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Ville à croissance concentrique très rapide, Moscou est aujourd'hui la capitale de la seule Russie.

Publié le 13/11/2013

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Ville à croissance concentrique très rapide, Moscou est aujourd'hui la capitale de la seule Russie. Fondée au XII e siècle, ayant joué un rôle religieux et militaire prépondérant dans la lutte contre les Mongols, un moment éclipsée par Saint-Pétersbourg, elle fut le siège du gouvernement soviétique en 1918, puis resta la capitale de l'URSS pendant toute l'existence de celle-ci, de 1922 à 1991. Bien située au coeur de la partie de la Russie la plus peuplée et la plus active, Moscou est un grand centre industriel, ainsi que le plus important pôle tertiaire et intellectuel du pays. Moscou, en russe Moskva. est la capitale de la Russie. Elle est peuplée de 8 800 000 habitants (12 millions d'habitants dans le Grand Moscou). Au coeur de la plaine russe, la ville est située entre la haute Volga et l'Oka, sur un affluent de celle-ci, la Moskova, et à proximité des sources des deux grands fleuves que sont le Dniepr et le Don. Elle occupe donc une position centrale, confirmée par l'établissement d'un réseau convergent de voies de communication. Moscou fut le siège du gouvernement de la République socialiste fédérative soviétique de Russie et la capitale de l'URSS jusqu'en 1991, date de l'éclatement de l'Union soviétique. Elle fut également la métropole la plus influente des pays du bloc de l'Est, de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin des années quatre-vingt, sa tutelle étant alors de plus en plus ouvertement contestée. L'agglomération moscovite reste le plus grand centre d'activité d'un pays immense qui s'étend de l'Europe orientale aux mers bordières de l'océan Pacifique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Moscovie M oskova Les fonctions économiques Moscou est le plus grand bassin d'emploi de la Russie. Cette suprématie est nette dans le secteur tertiaire, où deux tiers des actifs moscovites sont employés. Outre une proportion élevée d'emplois dans l'administration, la capitale concentre de nombreux actifs dans les domaines des sciences, de l'éducation, des arts et de la culture. Les instituts de recherche et les établissements de formation supérieure y sont en effet très nombreux. Dotée d'un patrimoine artistique et architectural de grande qualité, Moscou est également un centre d'attraction touristique majeur. En outre, elle demeure l'un des grands pôles industriels et marchands du pays, en dépit des politiques de desserrement industriel. Cette prééminence est fondée sur une main-d'oeuvre qualifiée, sur la présence de bureaux d'études et de laboratoires de recherche, et se traduit par une spécialisation dans les secteurs de pointe et les constructions mécaniques élaborées. Toutefois, l'organisation du secteur productif, et surtout de la distribution, sous le régime communiste a été défectueuse, suscitant de graves problèmes d'approvisionnement pour les Moscovites. L'éclatement de l'URSS en pays souverains, auquel s'est ajoutée la conversion de l'économie au libéralisme, a créé de nouvelles difficultés, marquées en particulier par l'explosion des marchés parallèles aux mains de mafias très actives et par la banalisation de la corruption à tous les niveaux de la vie sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Russie - Géographie - La vie économique Les livres Moscou - la rue de l'Arbat, page 3311, volume 6 Moscou - scène de rue, page 3311, volume 6 Moscou - ouverture d'un Mac Donald's, page 3311, volume 6 Moscou - le Goum, page 3313, volume 6 Russie - la rue de l'Arbat, à Moscou, page 4528, volume 8 Russie - la rue de l'Arbat, à Moscou, page 4532, volume 8 La structure de la ville L'agglomération présente une structure radioconcentrique. Le périmètre urbain a dépassé les limites de l'anneau formé par le boulevard périphérique et s'étend sur 1 060 km2. Dans les limites du Sadovaja - boulevard circulaire construit sur l'emplacement d'une ancienne enceinte -, le centre historique regroupe autour du Kremlin les quartiers abritant les fonctions politico-administratives, commerçantes et culturelles. Une auréole intermédiaire s'étend entre le Sadovaja et le chemin