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voie. n.f. TRANSPORT : installation terrestre fixe permettant le déplacement

Publié le 14/12/2013

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voie. n.f. TRANSPORT : installation terrestre fixe permettant le déplacement des personnes ou le transport des marchandises. Une telle voie peut être piétonnière, cyclable, routière, autoroutière ou ferroviaire. On appelle voie publique la partie du domaine public qui est ouverte à la circulation individuelle (piétons, cycles ou automobiles) et qui a spécialement été aménagée à cet effet, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur des agglomérations. Cette circulation individuelle sur la voie publique est réglementée par le Code de la route et par des arrêtés municipaux. Une voie privée n'est pas aménagée sur le domaine public ; l'usage peut en être réservé à son propriétaire, mais peut aussi être ouvert au public (par exemple, accès routier à un groupe d'immeubles aménagés sur un terrain privé). Par extension, on appelle voie tout moyen de communication physique. C'est ainsi que l'expression voie de communication s'applique maintenant aussi bien aux lignes et aux moyens de transports maritimes ou aériens qu'aux moyens de transports terrestres ; on peut donc légitimement parler d'un déplacement de New York à Paris par la voie des airs. L'aménagement des voies routières est l'un des domaines majeurs des travaux publics, dont elles relèvent en quasi-totalité. Voir autoroute, route et le dossier travaux publics. L'aménagement des voies ferrées, qui relève souvent d'une société nationale ou de compagnies concessionnaires de certaines liaisons, mobilise, dans les domaines des études de tracé et de l'exécution des terrassements, des techniques et des moyens analogues à ceux mis en oeuvre dans les travaux publics. Le tracé des voies ferrées est cependant beaucoup plus contraignant que le tracé des routes, en ce qui concerne le rayon minimal des courbes et la pente maximale à respecter. À titre d'exemple, on considère que les pentes maximales en plaine, sur les voies ferrées rapides, ne doivent pas excéder 10?. On tolère un maximum de 40? en montagne, associé à de forts ralentissements. La ligne du TGV-Sud-Est comporte quelques rampes à 35?, franchies à grande vitesse grâce à l'inertie des rames. Les routes, quant à elles, peuvent supporter des pentes qui peuvent être portées à plus de 10 % sur certains tronçons de montagne. C'est ce qui explique l'importance considérable des remblais et des déblais exécutés lors du tracé d'une voie ferrée, ainsi que le nombre de tunnels ferroviaires par kilomètre de voie, bien supérieur à celui des tunnels routiers. Le transport intercontinental ou international sur de longues distances s'effectue presque exclusivement par la voie aérienne pour les passagers ou pour les petites marchandises à acheminement rapide, et par la voie maritime pour les cargaisons lourdes. À l'intérieur d'un pays, ou entre pays limitrophes, la compétition air-fer-route est sévère. Il n'est ainsi pas rare, en France, de voir une personne ayant à effectuer souvent le même trajet utiliser alternativement sa voiture, le train ou l'avion, suivant la durée de son déplacement, son objet, son urgence, voire suivant les horaires qu'elle préfère ou l'état d'encombrement qu'elle constate de l'un de ces trois moyens. La compétition rail-route entretient une polémique permanente, d'autant plus difficile à arbitrer que la construction et l'entretien des routes ne sont financés que par des recettes fiscales (avec ou sans l'appoint du péage pour les autoroutes), alors que ceux des voies ferrées le sont, en principe, par les recettes des compagnies ferroviaires (qui sont toutefois partout insuffisantes et font l'objet d'importantes subventions complémentaires, d'origine également fiscale). Plusieurs arguments sont en faveur du rail : sécurité des passagers, bruit et pollution locale réduits, emprise au sol d'une voie ferrée plus faible que celle d'une autoroute. Un nouvel argument très important en faveur du rail commence aujourd'hui à se développer : un réseau ferroviaire complètement électrifié, dans un pays produisant son électricité par voie nucléaire ou hydraulique, n'appelle en effet aucune utilisation de combustible fossile, souvent massivement importé, donc améliore la balance des paiements de la nation concernée et ne participe pas à la pollution atmosphérique par le gaz carbonique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autoroute chemin de fer - La voie - Introduction rail route transports transports urbains transports urbains - Sociologie des transports urbains Les médias TGV - principe du TGV pendulaire

« préfère ou l'état d'encombrement qu'elle constate de l'un de ces trois moyens.

La compétition rail-route entretient une polémique permanente, d'autant plus difficile à arbitrer que la construction et l'entretien des routes ne sont financés que par des recettes fiscales (avec ou sans l'appoint du péage pour les autoroutes), alors que ceux des voies ferrées le sont, en principe, par les recettes des compagnies ferroviaires (qui sont toutefois partout insuffisantes et font l'objet d'importantes subventions complémentaires, d'origine également fiscale).

Plusieurs arguments sont en faveur du rail : sécurité des passagers, bruit et pollution locale réduits, emprise au sol d'une voie ferrée plus faible que celle d'une autoroute.

Un nouvel argument très important en faveur du rail commence aujourd'hui à se développer : un réseau ferroviaire complètement électrifié, dans un pays produisant son électricité par voie nucléaire ou hydraulique, n'appelle en effet aucune utilisation de combustible fossile, souvent massivement importé, donc améliore la balance des paiements de la nation concernée et ne participe pas à la pollution atmosphérique par le gaz carbonique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autoroute chemin de fer - La voie - Introduction rail route transports transports urbains transports urbains - Sociologie des transports urbains Les médias TGV - principe du TGV pendulaire. »

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