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La Protection des plantes à fleurs

Publié le 30/01/2012

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« Le Cephrelis elata est un arbrisseau ......

des régions chaudes du globe.

L'un des principaux objectifs de la protection de la nature est de préserver l'union de la flore et de la faune (c'est-à-dire la diversité biologique) présente dans tous les milieux.

La sauvegarde des plantes à fleurs est envisagée de deux façons.

L'une consiste à conserver l'habitat complet de la plante (son biotope) , l'autre à préserver telle ou telle espèce de manière isolée.

Mais même dans ce dernier cas, il s' agit en fait d 'un acte de conservation.

En effet , en sau­ vant des espèces individuelles , on protège sou­ vent dans le même temps son habitat tout entier, dans la mesure où bon nombre d'espèces végé­ tales et animales ont besoin les unes des autres pour survivre dans un milieu donné.

Un enjeu pour l'avenir La mise en place de réserves et de parcs naturels dans le monde entier a rendu possible la conserva­ tion de nombreuses plantes à fleurs dans des habi­ tats variés.

D'autre part, la reconstitution en milieu botanique d'écosystèmes tels que les déserts et les forêts humides dans les jardins britanniques royaux de Kew Gardens , près de Londres, ont per­ mis au public de prendre conscience de la néces­ sité de la protection des espèces.

Plus récente est l'idée de sites du patrimoine mondial de l'humanité qui vise à conserver des écosystèmes entiers comprenant plusieurs habi­ tats.

Lorsqu'une région de la forêt humide tempé­ rée de Tasmanie s'est trouvée menacée par un projet de barrage à la fin des années 1970 , c 'est cette solution qui a été mise en œuvre.

Le projet fut abandonné sous la pression de l'opinion publique et l a région transformée en sit e du patri­ moine mondial de l'humanité.

De nombreuses plantes endémiques (c'est - à-dire confinées dans un territoire précis) ont ainsi pu être sauvées.

La conservation des forêts humides revêt une importance capita le pour les botan istes.

En effet , bien qu'e ll es n 'occupent que 7% de la surface ter­ restre, celles-ci contiennent la moitié des espèces de plant es présentes sur la planète.

Le parc naturel des Îles Galapagos, créé en 1959 dans l'océan Paci­ fique , compte 365 espèces différentes de plantes à fleurs, arbres inclus.

Le climat hyperocéanique (absence de période de gel) du Chili permet une grande diversité végé t a le: on décèle 283 essences différentes par hectare.

On peut retrouver pareille richesse dans la plupart des forêts équator ia les.

Malheureusement, cette grande variété risque de disparaître en dépit d' une prise de conscience de l'opinion pub liqu e.

Le déboisement entraîne la disparition des plantes du fait de la destruction de leur habitat.

Les plantes endém iqu es se trouvent souvent sur des îles où, isolées des espèces cont inenta les, e lles ont pu évo luer différemment pour devenir des espèces uniqu es.

Ainsi, les Seychelles, les îles Galapagos et de la 1asmanie ont une flore endé­ mique imp ortante .

A Madagascar, 2 400 plantes sont menacées par la destruction de la forêt: parmi lesquelles l'iris doré (G/adi olus aureus) et la pervenche de Madagascar (Catharantus coria- ' Les châtaigniers sont nombreux.

Le Castanea australe croît en Australie.

ceus).

Aujourd ' hui cultivée à grande éche ll e sous serre, cette dernière est utilisée pour fabriquer d'importants médicaments contre la l eucém ie.

Une source de nourriture en voie de disparition Sur les 10 000 plantes comestibles recensées dans le monde végétal (soit une quaranta ine d' es­ pèces) , il n'en n'existe guère plus de 150 qui sont cultivées à gra nde échelle et mo ins de 30 consti ­ tuent 90% de l'alimentation de base des hommes.

La prise de conscience de cette raréfaction du capital géné tiqu e entraîne aujourd'hu i la création de banques de gènes et surtout le retour aux espèces sauvages .

Les chercheurs essayent en effet de retrouver dans la nature des plantes sauvages chez lesquelles ils pourraient récupérer certains ! Les principes actifs de nombreuses A plantes sont employés en médecine.

La pervenche de Madagascar (Catharantus coriaceus) est cultivée en serre et utilisée dans le traitement contre la leucémie.. »

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