de fer de ceinture. Cette zone hétérogène, composée de quartiers résidentiels et industriels et de parcs (Parc des expositions, Timiriazev, Sokolniki), est structurée par de grandes perspectives radiales. L'auréole périphérique, urbanisée depuis les années soixante, formée de grands ensembles résidentiels, présente quelques-uns des défauts propres aux banlieues-dortoirs : souséquipement en commerces et en services, standardisation excessive des immeubles, insuffisance des postes de travail sur place. Une ceinture verte, zone protégée réservée à la détente et aux loisirs, entoure la ville. Elle est interrompue en de multiples endroits par le développement de villes-satellites. En dépit des politiques de limitation des nouveaux arrivants et de la mise en oeuvre de plans d'urbanisme, la croissance urbaine s'avère difficile à contrôler. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Kremlin Les livres URSS - l'université Lomonossov, à Moscou, page 5376, volume 10 L'ascension d'une capitale Les chroniques les plus anciennes mentionnant Moscou datent de 1147, et attribuent sa fondation, dans la principauté de Vladimir-Souzdal, à Iuri Dolgorouki. La ville fut dévastée en 1237 par les Mongols. Elle devint la capitale d'une petite principauté, qu'Alexandre Nevski (grand-prince de Novgorod et de Vladimir, vassal des Mongols) légua à son fils cadet Daniel en 1263. Sous suzeraineté mongole, elle ne cessa pourtant d'accroître sa prééminence sur les autres principautés russes, notamment sur celle de Tver, sa rivale. Moscou l'emporta définitivement lorsque le chef de l'Église orthodoxe, le métropolite de Vladimir, l'eut choisie pour capitale religieuse en 1326 ou 1328, après la chute de Kiev sous les coups des Mongols. Siméon, prince de Moscou « et de toute la Russie » (1341-1353), affirma alors la prééminence politique de la principauté. Celle-ci fut renforcée par Dimitri Donskoï, qui entreprit la construction du Kremlin (1367). Aux XVe et XVIe siècles, la ville ne cessa de croître, ainsi que la principauté, et elle devint le centre du monde russe. Après la chute de Constantinople en 1453, Moscou se déclara « troisième Rome », dépositaire de l'héritage byzantin. Des architectes italiens bâtirent les églises du Kremlin au XVIe siècle. Puis, en l'honneur de l'annexion du kh?nat de Kazan, Ivan le Terrible fonda la basilique de Basile-le-Bienheureux (1554). Au XVIIe siècle, la plus ancienne place de Moscou prit le nom de Krasnaïa (place « rouge » et « belle » à la fois). Désireux de donner à la Russie une « fenêtre sur l'Europe » par la Baltique, Pierre le Grand transféra la capitale à Saint-Pétersbourg en 1703. Moscou resta cependant un grand centre intellectuel, religieux et marchand. Incendiée en 1812 lors de l'entrée de Napoléon, elle devint à la fin du XIX e siècle un foyer d'agitation sociale et politique. Seule Moscou répondit par exemple à l'appel du soviet de Saint-Pétersbourg lors de la révolution de 1905. Le gouvernement provisoire de février 1917 y fut reconnu dès le 28. Les bolcheviks prirent le Kremlin le 16 novembre 1917 et firent à nouveau de Moscou la capitale en mars 1918. En 1930, le mausolée de Lénine fut édifié sur la place Rouge. La ville prit l'aspect d'une capitale socialiste, à partir du plan d'aménagement de Chervoud Semionov (1937) : larges avenues, gratte-ciel de style stalinien. Sa croissance spatiale a toujours suivi le plan concentrique originel, mais aux dépens de l'architecture historique : deux cents églises ont ainsi disparu au XX e siècle. La croissance démographique fut elle aussi spectaculaire : 1 million d'habitants en 1897, 2 millions en 1917, 6 200 000 en 1960, 8 700 000 en 1987. La dislocation de l'URSS en 1991, l'accession à la souveraineté des quinze anciennes Républiques soviétiques et les conflits ethniques qui sévissent dans certaines d'entre elles pourraient affecter la démographie moscovite en provoquant des flux migratoires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alexandre - RUSSIE - Alexandre Nevski Dimitri - Dimitri IV Ivanovitch Donskoï Ivan - Ivan III, dit le Grand Kremlin Mongols Pierre - RUSSIE - Pierre Ier le Grand Tver Vladimir-Souzdal Les livres Russie - l'Assaut contre le Palais d'Hiver, de E. Dechalyt, page 4541, volume 8 Russie - célébration du deuxième