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Gnou

Publié le 22/02/2012

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Il est doué d'un fort mauvais caractère. Le gnou est l'une des antilopes les plus singulières d'Afrique. On ne saurait le confondre avec aucun autre animal, tant il est caractéristique par ses longues cornes curieusement recourbées vers le haut, qui lui confèrent un air diabolique.

« Le Gnou En Afrique du Sud, les gnous sont connus sous le nom de« wildebeest», ce qui signifie en afrikaans «bête sauvage».

Ces quadrupèdes à sabots, cousins éloignés du cheval et de la vache, ressemblent au buffle mais font en réalité partie de la famille des antilopes.

L e nom générique «gnou ,, est dérivé du vocable latin d 'une des espèces aujourd 'hui menacée d 'extinction , le gnou noir (Conno­ chaetes gnou).

Une légende africaine veut toute­ fois que ce nom ait été donné à ces animaux par les nomades parce que leur cri s' apparente au son « n o u » qu'ils poussent lorsqu 'ils sont rassem­ blés en groupes très importants , en particulier lors de leurs migrations massives qui ont depuis longtemps fasc iné les naturalistes.

Tout efois , s'il subsiste des dou tes sur l'origine de son nom, il n' en exis te aucun sur les caracté­ ristiques physiques du gnou.

Cet animal est doté d 'une barbe abo ndante, d 'une queue touffue et de deux cornes en forme de demi-lune qui sur­ plombent ses oreilles pointues.

Bien que ses pattes soient particulièrement minces pour un ct 0 rt poids variant entre 1 60 et 27 kg chez un adu lt e, ~ il atteint des vitesses de 80 km/h .

Chaque année, x 0 les gnous effectuent une migration aussi massive ~ que spectaculaire en compagnie d'antilopes et _ ! Les gnous n 'ont pas peur de l'eau et a n 'hésitent pas à se jeter dans les rivières qui barrent leur route lors de leur grande migration.

Ci-dessus , un groupe de gnous bleus franchit un cours d'eau tout en maintenant sa formation en ligne.

de zèbres.

Celle-ci se déro ule à l'intérieur et dans le voisin age du par c national du Serengeti qui abr ite une importante population de gnous .

Ce parc, situé au nord de la Tanzanie, est consti­ tué d'immenses plaines herbeuses semi-arides (15 000 km 2), la savane, où les arbres sont rares.

Dans cette région protégée , les zoologues et les gard iens du parc étudient les imposants mou­ vements migratoires.

En effet, la transhuman ce ann u ell e de ces qu elque deux millions d'ani­ maux se fa it au rythme des pluies et de la séche­ resse qui transf orm e les vastes pâtures fertiles en terra ins secs e t arides.

Une migration massive Entre janvier et mai , les pluies sont particulière­ m e nt abondantes dans le Serengeti.

Mais à la fin du print e mps , les temp ératures augmentent et les pluies diminuent.

Les gnous, qui jusqu 'alors se déplaçaient en groupes réduits à la recherche de nouveaux points d 'ea u ou de nourriture, com­ mencent à se regrouper ,_ se préparant ainsi à un changeme nt imminent.

A la fin du mois de mai , les troup eaux s'agitent, comme s'ils pressentaient ......

Chaque année , près de deux millions de gnous entreprennent une migration de plusieurs milliers de kilomètres.

Bien que beaucoup d 'entre eux meurent pendant le voyage, certaines espèces se reproduisent à un rythme tel que leur population a doublé au cours de la dernière décennie.. »

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