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Zimbabwe.

Publié le 14/12/2013

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zimbabwe
Zimbabwe. anciennement Rhodésie du Sud, État continental de l'Afrique australe. Le président de la République est élu pour cinq ans par une Chambre unique élue au suffrage universel, mais Robert Mugabe, qui occupe le poste, a dû renoncer à son projet de créer un parti unique, par fusion de la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwe), au pouvoir depuis 1980, et de la ZAPU (Union populaire africaine du Zimbabwe). Géographie. Le Zimbabwe est occupé en son centre par de hauts plateaux (Mashonaland, Midlands, Matabeleland) d'une altitude de 1 000 à 1 500 m, qui s'élèvent au sud-ouest et à l'est (monts Inyanga, 2 596 m). Ces hauts plateaux sont traversés à l'ouest d'Harare par le Grand Dike, un affleurement longitudinal de roches basaltiques. Les altitudes s'abaissent dans le Nord, vers le Zambèze, dont le cours sert de frontière avec la Zambie, et dans le Sud, vers le Limpopo, fleuve limitrophe de l'Afrique du Sud. Le climat tropical à deux saisons contrastées est rafraîchi en saison sèche par l'altitude. Les pluies diminuent vers le sud-ouest, à l'approche du Kalahari. Les régions périphériques ont peu attiré les hommes, à la différence des plateaux centraux, où l'absence de la mouche tsé-tsé permet l'élevage ; les cultivateurs africains y ont recherché les sols légers, tandis que les Européens ont surtout exploité les terres argileuses. La population africaine est majoritairement constituée de Bantous Shonas et Ndébélés. L'agriculture est encore aux mains de la minorité blanche. Les Européens ont développé les cultures commerciales, les premiers produits d'exportation agricoles étant le tabac et le coton, ainsi que l'élevage intensif. Les Africains pratiquent une polyculture vivrière à base de maïs. Le Zimbabwe est avant tout un pays minier, et le secteur est fortement exportateur : or (3e rang en Afrique), amiante, chrome, cuivre, diamants, émeraudes. Il exploite également des mines de charbon (Wankie) et de fer (Kwekwe), ce dernier alimentant l'aciérie de Redcliff. Il dispose d'une centrale hydroélectrique au barrage de Kariba, sur le Zambèze, à la frontière de la Zambie, et a mis en place une interconnexion entre Bulawayo et la centrale thermique de Matimba, en Afrique du Sud. Le secteur manufacturier, surtout représenté par les industries de transformation de Harare et de Bulawayo, est le deuxième de l'Afrique subsaharienne. Comme l'industrie extractive, il bénéficie des investissements étrangers qui entrent en masse, avec l'appui de la Banque mondiale, depuis les réformes engagées pour libéraliser l'économie. Le secteur tertiaire est dopé par l'essor du tourisme, le Zimbabwe étant devenu la troisième destination africaine après l'Afrique du Sud et le Kenya. Sans accès à la mer, il possède un remarquable réseau ferroviaire et routier qui le relie aux ports sud-africains et à Beira (Mozambique). Le grand axe de communication Harare-Bulawayo traverse la région la plus peuplée et la plus active, et dessert mines, industries et fermes européennes. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Zimbabwe - mine d'amiante et terrils, à Zvishavane, page 5671, volume 10 Histoire. La région, peuplée par les Bantous au Ier millénaire de notre ère, devint entre le Ve et le Xe siècle un important foyer économique où une civilisation urbaine prit naissance. Entre le IXe et le XVe siècle, un groupe bantou, les Shonas, édifia l'un des seuls ensembles monumentaux en pierre d'Afrique noire : les impressionnantes ruines cyclopéennes du site archéologique dit de Zimbabwe attestent la puissance de ce royaume, qui contrôlait mines d'or et routes commerciales. Aux XVe et XVIIe siècles, la renommée d'un autre royaume shona, le Monomotapa, s'étendait jusqu'en Europe. Battu par les Portugais en 1629, il fut réduit à un minuscule territoire au XVIIIe siècle. Le déclin des États shonas eut lieu au XIXe siècle. En 1840, Mzilikazi, un général dissident du chef zoulou Shaka, fonda le Matabele. La région fut explorée par David Livingstone en 1855 et les premiers colons s'installèrent en 1890 sur l'initiative de Cecil Rhodes. La « pacification » (guerre contre le Matabele en 1893) consacra la tutelle britannique. Administré par la British South Africa Company, le pays prit le nom de Rhodésie du Sud en 1895. Exploité pour ses ressources en cuivre et en fer, il devint colonie de la Couronne en 1923. Après une tentative de fédération avec la Rhodésie du Nord et le Nyassaland (1953-1963), il fit sécession et quitta le Commonwealth en 1965, date à laquelle le Premier ministre Ian Smith proclama l'indépendance et instaura une forme d'apartheid sur le modèle sud-africain. Les chefs noirs Robert Mugabe et Joshua Nkomo menèrent à partir des années soixante la lutte contre le gouvernement raciste. Emprisonnés de 1964 à 1974, ils soutinrent la guérilla indépendantiste après 1976. Ian Smith accepta alors, devant le chaos sans issue où était plongé le pays, le principe d'une négociation avec les rebelles sous l'égide de la Grande-Bretagne. En 1978-1979, un accord intervint entre Blancs et Noirs, et l'avènement du Zimbabwe multiracial fut proclamé en 1980. Le choix du nouveau nom du pays témoigne d'un retour aux racines africaines. Mugabe fut Premier ministre de 1980 à 1987, puis élu président de la République en 1987. Malgré la proximité de l'Afrique du Sud, une opposition larvée des fermiers blancs et les difficultés économiques liées au sousdéveloppement, il est parvenu à sauvegarder l'unité et l'indépendance du pays par une politique réaliste, au risque de faire naître chez les anciens opposants noirs au régime blanc une certaine impatience. Les élections législatives de 1995 ont cependant apporté une nouvelle preuve de la suprématie de son parti, appelé désormais Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique. Le président Mugabe a lui-même été élu une nouvelle fois en 1996. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Zimbabwe - une native reserve, page 5671, volume 10 Zimbabwe - le président Robert Mugabe lors de l'anniversaire de l'indépendance, en 1988, page 5671, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique amiante Commonwealth Harare Kissinger Henry Mugabe Robert Gabriel ONU (Organisation des Nations unies) primitifs (arts) - Les arts africains - Introduction Rhodésie Smith Ian Douglas Zambèze Zimbabwe Les médias Zimbabwe - carte physique Zimbabwe - tableau en bref Zimbabwe - tableau en chiffres Afrique - carte politique
zimbabwe