anniversaire de la Révolution, en novembre 1919, sur la place Rouge, à Moscou, page 4541, volume 8 Les procès de Moscou. On désigne sous ce nom les procès qui, de 1936 à 1938, menèrent à l'épuration des cadres de l'armée et du parti soviétiques. En août 1936, une première série de procès fit tomber Zinoviev, Kamenev, Evdokimov, Smirnov, sous le réquisitoire du procureur Vychinski. En 1937 furent condamnés des économistes (Piatkarov, Radek) et d'illustres chefs militaires (Toukhachevski). Boukharine et Rykov furent jugés en 1938. Une infime minorité des accusés survécut aux condamnations, qui permirent à Staline d'éliminer toute la vieille garde bolchevique : 90 % des généraux, 70 % des membres du comité central du PCUS, 56 % des délégués du Congrès, furent ainsi condamnés. Les observateurs étrangers furent frappés par la « spontanéité » et l'invraisemblance des aveux des accusés ; ils ignoraient le conditionnement et les tortures auxquels ceux-ci étaient soumis. Arthur Koestler a décrit dans le Zéro et l'infini (1940) le mécanisme de ces procès, dont les victimes furent réhabilitées par le gouvernement de Nikita Khrouchtchev après 1953. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Boukharine Nikolaï Ivanovitch Kamenev (Lev Borissovitch Rozenfeld, dit Lev) Koestler Arthur Radek (Karl Sobelsohn, dit Karl) Rakovski Khristian Rykov Alekseï Ivanovitch Staline (Iossif Vissarionovitch Djougatchvili, dit Joseph) Staline (Iossif Vissarionovitch Djougatchvili, dit Joseph) - La dictature stalinienne Toukhatchevski Mikhaïl Nikolaïevitch URSS - Histoire - La terreur stalinienne Vychinski Andreï Ianouarievitch Zinoviev (Grigori Ievseïevitch Radomyslski, dit) Complétez votre recherche en consultant : Les livres Moscou - le Kremlin, page 3310, volume 6 Moscou - le mausolée de Lénine, page 3312, volume 6 Moscou - mise à bas de la statue de Dzerjinski, le 22 août 1991, page 3312, volume 6 La ville d'art C'est au XVe siècle que la principauté de Moscou, foyer de la résistance aux Mongols, devint aussi le centre artistique des Slaves orientaux. C'est à cette époque que la peinture d'icônes connut un nouvel essor grâce à Théophane le Grec et à Andreï Roublev, auteurs dans la cathédrale de l'Annonciation de la première iconostase (cloison à trois portes décorée d'icônes) que l'on connaisse et représentant des personnages en pied. Sous le règne d'Ivan III, qui s'assura les services d'architectes italiens, furent édifiés les premiers bâtiments de pierre. Conciliant l'esthétique classique de la Renaissance et le modèle traditionnel de l'église russe, le Bolognais Aristote Fieravanti érigea la cathédrale de la Dormition (1475-1479), tandis que le Milanais Alevisio Novi bâtissait la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel (1505-1509) et ses compatriotes Marco Ruffo et Pietro Antonio Solari, le Palais à Facettes (1487-1491). Sous le règne d'Ivan le Terrible, les édifices à coupoles bulbeuses furent supplantés par des églises en chatior (« en forme de tente »), où le corps du bâtiment, très élancé, était coiffé d'une flèche pyramidale (partie centrale de la basilique de Basile-le-Bienheureux, 1554-1560). Après l'extension du baroque au XVIIe siècle sous une forme originale, le style Narychkine (du nom de Lev Kirrilovitch Narychkine, qui fit construire à Fili l'église de la Protection-de-la-Vierge, en 1693), Moscou s'ouvrit au style néoclassique dès la fin du XVIIIe siècle. À l'image de la maison Pachkov (1784-1786), construite par Vassili Ivanovitch Bajenov (1737-1799), la façade des hôtels de maître est constituée de frontons et de portiques à colonnes. Après l'incendie de 1812, la reconstruction de la ville fut effectuée dans le style néoclassique. Sur la place Sverdlov, Ossip Ivanovitch Bovet (1784-1834) érigea le théâtre Bolchoï (1821-1824), précédé d'un portique à huit colonnes. Au XIXe siècle, le retour à la tradition nationale suscita l'éclosion du style « vieux russe », inspiré par l'architecture russe du Moyen Âge : le Grand Palais du Kremlin (18381849) et les galeries marchandes du magasin Goum (1888-1894) en témoignent. Après la révolution d'Octobre, les avant-gardes qui s'étaient formées dès les années dix consommèrent la rupture avec le passé. Tandis que Kazimir Malevitch et El Lissitsky orientaient l'abstraction