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Zarathoustra ou Zoroastre, vers 628-vers 551 avant J.

Publié le 14/12/2013

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Zarathoustra ou Zoroastre, vers 628-vers 551 avant J.-C., probablement originaire de Rhagès, en Médie, fondateur de la religion des anciens Perses. Son enseignement, qui ne peut être daté avec certitude, fut propagé dans toute la Perse, où il avait créé un collège de mages. Le zoroastrisme, ou parsisme, exposé dans les textes sacrés de l'Avesta, se caractérise par son dualisme, qui oppose deux principes : celui du bien, Ahura-Mazd? (ou Ormuzd), et celui du mal, Angra-Mainya (ou Ahriman). Contrairement aux religions purement spéculatives des Indiens, voisins des Perses, il insiste sur l'importance de l'action : l'homme doit, non pas se libérer du monde, mais y combattre le mal, par une morale exemplaire, la pratique des bonnes oeuvres et l'observance de certains rites, en particulier l'entretien du feu sacré. La terre, autre élément sacré, doit être, comme le feu, préservée de toute souillure : aussi les morts, qu'on ne peut ni enterrer ni incinérer, sont-ils exposés sur des « tours du silence », où des oiseaux de proie viennent les dévorer. L'âme du défunt doit franchir un pont qui mène au paradis ; si elle est fautive, elle glisse et est précipitée en enfer. L'histoire du monde se divise en grandes périodes, qui sont autant d'étapes vers la destruction du mal. Au dernier jour, toutes les âmes, réunies à leurs corps ressuscités, feront l'objet d'un jugement définitif. Le zoroastrisme, par son dualisme, sa conception dramatique de la vie, sa croyance en la résurrection des morts, a peut-être influencé le judaïsme, le christianisme et l'isl?m. Ses doctrines réapparaissent dans le culte de Mithra, le manichéisme, le gnosticisme, et sont reprises par certaines sectes hérétiques du Moyen Âge. Les derniers zoroastriens, réfugiés en Inde à la suite des persécutions musulmanes, et appelés p?rsis, sont encore au nombre d'environ cent mille personnes, surtout dans la région de Bombay.

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