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Le papyrus

Publié le 07/11/2014

Extrait du document

De cette grosse racines partent verticalement de lon­gues tiges de 2 à 5 m de hau­teur, dont la base élargie est couverte d'une gaine brune et qui se terminent par une large tête en forme d'ombelle.

Cette tige, avec laquelle les Égyptiens fabriquaient le pa­pier, a quelques centimètres d'épaisseur ; elle est entière­ment lisse, luisante, d'un beau vert, souple et de section tri­angulaire (avec des angles ar­rondis), ce qui lui permet de mieux résister au vent sans plier ou se casser. Ses fibres, et surtout son écorce, qui per­met de fabriquer des corda­ges très solides, sont extrême­ment coriaces. Au sommet de la tige, la tête, qui mesure une soixantaine de centimè­tres de largeur, est composée d'une centaine de rayons. Ce sont en fait des sortes de feuilles cylindriques, brunes à la base, puis vertes. Ces feuil­les, très fines et assez molles, sont divisées en trois parties, toutes de même longueur et disposées en parasol ou en demi-sphère. Quand la plante fleurit, en été, des petits épis de 1 ou 2 cm poussent sur cha­cun de ces rayons, et la cheve­lure entière se couvre de pe­tites boules jaunes.

Le cyperus égyptien

E

 

n dehors de la fabrication du papier, les Égyptiens utilisaient le Cyperus papyrus pour une foule d'autres usa­ges, mais ils employaient aussi des espèces voisines. Au Ille siècle avant J.-C., le savant Théophraste fait allusion à deux d'entre elles « A vrai di­re, le nombre total des plan­tes comestibles d'Égypte est

« due pour augmenter le débit du Nil en été .

Dans le sud des États-Un is , où il a été intro­ duit comme plante ornemen­ tale, il s'est échappé des bas­ sins où on le cultivait et a en­ vahi de vastes zo nes de maré­ cages, supplantant la végéta­ tion indigène , en Floride, en Louisiane et en Californie .

De deux à cinq mètres de hauteur L es racines du papyrus, qui poussent horizontalement (ce sont des « rhizomes »), ressemblent à des petites souches de bois épaisses et brunes de la grosseur du poi­ gnet.

Ces racines rejettent de tous les côtés des centaines de radicelles qui s'en foncent dans l a vase, assurant à la plante, soumise aux courants et au vent, une bonne stabi­ lité .

De cette grosse racines partent verticalement de lon­ gues tiges de 2 à 5 m de hau­ teur, dont la base élargie est couverte d'une gaine brune et qui se terminent par une large tête en forme d'ombelle .

Cette tige, avec laquelle les Égyptiens fabriquai ent le pa­ pier, a quelques centimètres d'épaisseur ; elle est entière­ ment lisse , luisante, d'un beau vert, souple et de section tri­ angulaire (avec des angles ar­ rondis), ce qui lui permet de mieux résister au vent sans plier ou se casser .

Ses fibres, et surtout son écorce, qui per­ met de fabriquer des corda­ ges très solides , sont extrême­ ment coriaces .

Au sommet de la tige, la tête, qui mesure une soixantaine de centimè ­ tres de largeur, est composée d'une centaine de rayons .

Ce sont en fait des sortes de feuilles cylindriques , brunes à la base, puis vertes .

Ces feuil­ les, très fines et assez molles, sont divisées en tro is parties, toutes de même lon gueur et disposées en parasol ou en demi-sphère .

Quand la plante fleurit, en été, des petits épis de 1 ou 2 cm poussent sur cha­ cun de ces rayons, et la cheve­ lure entière se couvre de pe­ tites boules jaunes.

Le cyperus égyptien E n dehors de la fabr ication du papi er, les Égyptiens utilisaient le Cyperus papyrus pour une foule d'autres usa­ ges, mais ils employaient aussi des espèces voisines.

Au Ill" siècle avant J.-C., le savant Théophraste fait allusion à deux d'entre elles :« A vrai di­ re, le nombre total des plan­ tes comestibles d'Égypte est. »

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