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Vosges.

Publié le 14/12/2013

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Vosges. massif montagneux de l'est de la France, s'étendant sur l'est de la Lorraine et l'ouest de l'Alsace. La formation de ce massif remonte au plissement hercynien : il ne formait alors, avec la Forêt-Noire au-delà du Rhin, qu'un seul bloc. Recouvert de sédiments par les mers du début de l'ère secondaire, puis ébranlé à l'ère tertiaire par le gigantesque plissement qui a fait surgir les Pyrénées et les Alpes, le massif s'est trouvé relevé dans sa partie sud, tandis que la clé de voûte s'effondrait, donnant naissance à deux massifs distincts de part et d'autre du fossé de la plaine rhénane. Les versants vosgiens présentent une dissymétrie : côté lorrain, le versant est en pente douce, tandis que le versant qui domine la plaine d'Alsace est plus court et parfois très abrupt. Un regain de l'érosion a mis à nu, dans la partie relevée, les roches cristallines qui, au nord, sont restées enfouies sous un épais revêtement de grès. Le relief des Vosges. On reconnaît, d'une part, les hautes Vosges, ou Vosges cristallines, au sud, entre la porte de Bourgogne et la vallée de la Bruche, et, d'autre part, les basses Vosges, ou Vosges gréseuses, qui flanquent le massif au nord-ouest et qui se prolongent, au-delà de la trouée de Saverne, par la Hardt. Les hautes Vosges sont constituées de gneiss et surtout de granites, que l'érosion a rongés, donnant aux sommets la forme de bosses arrondies (les « ballons »). Les anciens glaciers y ont creusé des cirques, aujourd'hui occupés par de petits lacs (le lac Blanc et le lac Noir) ou bien ont barré leurs vallées par des moraines, qui retiennent les eaux des lacs de Gérardmer, de Longemer et de Retournemer. Elles possèdent les plus hauts sommets, disposés selon trois plis parallèles, d'orientation sud-ouest/nord-est : sur un contrefort latéral, le Grand Ballon, point culminant des Vosges (1 424 m) ; sur l'axe central, le ballon d'Alsace (1 247 m) et le ballon de Servance (1 216 m) qui se font face, le Drumont, le Grand Ventron, le Hohneck (1 362 m) et les Hautes Chaumes ; enfin, sur le dernier chaînon, le Climont (974 m) et le Champ-du-Feu (1 100 m). Les basses Vosges, constituées de grès bigarrés de couleur rouge, grise ou violacée, atteignent 1 009 m au mont Donon ; elles ont l'aspect de plates-formes que les rivières ont découpées en socles tabulaires dont les abrupts, avec leurs corniches en surplomb, prennent l'aspect de donjons en ruine. Au nord de la trouée de Saverne, les Vosges s'abaissent progressivement et se prolongent par la Hardt, c'est-à-dire « la Forêt », jusque dans le Palatinat. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Géographie - Les conditions naturelles - Le relief actuel Les livres France - panorama des Vosges, page 1977, volume 4 Climat, hydrographie et cols. Très arrosées, recouvertes par la neige en hiver, soumises à de fortes précipitations en été et en automne, les Vosges disposent de nombreux cours d'eau qui, dans certains cas, suivent la pente que leur imprime la montagne, et qui, dans d'autres, ont creusé leurs vallées suivant la direction des anciens plis. Sur le versant lorrain, ce sont la Moselle et ses affluents, la Moselotte, la Vologne et la Meurthe, elle-même grossie de quatre petites rivières (la Mortagne, la Fave, la Plaine et la Vezouse). En outre, la Sarre (affluent de la Moselle) coule vers le nord. Sur le versant alsacien, ce sont successivement, du sud au nord, les affluents de l'Ill (Doller, Thur, Fecht, Liepvrette et Bruche), puis ceux du Rhin (Zorn, Moder et Lauter). En raison de la disposition transversale ou longitudinale des vallées, la circulation des hommes peut s'effectuer le long des montagnes ou, à l'inverse, d'un versant à l'autre en empruntant les cols de Bussang (731 m), de la Schlucht (1 139 m), du Bonhomme (949 m), de Sainte-Marie-aux-Mines (772 m), de Saales (558 m). La trouée de Saverne (410 m) est suivie par la voie ferrée Paris-Strasbourg et par le canal de la Marne au Rhin. Le tunnel routier de Sainte-Marie-aux-Mines, long de 6,8 km, mis en service en 1976, permet de relier les vallées lorraines à la plaine du Rhin. Les ressources des Vosges. Le massif est, par excellence, un domaine forestier. Les premières pentes sont couvertes de prairies plantées d'arbres ; aux étages supérieurs, ce sont des forêts compactes de chênes et de hêtres, puis de sapins aux fûts hauts et droits. Au-dessus de 1 000 m, en raison de la violence des vents, les arbres n'apparaissent plus, et les croupes des sommets sont gazonnées, couvertes de myrtilles et de bruyères. Ces hauts chaumes constituent des pâturages pour les troupeaux de vaches pendant la belle saison. Dans les Vosges gréseuses, la forêt envahit hauteurs et vallées. C'est par l'exploitation de la forêt que s'est réalisé le peuplement des Vosges ; dès le haut Moyen Âge, les moines y ont créé des monastères et des abbayes, qui ont été le noyau de villages et de petites villes, dont les noms rappellent parfois l'origine, tels ceux de Munster ou de Moyenmoutier. Saint-Dié fut fondée au Moyen Âge auprès d'une abbaye. L'existence de bois, de chutes d'eau, de torrents et des sables des grès a favorisé la création de verreries et de cristalleries (Baccarat). Aujourd'hui encore, l'exploitation des forêts domine la vie rurale et alimente scieries, fabriques de meubles, tanneries, papeteries. Les cultures occupent peu de place et se limitent à celles de la pomme de terre et des plantes fourragères ; des vignobles tapissent les collines sous-vosgiennes. L'élevage est la principale ressource agricole, pour la production de lait, de beurre, de fromages, tels le munster et le géromé, fabriqués traditionnellement dans les fermes de montagne, dites marcaireries. L'industrie de la filature et du tissage du coton, créée à Mulhouse au XVIIIe siècle, s'est rapidement répandue dans les vallées du versant alsacien, de la Doller et de la Thur. Après la guerre de 1870-1871, elle a gagné les vallées du versant lorrain, faisant d'Épinal un important centre textile ; mais l'ensemble de cette branche industrielle connaît depuis le début des années soixante-dix une grave crise structurelle. La qualité des eaux pour le blanchiment sur pré a favorisé les tissages de lin de Gérardmer, et dans la région de Sainte-Marie-aux-Mines sont fabriqués des articles de laine. Enfin, l'industrie touristique est prospère dans les Vosges, avec le thermalisme, notamment à Plombièresles-Bains, les sports d'hiver et, en été, la randonnée. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Vosges, page 5586, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alsace Europe - Géographie - Les conditions naturelles - Variété et articulation du relief France - Géographie - Les conditions naturelles - L'évolution géologique Guebwiller Hartmannswillerkopf hercynienne (chaîne) Lorraine Meurthe Sainte-Odile (mont) Schlucht (col de la) Vosges (88) Les médias France - carte physique Moselle (57) - carte physique Vosges (88) - carte physique Rhin [Bas-] (67) - carte physique Rhin [Haut-] (68) - carte physique

