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zodiaque, n.

Publié le 14/12/2013

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zodiaque, n.m., zone du ciel située de part et d'autre de l'écliptique où se déplacent, vus de la Terre, le Soleil, la Lune et les planètes principales, sauf Pluton. Dans la civilisation mésopotamienne, les observateurs du ciel suivaient la course apparente du Soleil et des planètes visibles dans le plan de l'écliptique en fonction des étoiles qui leur servaient de toile de fond. Ce ruban d'étoiles fut regroupé et fractionné en douze (parfois treize) constellations zoomorphes et fut nommé zodiaque (ce qui signifie en grec « roue de la vie » ou « roue des animaux »). L'ordre des constellations est le suivant : Poissons, Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau. La treizième constellation est celle d'Ophicius, ou Serpentaire ; elle se situe entre le Scorpion et le Sagittaire. Du fait du léger mouvement de toupie de la Terre par rapport au pôle céleste, la direction de l'axe de la Terre par rapport aux étoiles n'est pas fixe. Cette modification entraîne un déplacement des deux points d'intersection de l'équateur céleste et de l'écliptique. Ces deux points sont franchis par le Soleil aux équinoxes ; celui du printemps, appelé point vernal, se déplace chaque année vers l'ouest par rapport aux étoiles. Ce phénomène, appelé « précession des équinoxes », fut compris au IIe siècle avant J.-C. par l'Alexandrin Hipparque, qui avait pu disposer d'observations couvrant plusieurs siècles. Le zodiaque tropique. Dès lors, on put concevoir un deuxième zodiaque, le zodiaque tropique, composé non plus de constellations, mais de douze signes. Son origine (le point zéro de l'écliptique) est forcément au rendez-vous du Soleil équinoxial, puisque c'est précisément l'équinoxe qui la définit : le Soleil franchit le premier degré du signe du Bélier quand la durée du jour croissant égale en durée celle de la nuit, autrement dit quand on passe de l'hiver au printemps. Par analogie, les noms des constellations furent reportés sur les douze signes, qui ne furent plus désormais que des zones célestes abstraites, calées par les équinoxes et les solstices. Constellations et signes des deux zodiaques conçus par l'homme n'avaient coïncidé que durant les deux millénaires où s'édifia la science des astres, en Mésopotamie, en Égypte, puis en Grèce. Au IIe siècle après J.-C., le grand spécialiste alexandrin des mouvements célestes, Ptolémée, composa deux oeuvres qui devaient faire autorité jusqu'à la révolution copernicienne : d'une part, la Grande Composition, traité d'astronomie descriptive que les Arabes rebaptisèrent l'Almageste, ou le Grand Livre ; d'autre part, le Tetrabiblos, traité d'astrologie interprétative. Dans le premier livre du Tetrabiblos - moins riche de certitudes, au dire même de l'auteur -, il est bien spécifié que, pour l'interprétation des mouvements planétaires, il convient d'adopter le zodiaque tropique des signes, calé sur les équinoxes et les solstices, et indépendant du zodiaque sidéral des constellations. Le transit du Soleil dans trois signes consécutifs correspond au passage d'un équinoxe à un solstice, ou d'un solstice à un équinoxe, et définit une saison ; celle-ci correspond à un rapport spécifique entre la durée de jour, croissante ou décroissante, et la durée de nuit, inversement croissante ou décroissante. C'est dans ce zodiaque tropique (celui familier des astrologues occidentaux) que nous vivons quotidiennement, car il structure notre temps annuel, celui du calendrier et celui de la vie civile : il est, en effet, le seul à traduire la réalité des différents modes de relation entre le Soleil et la Terre, rendus particulièrement manifestes en zones tempérées par les variations saisonnières du climat et de la végétation, avec leur c ortège de conséquences culturelles dans une société qui fut, jusqu'à très récemment, essentiellement rurale. Il faut environ 26 000 ans pour que le point vernal fasse un tour complet du zodiaque des constellations et que celui-ci coïncide à nouveau avec le zodiaque des signes. Aujourd'hui, il se situe, comme toujours et par définition, à 00 du signe du Bélier (dans le zodiaque tropique), mais se trouve en arrière de la constellation du Bélier, entre celle des Poissons et celle du Verseau (dans le zodiaque sidéral). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astrolabe astrologie Balance Bélier calendrier - La mesure de l'année Cancer Capricorne constellation décan Gémeaux heure Lion Poissons Sagittaire Scorpion sphère céleste Taureau temps - La notion physique - Historique de la mesure du temps - Chronologies et calendriers Terre - Données astronomiques - Les mouvements de la Terre - Le mouvement annuel Verseau Vierge Les livres zodiaque - l'année et les douze mois, page 5674, volume 10 zodiaque - les constellations du zodiaque, page 5675, volume 10

« cortège de conséquences culturelles dans une société qui fut, jusqu'à très récemment, essentiellement rurale. Il faut environ 26 000 ans pour que le point vernal fasse un tour complet du zodiaque des constellations et que celui-ci coïncide à nouveau avec le zodiaque des signes. Aujourd'hui, il se situe, comme toujours et par définition, à 0 0 du signe du Bélier (dans le zodiaque tropique), mais se trouve en arrière de la constellation du Bélier, entre celle des Poissons et celle du Verseau (dans le zodiaque sidéral). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astrolabe astrologie Balance Bélier calendrier - La mesure de l'année Cancer Capricorne constellation décan Gémeaux heure Lion Poissons Sagittaire Scorpion sphère céleste Taureau temps - La notion physique - Historique de la mesure du temps - Chronologies et calendriers Terre - Données astronomiques - Les mouvements de la Terre - Le mouvement annuel Verseau Vierge Les livres zodiaque - l'année et les douze mois, page 5674, volume 10 zodiaque - les constellations du zodiaque, page 5675, volume 10. »

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