vers le suprématisme, Vladimir Tatline, Antoine Pevsner et Naum Gabo définirent les principes du constructivisme, dont les conceptions fonctionnalistes allaient inspirer l'architecte Konstantin Melnikov (1890-1974). Celui-ci conçut ainsi un bâtiment modulable, dont les volumes pouvaient être transformés selon les besoins, pour le club Roussalkov à Moscou. À partir de 1934, le régime stalinien brisa ces élans novateurs en encourageant un style monumental et composite, qui empruntait à nouveau ses éléments décoratifs à l'architecture du passé (université Lomonossov, 1949-1953). Après la Seconde Guerre mondiale, le réalisme socialiste imposa ses canons à tous les domaines de l'activité artistique. Variante soviétique du pop'art, le « sots art » (Ivan Tchouïkov, Ilya Kabakov, Eric Boulatov) chercha, dès le début des années soixante-dix, à dénoncer les valeurs officielles, avant que la libéralisation du régime, à partir de 1986, n'autorise à nouveau les avant-gardes moscovites à s'exprimer. Depuis l'art conceptuel (groupe « L'Herméneutique médicale ») jusqu'à la figuration libre, les principaux courants de l'art contemporain sont aujourd'hui représentés à Moscou. Après la première vente aux enchères consacrée aux artistes soviétiques (7 juillet 1988), les galeries et le marché de l'art ont connu un nouvel élan. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bolchoï constructivisme icône - 1.ART icône - 1.ART - Les icônes russes Kremlin Melnikov Konstantine Stepanovitch rayonnisme Roublev Andreï Russie - Arts - Beaux-arts - La tradition byzantine Russie - Arts - Musique Stanislavski (Konstantine Sergueïevitch Alekseïev, dit) Taganka (la) Tatline Vladimir Ievgrafovitch Tretiakov (galerie) Les médias Moscou, décor ou réalité ? Les livres Kremlin, page 2762, volume 5 Moscou - tour de l'ancien Comecon, page 3310, volume 6 Moscou - l'église Basile-le-Bienheureux, sur la place Rouge, page 3313, volume 6 îcône de la Trinité, page 2436, volume 5 Russie - les bulbes de l'église de Basile-le-Bienheureux, à Moscou, page 4544, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Russie Russie Russie Russie Russie - Géographie - Géographie - Les aspects humains - Histoire - La chute de l'Empire - Histoire - La Russie médiévale (IXe-début du XVIe siècle) - Histoire - La Russie moscovite (XVIe-XVIIe siècle) Les natifs de ce lieu Alexis Mikhaïlovitch Anna Ivanovna Arkhipova Irina Bessmertnova Natalia Bielyï (Boris Nicholaïevitch Bougaïev, dit Andreï) Boukharine Nikolaï Ivanovitch Brioussov Valeri Iakovlevitch Caran d'Ache (Emmanuel Poiré, dit) Dimitri - Dimitri IV Ivanovitch Donskoï Dimitri - Dimitri V Ivanovitch Dostoïevski Fiodor Mikhaïlovitch Fédor - Fédor Ier Ivanovitch Fédor - Fédor II Fédor - Fédor III Alexeïevitch Filonov Pavel Gretchaninov Aleksandr Tikhonovitch Griboïedov Aleksandr Sergueïevitch Herzen Alexandre Ivanovitch Jakobson Roman Ossipovitch Kamenev (Lev Borissovitch Rozenfeld, dit Lev) Kandinsky Wassili Kojève (Aleksandr Kojenikov, dit Alexandre) Kropotkine Petr Alekseïevitch Krylov Ivan Andreïevitch Lanskoy André Lermontov Mikhaïl Iurievitch Massine Léonide Fedorovitch Maximova Iekaterina Sergueïevna Melnikov Konstantine Stepanovitch Mikhalkov Nikita Sergueïevitch Mikhalkov-Kontchalovski Andreï Milioukov Pavel Nikolaïevitch Pasternak Boris Leonidovitch Pfitzner Hans Erich Plissetskaïa Maïa Mikhaïlovna Poliakoff Serge Pouchkine Aleksandr Sergueïevitch Remizov Alekseï Mikhaïlovitch Sakharov Andreï Dmitrievitch Scriabine Aleksandr Nikolaïevitch Siniavski Andreï Donatovitch Souvorov (Aleksandr Vassilievitch, comte, puis prince) Stanislavski (Konstantine Sergueïevitch Alekseïev, dit) Survage (Léopold Sturzwage, dit) Triolet Elsa Troubetskoï (Nikolaï Sergueïevitch, prince) Troyat (Lev Tarassov, dit Henri) Tsvetaïeva Marina Ivanovna Vassilenko Sergueï Nikiforovitch Vassiliev Vladimir Viktorovitch Yachine Lev Ivanovitch Les médias Europe - carte physique Europe - carte politique La zone polaire arctique - carte physique Russie - carte physique URSS - carte physique URSS - carte physique Les indications bibliographiques M. Chamson, Moscou et Pétersbourg aujourd'hui, éditions Jeune-Afrique, Paris, 1991. E. Dvinski, Moscou et ses environs, Éd. du Progrès, Paris, 1981. Moscou, série « Monde », no 40, Autrement, Paris, 1985.