« de prairies plantées d'arbres ; aux étages supérieurs, ce sont des forêts compactes de chênes et de hêtres, puis de sapins aux fûts hauts et droits.

Au-dessus de 1 000 m, en raison de la violence des vents, les arbres n'apparaissent plus, et les croupes des sommets sont gazonnées, couvertes de myrtilles et de bruyères.

Ces hauts chaumes constituent des pâturages pour les troupeaux de vaches pendant la belle saison.

Dans les Vosges gréseuses, la forêt envahit hauteurs et vallées.

C'est par l'exploitation de la forêt que s'est réalisé le peuplement des Vosges ; dès le haut Moyen Âge, les moines y ont créé des monastères et des abbayes, qui ont été le noyau de villages et de petites villes, dont les noms rappellent parfois l'origine, tels ceux de Munster ou de Moyenmoutier.

Saint-Dié fut fondée au Moyen Âge auprès d'une abbaye.

L'existence de bois, de chutes d'eau, de torrents et des sables des grès a favorisé la création de verreries et de cristalleries (Baccarat).

Aujourd'hui encore, l'exploitation des forêts domine la vie rurale et alimente scieries, fabriques de meubles, tanneries, papeteries. Les cultures occupent peu de place et se limitent à celles de la pomme de terre et des plantes fourragères ; des vignobles tapissent les collines sous-vosgiennes.

L'élevage est la principale ressource agricole, pour la production de lait, de beurre, de fromages, tels le munster et le géromé, fabriqués traditionnellement dans les fermes de montagne, dites marcaireries.

L'industrie de la filature et du tissage du coton, créée à Mulhouse au XVIII e siècle, s'est rapidement répandue dans les vallées du versant alsacien, de la Doller et de la Thur.

Après la guerre de 1870-1871, elle a gagné les vallées du versant lorrain, faisant d'Épinal un important centre textile ; mais l'ensemble de cette branche industrielle connaît depuis le début des années soixante-dix une grave crise structurelle.

La qualité des eaux pour le blanchiment sur pré a favorisé les tissages de lin de Gérardmer, et dans la région de Sainte-Marie-aux-Mines sont fabriqués des articles de laine.

Enfin, l'industrie touristique est prospère dans les Vosges, avec le thermalisme, notamment à Plombières- les-Bains, les sports d'hiver et, en été, la randonnée. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Vosges, page 5586, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alsace Europe - Géographie - Les conditions naturelles - Variété et articulation du relief France - Géographie - Les conditions naturelles - L'évolution géologique Guebwiller Hartmannswillerkopf hercynienne (chaîne) Lorraine Meurthe Sainte-Odile (mont) Schlucht (col de la) Vosges (88) Les médias France - carte physique Moselle (57) - carte physique Vosges (88) - carte physique Rhin [Bas-] (67) - carte physique Rhin [Haut-] (68) - carte physique. »

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