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Chevaux, Ânes et Zèbre

Publié le 17/09/2013

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chevaux

Il y a quarante millions d'années, les animaux de la famille des équidés —les chevaux, les zèbres et les ânes— étaient présents sur tous les continents, à l'exception de l'Australie. De nos jours, il n'existe pratiquement plus de chevaux à l'état sauvage.

L

es équidés ont un cou et une tête allongés et des membres fins. La position des yeux autorise un large champ de vision. Grâce à leur mâchoire puissante —dotée de grandes incisives et de molaires imposantes—, ils absor¬bent d'importantes quantités de nourriture. Au cours de leur évolution, les équidés se sont adaptés à la course sur terrain mou. et l'extré¬mité de leurs longs membres s'est modifiée. Les pattes des ancêtres des chevaux étaient dotées de trois ou quatre doigts. Peu à peu, les doigts latéraux se sont atrophiés au point de ne jouer aucun rôle. De nos jours, les chevaux ne possè¬dent qu'un doigt unique terminé par un sabot qui enveloppe la dernière phalange. Cette spé-cialisation leur vaut une vitesse de déplace-ment qui leur permet d'échapper aux préda-teurs. L'âne sauvage d'Asie atteint 50 km/h au galop; des chevaux et des zèbres dépassent les 65 km/h.

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« Chevaux, Ânes et Zèbres -00 Les rayures des différentes espèces de zèbre.

De gauche à droite, le zèbre de Grévy, le zèbre de Hartmann, le zèbre de Damara et le zèbre de Grant.

Mais les individus d'une même espèce présentent une diversité de motifs aussi vaste que les empreintes digitales chez l'homme.

Y Deux zèbres étalons en train de combattre.

Généralement, la présence d'un étalon est suffisante pour éloigner un mâle du troupeau.

Quand les zèbres forment un groupe, leurs rayures se confondent et II est alors difficile pour le prédateur de distinguer une victime particulière.

Les zèbres sont classés en trois espèces (le zèbre de montagne, le zèbre de Grévy et le zèbre de Burchell, ou zèbre des plaines) chacu- ne se distinguant par la forme de ses rayures, et en sous-espèces, selon un certain nombre de caractères spécifiques.

La taille des zèbres peut varier entre 1,20 et 1,60 au garrot.

FICHE BIOLOGIQUE Les chevaux, les ânes et les zèbres appartiennent à la famille des équidés.

Sept espèces sont regroupées en un seul genre.

Taille: d'une longueur de m pour l'âne d'Afrique à une longueur de 2,75 m pour le zèbre de Grévy.

Les différentes espèces sont: Le cheval de Przewalski (Equus przewalskii) Le cheval domestique (Equus caballus) L'âne d'Afrique (Equus africanus) L'âne d'Asie (Equus hemionus) Le zèbre de Burcheil (Equus burcelli) Le zèbre du Cap (Equus zebra) Le zèbre de Grévy (Equus grevyi) Un oeil exercé saura identifier un zèbre en fonction du type de ses zébrures.

Quand un pré- dateur menace un troupeau de zèbres, ceux-ci se dispersent et il leur faut ensuite beaucoup de temps pour se regrouper.

En cette occasion, les rayures constituent certainement un signe de reconnaissance qui permet notamment aux pou- lains de retrouver leur mère.

La couleur et le camouflage On a aussi émis l'idée que les rayures pour- raient brouiller la vue des lions, mais cette théo- rie n'a jamais été prouvée.A une certaine distan- ce, et compte tenu du fait que les rayures sont d'une couleur sombre très prononcée, le trou- peau de zèbres se fond dans la savane.

En effet, leurs rayures forment une sorte d'ombre qui masque alors le contour des animaux.

Les zèbres vivent le plus souvent à découvert et ne dévelop- pent aucun comportement de camouflage actif.

Dans ces conditions, les rayures peuvent avoir une fonction plus importante, à caractère psy- chologique.

On s'est aperçu que les zèbres étaient attirés par les objets à rayures.

Ainsi, aussi déconcer- tantes soient-elles pour les humains, les rayures sont associées à la sécurité et à la survie du trou- peau.

Sous cet aspect, les zébrures constituent peut-être le lien vital qui unit les zèbres.

Les équidés sont en alerte permanente et possè- dent des sens de l'odorat et de l'ouïe très déve- loppés.

Parmi les divers moyens dont ils dispo- sent ispo sent pour communiquer entre eux, le hennisse- ment est fréquent.

Il peut servir à la jument pour appeler ses poulains ou à deux étalons lorsqu'ils se défient.

Le langage du corps joue également un grand rôle dans la communication.

Un cheval peut dilater ses naseaux pour lancer une espèce de reniflement à l'encontre d'un gêneur.

Les che- vaux he vaux savent aussi modifier leur démarche, se déplaçant de manière heurtée, l'échine anorma- lement creusée.

Un tel comportement attire l'at- tention des autres chevaux qui cherchent à en connaître la raison —ce peut être pour signaler l'arrivée d'un prédateur— et qui simultanément peuvent se préparer à fuir.

L'habitat et l'alimentation Les équidés se rencontrent aussi bien dans les zones tempérées que dans les régions équato- riales.

Bien que se nourrissant tous exclusivement de végétaux, les équidés occupent des habitats aussi différents que les forêts, la savane ou les plaines arides.Une des dernières races de che- vaux sauvages, le cheval de Przewalski, peuple les steppes de Mongolie.

Une espèce voisine, le tarpan, vivait autrefois en Europe orientale et en Asie occidentale.

Mais, victime d'une chasse impitoyable au siècle dernier, il aurait disparu.

Les équidés se nourrissent de graminées telles que les herbes, la luzerne et les roseaux.

Ils consomment également des feuilles, des bour- geons et des fruits.

L'écorce est un aliment de substitution apprécié en hiver, tandis que les racines permettent aux ânes de survivre.

Les che- vaux, he vaux, les ânes et les zèbres peuvent subsister dans des zones où la pâture est de piètre qualité '50. »

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