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La pêche mondiale

Publié le 25/03/2012

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Les ressources vivantes de la mer sont immenses, mais l'exploitation hasardeuse dont elles font l'objet a plus de rapport avec les intérêts politiques qu'avec les besoins nutritionnels de la planète, dont les deux tiers de la population sont sous-alimentés. Depuis 1970, la pêche mondiale s'est stabilisée entre 65 et 70 millions de tonnes par an. Ce niveau a été atteint assez rapidement: les prises s'élevaient à 29 millions de tonnes en 1955 et à 53 millions en 1965. Mais cette progression ne signifie pourtant pas que nous exploitons entièrement les ressources de la mer en poissons. Le potentiel de pêche est de 100 millions de tonnes par an, sans aucun préjudice pour les ressources océaniques totales. Cette constatation semble indiquer que tout est pour le mieux dans l'indùstrie de la pêche et que la seule solution, pour ajouter 30 millions de tonnes de protéines aux ressources alimentaires annuelles, consiste à construire ....

« 1 ~ lement uniforme .

La F.A.O.

(Food and Agricultural Or­ ganization) des Nations unies a divi sé l'océan en quinze zones de pêche.

Prè s de 80 pour cent du total de 70 mil­ lions de tonnes de poissons pêchés par an proviennent de six zones seulement, à savoir le nord-oue st, le nord-est, le centre-est et le sud-est de 1 'Atlantique, le nord-ouest et le sud -est du Pacifique.

Les rai sons de cette concentration de la pêche sont complexes.

Elles comprennent le déve­ loppement des techniques de pêche, les goûts des con­ s ommateur s, et les facteurs économiq ues de production ali men taire.

Les champions mondiaux de la pêche sont le Japon et l 'U .R.S.S.

Les raisons pour lesquelle s ces deux nations ont atteint ce niveau et les moyens qu'elles ont utilisés pour y parvenir, apporteront une réponse aux questions déjà posées .

Le territoire réduit du Japon ne lui permet pa s d'assumer l'alimentation de sa population; c'est pourquoi il exploite la mer pour l'essentiel de ce qui est comestible.

Le Japonais mange six fois plus de nour­ riture marine que 1 'Américain, et la moitié des protéines comestibles viennent de la mer, contre 3 pour cent seule­ ment aux Etats-Unis.

L'U nion soviétique a dû se tourner vers la mer pour sa­ ti sfaire les besoins protéiniques d'une population ayant souffert de la disette de plusieurs moissons et pour assu­ rer son indépendance dans ce domaine.

Les deux nations ont longtemps exploité les eaux proches de leurs côtes et continuent à le faire, mais, le rendement des protéines côtières étant insuffisant, les pêcheurs japonais et russes se tournèrent vers le large .

Ils colonisèrent le monde 167. »

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