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La locomotion des animaux (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Chez certaines espèces, le mouvement se limite à quelques frémissements ; d'autres réalisent de véritables prouesses en matière de vitesse, d'agilité, d'endurance et d'efficacité. Dès que vous effleurez l'un des tentacules d'une anémone de mer, il se rétracte. Un récepteur logé dans sa peau émet un signal électrique quasi imperceptible, qui se propage le long d'un réseau de cellules nerveuses et déclenche une réaction dans une fibre musculaire. La fibre se contracte, éloignant ainsi le tentacule du stimulus inopportun. Quelques secondes plus tard, la fibre se détend de nouveau et le tentacule reprend sa position initiale.

« partie de ses segments pour pousser sa tête en avant et contracte les autres pour tirer sa queue. Les animaux dotés d'un squelette rigide ne peuvent modifier la forme de leur corps : ils utilisent le principe des musclesantagonistes.

L'épine dorsale flexible du poisson, par exemple, constitue une fondation stable pour les blocs de muscles puissantsqui s'étendent le long de chaque flanc.

En contractant l'ensemble des muscles situés à gauche, le poisson tire sa queue vers lagauche ; inversement, quand il relâche ces muscles et contracte ceux de droite, il tire sa queue vers la droite.

En contractantalternativement ces muscles, le poisson dessine un "S" ; et en déplaçant chaque foyer de contraction vers sa queue, il crée unmouvement ondulatoire qui parcourt tout son corps et le fait avancer dans l'eau.

C'est ainsi que le poisson nage. La propulsion aquatique L'eau est une matière très dense, presque aussi dense que le corps des animaux qui la traversent.

Cet état de fait a troisconséquences.

Pour se déplacer rapidement, l'animal doit posséder un corps fuselé, faute de quoi il serait contraint de dépenserune énergie considérable pour fendre l'eau.

D'autre part, l'eau "porte" l'animal et lui épargne les efforts à fournir sur terre pour setenir debout.

Enfin, comme l'eau offre une résistance importante, le mouvement le plus léger a des effets importants : c'est ainsique le poisson se projette en avant d'un simple coup de queue. Les animaux aquatiques ont recours à quatre grandes méthodes de locomotion : propulsion par expulsion d'un jet d'eau,ondulation du corps, déplacement des nageoires (nage ramée) et mouvement de type "hydrofoil". La méduse utilise essentiellement la méthode de propulsion par réaction.

En se relâchant, la cloche aspire de l'eau ; en secontractant de nouveau, les muscles expulsent l'eau et propulsent l'animal vers l'avant (ou vers le haut).

Certains mollusquesadoptent la même technique avec des effets spectaculaires : le calmar aspire l'eau dans ses cavités branchiales et la rejettevigoureusement par un orifice appelé siphon.

Le jet d'eau est si puissant qu'il parvient à propulser le calmar hors de l'eau et à luifaire parcourir plusieurs mètres dans l'air. Les ondulations parcourant le corps d'un poisson sont produites par la contraction des muscles d'un flanc et par la détentesimultanée des muscles du flanc opposé.

La colonne vertébrale se déforme alternativement et provoque une onde qui se propagele long du corps de l'animal en exerçant une force sur l'eau environnante ; cette force déplace le corps du poisson vers l'avant etsur le côté ; néanmoins, comme la résistance de l'eau est beaucoup plus importante sur ses flancs, qui présentent une surfaceétendue, que sur sa tête fuselée, le poisson se propulse vers l'avant.

Cette technique de locomotion est particulièrement marquéechez les animaux au corps allongé tels que les anguilles.

Les nageoires du poisson servent à accentuer ce mouvement, mais ellesont également d'autres fonctions.

Lorsqu'un poisson accomplit des mouvements lents et précis, il utilise ses nageoires latéralescomme des rames : il les lance vers l'avant et les ramène ensuite en arrière, de manière à déplacer des paquets d'eau.

Le poissonpeut exécuter des manoeuvres latérales ou même reculer dans des anfractuosités de rocher. Les poissons rapides utilisent leurs nageoires de façons radicalement différentes.

Les nageoires pectorales du requin, parexemple, sont profilées comme des ailes d'avion et créent un mouvement ascensionnel dans l'eau.

Ces nageoires de type"hydrofoil", qui offrent une grande surface portante, soutiennent le requin lorsqu'il nage vers l'avant, car son corps est très denseet a tendance à couler.

Chez d'autres poissons, elles constituent en outre des organes de propulsion extrêmement puissants.

Laqueue en forme de faucille du poisson-voilier, par exemple, est également profilée de cette manière.

En l'agitant rapidement àdroite et à gauche, le poisson-voilier fend les flots à une vitesse supérieure à celle de bien des hors-bord, puisqu'il atteint 100kilomètres à l'heure! Le manchot utilise une méthode identique : il nage en battant rapidement l'eau de ses courtes ailes. La propulsion terrestre Chez les animaux terrestres, qui ne bénéficient pas de la sustentation de l'eau, la locomotion est une affaire nettement pluslaborieuse.

Les animaux les moins favorisés sont sans nul doute les rampants, qui utilisent les ondes parcourant leur corpsdépourvu de membres pour se traîner sur le sol ou s'enfoncer dans la terre.

Chez le ver de terre, les ondulations engendrent despoussées et des tractions, dues à l'extension et à la contraction alternées des segments du corps.

Schématiquement, le mécanismeest le suivant : avec ses soies, le ver de terre fixe la partie centrale de son corps aux parois du trou, puis étire l'extrémitéantérieure pour la faire pénétrer dans la terre et contracte l'extrémité postérieure pour la tirer.

L'onde de contractions parcourtson corps, provoquant l'étirement et le déplacement en avant de chaque segment. L'escargot a recours à une variante plus perfectionnée du même mécanisme : il utilise le train d'ondes qui se propagent sur sa faceventrale visqueuse pour se déplacer.

Le procédé est efficace : la bave gluante de l'escargot colle les parties contractées et. »

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