« La structure de la ville L'agglomération présente une structure radioconcentrique.

Le périmètre urbain a dépassé les limites de l'anneau formé par le boulevard périphérique et s'étend sur 1 060 km 2.

Dans les limites du Sadovaja – boulevard circulaire construit sur l'emplacement d'une ancienne enceinte –, le centre historique regroupe autour du Kremlin les quartiers abritant les fonctions politico-administratives, commerçantes et culturelles.

Une auréole intermédiaire s'étend entre le Sadovaja et le chemin de fer de ceinture.

Cette zone hétérogène, composée de quartiers résidentiels et industriels et de parcs (Parc des expositions, Timiriazev, Sokolniki), est structurée par de grandes perspectives radiales.

L'auréole périphérique, urbanisée depuis les années soixante, formée de grands ensembles résidentiels, présente quelques-uns des défauts propres aux banlieues-dortoirs : sous- équipement en commerces et en services, standardisation excessive des immeubles, insuffisance des postes de travail sur place.

Une ceinture verte, zone protégée réservée à la détente et aux loisirs, entoure la ville.

Elle est interrompue en de multiples endroits par le développement de villes-satellites.

En dépit des politiques de limitation des nouveaux arrivants et de la mise en œuvre de plans d'urbanisme, la croissance urbaine s'avère difficile à contrôler. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Kremlin Les livres URSS - l'université Lomonossov, à Moscou, page 5376, volume 10 L'ascension d'une capitale Les chroniques les plus anciennes mentionnant Moscou datent de 1147, et attribuent sa fondation, dans la principauté de Vladimir-Souzdal, à Iuri Dolgorouki.

La ville fut dévastée en 1237 par les Mongols.

Elle devint la capitale d'une petite principauté, qu'Alexandre Nevski (grand-prince de Novgorod et de Vladimir, vassal des Mongols) légua à son fils cadet Daniel en 1263.

Sous suzeraineté mongole, elle ne cessa pourtant d'accroître sa prééminence sur les autres principautés russes, notamment sur celle de Tver, sa rivale. Moscou l'emporta définitivement lorsque le chef de l'Église orthodoxe, le métropolite de Vladimir, l'eut choisie pour capitale religieuse en 1326 ou 1328, après la chute de Kiev sous les coups des Mongols.

Siméon, prince de Moscou « et de toute la Russie » (1341-1353), affirma alors la prééminence politique de la principauté.

Celle-ci fut renforcée par Dimitri Donskoï, qui entreprit la construction du Kremlin (1367).

Aux XV e et XVI e siècles, la ville ne cessa de croître, ainsi que la principauté, et elle devint le centre du monde russe.

Après la chute de Constantinople en 1453, Moscou se déclara « troisième Rome », dépositaire de l'héritage byzantin.

Des architectes italiens bâtirent les églises du Kremlin au XVI e siècle. Puis, en l'honneur de l'annexion du khānat de Kazan, Ivan le Terrible fonda la basilique de Basile-le-Bienheureux (1554).

Au XVII e siècle, la plus ancienne place de Moscou prit le nom de Krasnaïa (place « rouge » et « belle » à la fois). Désireux de donner à la Russie une « fenêtre sur l'Europe » par la Baltique, Pierre le Grand transféra la capitale à Saint-Pétersbourg en 1703.

Moscou resta cependant un grand centre intellectuel, religieux et marchand.

Incendiée en 1812 lors de l'entrée de Napoléon, elle devint à la fin du XIX e siècle un foyer d'agitation sociale et politique.

Seule Moscou répondit par exemple à l'appel du soviet de Saint-Pétersbourg lors de la révolution de 1905.

Le gouvernement provisoire de février 1917 y fut reconnu dès le 28.

Les bolcheviks prirent le Kremlin le 16 novembre 1917 et firent à nouveau de Moscou la capitale en mars 1918.

En 1930, le mausolée de Lénine fut édifié sur la place Rouge.

La ville prit l'aspect d'une capitale socialiste, à partir du plan d'aménagement de Chervoud Semionov (1937) : larges avenues, gratte-ciel de style stalinien.

Sa croissance spatiale a toujours suivi le plan concentrique originel, mais aux dépens de l'architecture historique : deux cents églises ont ainsi disparu au XX e siècle.

La croissance démographique fut elle aussi spectaculaire : 1 million d'habitants en 1897, 2 millions en 1917, 6 200 000 en. »

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