« d'or et routes commerciales.

Aux XV e et XVII e siècles, la renommée d'un autre royaume shona, le Monomotapa, s'étendait jusqu'en Europe.

Battu par les Portugais en 1629, il fut réduit à un minuscule territoire au XVIII e siècle. Le déclin des États shonas eut lieu au XIX e siècle.

En 1840, Mzilikazi, un général dissident du chef zoulou Shaka, fonda le Matabele.

La région fut explorée par David Livingstone en 1855 et les premiers colons s'installèrent en 1890 sur l'initiative de Cecil Rhodes.

La « pacification » (guerre contre le Matabele en 1893) consacra la tutelle britannique.

Administré par la British South Africa Company, le pays prit le nom de Rhodésie du Sud en 1895.

Exploité pour ses ressources en cuivre et en fer, il devint colonie de la Couronne en 1923.

Après une tentative de fédération avec la Rhodésie du Nord et le Nyassaland (1953-1963), il fit sécession et quitta le Commonwealth en 1965, date à laquelle le Premier ministre Ian Smith proclama l'indépendance et instaura une forme d'apartheid sur le modèle sud-africain. Les chefs noirs Robert Mugabe et Joshua Nkomo menèrent à partir des années soixante la lutte contre le gouvernement raciste.

Emprisonnés de 1964 à 1974, ils soutinrent la guérilla indépendantiste après 1976.

Ian Smith accepta alors, devant le chaos sans issue où était plongé le pays, le principe d'une négociation avec les rebelles sous l'égide de la Grande-Bretagne.

En 1978-1979, un accord intervint entre Blancs et Noirs, et l'avènement du Zimbabwe multiracial fut proclamé en 1980.

Le choix du nouveau nom du pays témoigne d'un retour aux racines africaines.

Mugabe fut Premier ministre de 1980 à 1987, puis élu président de la République en 1987.

Malgré la proximité de l'Afrique du Sud, une opposition larvée des fermiers blancs et les difficultés économiques liées au sous- développement, il est parvenu à sauvegarder l'unité et l'indépendance du pays par une politique réaliste, au risque de faire naître chez les anciens opposants noirs au régime blanc une certaine impatience.

Les élections législatives de 1995 ont cependant apporté une nouvelle preuve de la suprématie de son parti, appelé désormais Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique.

Le président Mugabe a lui-même été élu une nouvelle fois en 1996. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Zimbabwe - une native reserve, page 5671, volume 10 Zimbabwe - le président Robert Mugabe lors de l'anniversaire de l'indépendance, en 1988, page 5671, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique amiante Commonwealth Harare Kissinger Henry Mugabe Robert Gabriel ONU (Organisation des Nations unies) primitifs (arts) - Les arts africains - Introduction Rhodésie Smith Ian Douglas Zambèze Zimbabwe Les médias Zimbabwe - carte physique Zimbabwe - tableau en bref Zimbabwe - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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