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L'avenir de la pêche

Publié le 25/03/2012

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Trop de bateaux prennent trop de poissons: comment mettre fin à cette crise? Comment peut-on concilier le fait que certaines étendues océaniques seront bientôt condamnées à devenir des déserts marins avec le fait qu'il existe, d'autre part, 30 millions de tonnes de poissons par an qui ne subissent aucun dommage? Pour répondre à cette question, il faudrait changer les préférences des consommateurs. En d'autres termes, nous devons apprendre à choisir des poissons différents. Le terme "préférence du consommateur" doit être pris au sens large. Dans les pays en voie de développement, où le taux en protéines est très réduit, les populations devraient abandonner leurs traditionnelles habitudes alimentaires et se familiariser avec les riches protéines marines, qui offrent de nombreux avantages....

« deux t~rribles "guerres de la morue" avec le Royaume­ Uni, des canonnières placées de chaque côté jouant au jeu dangereux du chat et de la souris.

L'Islande deman­ dait la cessation de l'exploitation et le retour des chalu­ tiers britanniques dans leurs ports, tandis que la Grande­ Bretagne demandait la protection de son droit de pêche qui lui était contesté.

Les exigences proclamées par l'Islande en vue de renfor­ cer son action furent un bon exemple de la façon dont les poissons devenaient les victimes d'une attaque entre cha­ lutiers .

Un des dangers de la surexploitation est indiqué par la réduction de l'âge moyen des poissons pêchés.

Des scientifiques islandais démontrèrent qu'en 1938, les mo­ rues de plus de dix ans constituaient 35 pour cent de la pêche globale de cette espèce en Islande.

En 1948, les zo­ nes ayant été abandonnées durant la Seconde Guerre mondiale, ce pourcentage atteignit 62 pour cent.

Puis vinrent les grands chalutiers.

En 1968, la proportion des morues de plus de dix ans passa à 4 pour cent, en 1971 à 3 pour cent et, en 1976 , à 2 pour cent.

L'imposi tion de zo­ nes de pêche exclusives signifie que les flottes internatio­ nales de pêche devaient s'éloigner davantage des côtes, ce qui veut dire qu'elles devaient travailler toujours plus loin des côtes et rechercher de nouvelles espèces dans de nouvelles zones.

Des flottes venant du Japon, d'Union soviétique, d'Europe de l'Est et d'Espagne parcoururent les zones poissonneuses au large de l'Argentine et de l'Afrique du Sud, et pénétrèrent plus profondément dans l'océan Pacifique.

Elles se rapprochent également de plus en plus de l'Antarctique pour trou ver le krill, ce crustacé planctonique long de sept centimètres, qui est la principale nourriture des grandes baleines.

A la suite du massacre des baleines , on estime qu'il doit rester en théo­ rie plus de 100 millions de tonnes de ces petits crustacés di sponibles pour la pêche.

125 000 tonnes ont déjà été prises .

Ce s animaux ont un goût tellement prononcé qu' il est impossible de les présenter sous leur forme naturelle, mais ils pourraient être traités avec des protéines , sous forme de concentré ou de nourriture animale.

Certains pa y s, surtout l'Union soviétique et le Japon, recherchent activement les endroits les plus riches en krill.

On dit mê­ me avec une certaine ironie qu'ils profitent de l'extinc­ tion proche des grandes baleines pour disposer de ce vaste potentiel.

A gauch e: Un e canonni ère is landai se lan ce un a vertisse ment à un chaluti er britanniqu e durant la "guerre d e la moru e" en 1958 , lor squ e l'Island e impo sa un e limit e de 12 mill es marin s pour la p êche dan s l 'Atlantiqu e N ord .

L es ann ées 1970 fur ent le th é â­ tre de nouv eau x affr ont ement s, apr ès l'imp osition d'un e limit e de 100 mil­ les.

185. »

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