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village.

Publié le 14/12/2013

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village. n.m., forme d'habitat concentré en milieu rural. En France, on considère qu'un village regroupe au moins une dizaine de maisons distantes d'une centaine de mètres les unes des autres et rassemble de 100 à 2 000 habitants. Des villages aux formes variées. Ces groupements de maisons peuvent présenter une disposition ramassée, plus ou moins circulaire ou, au contraire, linéaire. Le « village-rue » représente la forme la plus simple : les maisons s'alignent en se faisant face de part et d'autre de la rue : c'est le cas du village lorrain. Dans le « village-tas », fréquent en Europe centrale, les habitations se pressent les unes contre les autres ; une voie circulaire ceinture le village alors qu'un ensemble de rues en zigzag s'y insinue. Le « village à place centrale » s'organise le long d'une artère principale qui s'élargit, puis se transforme en une place allongée. Dans le « village à plan quadrillé », les maisons s'ordonnent selon un réseau de voies perpendiculaires, qui est le résultat d'une volonté de planification et le reflet de l'implantation récente du groupement humain (bastides du Sud-Ouest français, par exemple). Enfin, dans le « village-nébuleuse », la structure est plus lâche, et les maisons, disjointes, sont entourées de courtils, petits enclos arborés ou plantés (villages avec manses du pays de Caux). L'origine des formes de villages. La forme d'un village peut être déterminée par les conditions naturelles, comme dans le cas du village-rue des fonds de vallées étroites. Mais, le plus souvent, sa structure est essentiellement l'objet d'une intervention humaine : le village rond ou le village perché méditerranéen révèlent une préoccupation défensive. Le village linéaire a été une forme souvent imposée au Moyen Âge ou, aux Temps modernes, par les colonisateurs. Le seigneur installait une communauté de défricheurs et divisait en deux le finage qu'il leur attribuait. La plus grande partie était occupée par les champs exploités en commun, la plus petite, en bordure le plus souvent, réservée à l'habitat. Le village, cadre de la communauté rurale. Le village n'est pas uniquement un regroupement de maisons ; il est aussi l'expression d'une société rurale à laquelle paysans et artisans appartiennent et dans laquelle ils se reconnaissent. C'est un pôle privilégié en milieu rural : la mairie ou son équivalent, symbole d'entité administrative, l'école et l'église, vecteurs culturels, et le café, principal lieu de convivialité et d'échanges, s'y retrouvent. En Afrique occidentale, les hommes du village s'installent sous le baobab, qui fait office de centre organisateur de la vie sociale, et y palabrent. Au-delà, le village symbolise la communauté rurale. Pour les jeunes gens, s'il est souvent synonyme de contraintes, voire d'archaïsme, il reste, au contraire, pour ceux qui l'ont quitté, le lieu d'ancrage, celui où l'on retrouve ses racines, le dernier recueil des traditions ancestrales. Ce sentiment est particulièrement remarquable en Afrique noire, où les liens avec la communauté villageoise restent forts malgré l'éloignement, et où le village demeure le point de repère essentiel pour ces néo-citadins confrontés à la pluriethnicité et aux difficultés d'insertion dans la société urbaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bastide campagne - Les campagnes traditionnelles : un monde relativement stable commune - 2.POLITIQUE espace rural habitat - L'habitat rural - Habitat groupé et habitat dispersé village-centre Les livres Sénoufos, page 4738, volume 9 Sierra Leone - Katamasi, page 4781, volume 9

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