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La Vie dans les arbres

Publié le 29/01/2012

Extrait du document

La plupart des habitants des sous-bois ont besoin

d'être rapides et efficaces, en particulier ceux qui

se nourrissent de fruits: ils passent en effet leurs

journées à la recherche d'arbres fruitiers. Les gros

animaux, tels que les chimpanzés, se déplacent

souvent sur le sol. Mais ceux qui se nourrissent

des végétaux qu'ils trouvent dans les cimes sont

plus efficaces s'il parviennent à passer d'un arbre

à l'autre sans redescendre

« D'autres animaux grimpent au moyen de leurs bras ou de leurs doigts très longs.

De nombreux oiseaux ont les pattes munies de doigts allongés et opposables qui s'enroulent autour de ce qui leur sert de perchoir.

Les pattes du caméléon se sont développées de la même façon et sont devenues de véritables organes de préhension, lui permet­ tant de s'agripper lorsqu'il rampe à l'affût de ses proies en s'aidant de sa queue tactile et musclée.

Les habitants des arbres les plus fam il iers sont les primates aux mains et aux pieds mobiles, les singes en particulier.

L'orang-outan, notam­ ment, fait usage de ses longs doigts opposab les: il peut ainsi saisir les branches avec ses quatre "mains" et se balancer de branche en branche.

L'adaptation à la vie dans les arbres la plus étonnante est celle opérée par la grenouille volante d'Indonésie (Racophorus reinwardtl) et le gecko volant (Ptychozoon) : l'extrémité de leurs doi gts comportent des coussinets collants.

Ces derniers sont munis d'innombrables ramifications qui adhèrent à la moindre irrégularité de la surface avec laquelle ils entrent en contact et ce, même sur une feuille complètement lisse.

Dans les forêts tropicales vivent de nombreux reptiles et amphi­ biens pourvus de membranes alaires ne descen- dant à terre que pour pondre leurs œufs.

Ils effec­ tuent des vols planés pour se déplacer.

Parmi ceux-ci, on rencontre de nombreuses espèces de la famille des rhacophoridés (grenouille) ainsi que le dragon volant (Draco va/ans).

Voler d'arbre en arbre La plupart des habitants des sous-bois ont besoin d'être rapides et efficaces, en particulier ceux qui se nourrissent de fruits: ils passent en effet leurs journées à la recherche d'arbres fruitiers.

Les gros animaux, tels que les chimpanzés, se déplacent souvent sur le sol.

Mais ceux qui se nourrissent des végétaux qu'ils trouvent dans les cimes sont plus efficaces s'il parviennent à passer d'un arbre à l'autre sans redescendre .

De nombreux petits animaux se contentent de courir et de sauter de branche en branche.

L'écureuil, par exemple, court jusqu' au bout d ' une fine branche et saute dans le vide pour se rattraper à celle d'un autre arbre.

Les primates, par exemple les tarsiers, ont des membres posté­ rieurs dont les tarses sont allongés, ce qui les rend aptes au saut.

Leurs doigts portent des pelotes digitales aplaties qui aident leur locomotion arbo­ ricole.

Les tarsiens se nourrissent d'insectes et de reptiles qu'ils capturent en sautant dessus pour les i Le mouton A paresseux peut passer sa vie entière dans le même arbre .

Il se déplace en s'accrochant avec ses puissantes griffes et progresse de haut en bas lentement et à son rythme d'environ 0,5 km / h.

Il lui arrive de rester des heures durant accroché à une même branche , sans faire le moindre mouvement.

Les coussinets ~ adhésifs couvrant les doigts de cette grenouille arboricole lui permettent de saisir les pet ites branches ou bien les brindilles.

CelltH:i est à même d 'effectuer de longs sauts , atteignant parfois jusqu 'à 36 fois la longueur totale de son corps.

"' immobiliser.

Ils ont en outre de grands et gros yeux qui leur donnent une vision binoculaire et leur permettent une estimation correcte des dis­ tances.

Ce genre de vision est d'ailleurs très cou­ rant chez les animaux vivant dans les arbres.

De nombreux primates ont exploité une tech­ nique très différente.

Au lieu de courir et de sau­ ter, ils se pendent par les bras et se balancent de branche en branche, d'arbre en arbre.

Les plus doués en la matière sont les gibbons dont les membres antérieurs très développés et musclés sont plus longs que leurs membres postérieurs .

Leurs pouces des mains et des pieds sont insérés assez bas par rapport aux autres doigts ce qui leur permet une meilleure prise des branches.

Se déplacer dans les airs ~ Bondir et se balancer d'une branche à l'autre, c: requiert un effort et une forte dépense d'énergie ~ de la part de l'animal.

En effet , il lui faut se jeter en ~ l'air et non se laisser tomber dans le vide .

Certains ~ animaux ont contourné le problème en créant ~ une membrane qui relie leurs pattes et leur permet tf, de planer.

Le lémur volant fait partie des plus spec­ ê taculaires: grâce à une membrane de peau (pata­ OW!lo-.- ........

"" gium ) reliant le cou à ses membres antérieurs puis i L'écureuil parvient ces derniers aux membres postérieurs et enfin à sa A à s ' accrocher queue, il peut effectuer des vols planés.

Il peut le long des troncs , donc «voler>> vers une branche plus basse et, lor.s- la tête en bas , qu 'il atterrit sur une autre branche, il utilise ses grâce à ses griffes puissantes griffes pour s'accrocher au tronc puis tranchantes.

monter tout en haut de l'arbre et continuer ainsi sa Il peut franchir des fossés très larges .

progression d 'arbre en arbre.

Pendant ses sauts , Certains oiseaux des forêts se comportent de il écarte ses pattes la même façon.

C'était notamment un phénomène et plane en se courant chez les oiseaux préhistoriques.

Tout e- gouvernant à l'aide fois , la plupart des oiseaux de notre époque du mouvement volent véritablement en battant des ailes, ce qui de sa queue touffue .

leur confère un vol plus puissant et plus contrôl é.. »

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