La zoologie (Faune et Flore)

« - 1694), fondateur de l'anatomie microscopique, met-il à jour l'existence des helminthes (vers parasitaires) en effectuant sesrecherches sur le tissu humain, tandis que Antonie Van Leeuwenhoek (1632 - 1723) crée la microbiologie.

Globalement, leschercheurs n'hésitent plus à mettre en commun leurs connaissances, et leurs résultats font l'objet de publications fort nombreuses.À la fin de ce siècle, le naturaliste anglais John Ray (1627 - 1705), précurseur de Carl von Linné, précise la notion d'espèce ens'appuyant sur une observation objective (caractères anatomiques) des animaux.

C'est également au XVII e siècle qu'ont lieu les premières tentatives d'études scientifiques de la psychologie animale et du comportement. Le triomphe du rationalisme Avec le XVIII e siècle, le siècle des Lumières, les philosophes et les savants se libèrent totalement du joug de la religion.

C'est l'avènement du scientisme et du rationalisme.

Époque durant laquelle les grandes questions biologiques sur la reproduction, lafécondation, la régénération et le développement trouvent réponse.

Le Suédois Carl von Linné (1707 - 1778) est le premier àproposer une classification des espèces animales et végétales.

Pour ce faire, il adopte une nomemclature binaire consistant àdésigner chaque animal par un double nom : le genre et l'espèce.

La rigueur méthodologique avec laquelle il procède élèvedésormais la zoologie au rang de science.

L'inventaire de la faune de l'époque s'est considérablement étendu car, alors mêmequ'Aristote ne connaissait guère plus de quatre cents animaux différents, Linné en répertorie plus de quatre mille quatre cents,qu'il divise dans son Systema naturae en six classes : quadrupèdes ; amphibiens ; poissons ; insectes ; oiseaux et vers.

Puis s'illustre à son tour le naturaliste français Buffon (1707 - 1788) qui publie une Histoire naturelle en 44 volumes.

Au XIX e siècle, Lamarck (1744 - 1829) propose un Tableau du règne animal dans lequel il distingue quatorze classes d'animaux, et une Philosophie zoologique dans laquelle il est le premier à parler d'évolution des êtres vivants, puis à utiliser le terme de biologie pour désigner l'étude scientifique des êtres vivants.

Pendant ce temps, son contemporain Georges Cuvier (1769 - 1832) associel'étude des fossiles à ses recherches, et devient ainsi le fondateur de la paléontologie animale. Quant à Charles Darwin (1809 - 1882) et Alfred Russell Wallace (1823 - 1913), ils enrichissent la zoologie de la notion desélection naturelle des espèces et de leur dynamique (s'opposant ainsi au fixisme de Linné).

Après l'apparition des travaux deHenri Milne-Edwards (1800 - 1885) dans le domaine de l'embryologie, de Claude Bernard (1813 - 1878) dans celui de laphysiologie animale, et d'Ernst Haeckel (1834 - 1919) dans celui de l'évolutionnisme, la zoologie, science globale, donnenaissance à de multiples disciplines extrêmement spécialisées qui vont s'individualiser durant le siècle suivant. La multiplication des sciences animales Au cours du XX e siècle, les classifications modernes, évolutives, qui mettent en évidence l'apparition dans le temps des différentes espèces, leur filiation (phylogenèse), succèdent aux anciennes.

Les politiques ne sont pas en reste.

Ils permettent,grâce à l'augmentation des dotations publiques, de favoriser l'essor d'un grand nombre d'instituts de recherche et de muséums. Certaines branches, telles l'écologie (étude des rapports des êtres vivants avec leur milieu naturel) et l'éthologie (étude ducomportement des animaux), deviennent des sciences à part entière.

D'autres recherches s'attardent davantage sur l'étude degroupe, par exemple l'entomologie (étude des insectes), la myrmécologie (étude des moeurs des fourmis), l'ornithologie (l'étudedes oiseaux), la malacologie (étude des mollusques), la mammalogie (étude des mammifères), l'ichtyologie (étude des poissons),l'herpétologie (étude des amphibiens et reptiles)... C'est d'abord l'apogée de l'archéologie, cette science qui, par la mise au jour de vestiges humains et animaux, permet d'étudier lescivilisations antérieures et de les dater.

D'autant que de nouvelles techniques telles que la datation au carbone 14 permettentd'authentifier avec un minimum d'erreur les restes d'ossements et de peau des cinquante derniers millénaires.

L'archéologie anotamment permis de mettre en lumière les espèces animales précédemment disparues telles que le grand pingouin, le lion del'Atlas, le dodo, ou le grand moa. Vient ensuite l'écologie, cette "science de l'habitat" qui définit les rapports étroits entre les êtres vivants et leur milieu.

Lesécologistes se sont tout spécialement intéressés aux migrations et aux dynamismes des populations animales.

Parallèlement, ledéveloppement des études scientifiques sur la psychologie animale et le comportement a fait éclore l'éthologie.

Cette science desmoeurs animales permet alors de comprendre, par exemple, les rapports sociaux qu'entretiennent les fourmis ou les abeilles.

Àl'instar des Autrichiens Karl von Frisch (1886 - 1982), qui parle d'un "langage" des abeilles, et Konrad Lorenz (1903 - 1989),qui met en lumière les notions d'acquis et d'inné ou la hiérarchie qui existe chez les oiseaux, les zoopsychologues permettant deréaliser des avancées notoires dans la compréhension du monde animal. Dernièrement, c'est le domaine de la génétique animale qui a suscité le plus d'intérêt et de passion.

Il est clair que cette branche a. »