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LE TIGRE DE SIBERIE

Publié le 04/02/2019

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sent essentiellement de glands, ont vu leur population chuter considérablement, obligeant le tigre de Sibérie à se tourner vers d’autres proies. Il n’est donc pas rare de le voir rôder autour des fermes dans lesquelles il s’attaque au bétail domestique, à la volaille ou encore aux chiens.

 

Si la taille du tigre de Sibérie le place parmi les animaux les plus grands et les plus imposants, il n’en demeure pas moins discret et insaisissable. Tapi dans la pénombre d’un bois et capable de l’immobilité la plus complète, il peut se tenir à proximité d’un homme sans que celui-ci ne s’en aperçoive. Les couleurs de son pelage lui assurent un excellent camouflage. Il est même arrivé qu’un tigre s’installe dans un bosquet à moins de 100 mètres d’un arrêt d’autobus à Vladivostok et que personne ne s’en aperçoive. Ce n’est qu’après la disparition de plusieurs chiens que l’on a découvert la présence, dans la région, d’un mâle de quatre ans.

Le tigre de Sibérie a beau être le symbole de la ville de Vladivostok, cela ne lui a pas sauvé la vie pour autant. Les habitants des environs, effrayés par ses exploits, ont exigé que l’animal soit abattu.

 

La vie de famille

 

C’est à la femelle que revient la tâche d’élever les petits. Il est en outre extrêmement rare de voir un mâle en compagnie d’une femelle, excepté lors des périodes de reproduction.

 

La durée de gestation de la tigresse est d’environ trois mois et demi. Au bout de cette période, la femelle s’installe généralement dans un endroit bien abrité, au fond d’une épaisse forêt, où elle

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! La tendresse qui émane de ce cliché a d'une tigresse portant son petit à même la gueule ne diminue en rien le caractère redoutable de cet animal.

sent essentiellement de glands, ont vu leur popu­ lation chuter considérablement, obligeant le tigre de Sibérie à se tourner vers d'autres proies.

Il n'est donc pas rare de le voir rôder autour des fermes dans lesquelles il s'attaque au bétail domestique, à la volaille ou encore aux chiens.

Si la taille du tigre de Sibérie le place parmi les animaux les plus grands et les plus imposants, il n'en demeure pas moins discret et insaisissable.

Tapi dans la pénombre d'un bois et capable de l'immobilité la plus complète, il peut se tenir à proximité d'un homme sans que celui-ci ne s'en aperçoive.

Les couleurs de son pelage lui assurent un excellent camouflage.

Il est même arrivé qu'un tigre s'installe dans un bosquet à moins de 100 mètres d'un arrêt d'autobus à Vladivostok et que personne ne s'en aperçoive.

Ce n'est qu'après la disparition de plusieurs chiens que l'on a décou­ vert la présence, dans la région, d'un mâle de quatre ans.

FICHE BIOLOGIQUE Le tigre de Sibérie (Fbnthera tigris altaica) est un mammifère appartenant à l'ordre des Carnivores et à la famille des Félidés.

longueur de la tête et du bulle :ISO à 250 cm.

Poids : les mâles sauvages pèsent généralement entre 250 et 320 kg, mais certai ns témoignages font état d'animaux dont le poids atteignait 380 kg.

la femelles sont plus pedtes.

Les tigres de Sibérie se reproduisent ..,.._ en captivité.

De nombreux zoologues estiment que c'est la seule façon de préserver cette espèce de l'extinction.

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Le tigre de Sibérie a beau être le symbole de la ville de Vladiv ostok, cela ne lui a pas sauvé la vie pour autant.

Les habitants des environs, effrayés par ses exploits, ont exigé que l'animal soit abattu.

La vie de famille C'est à la femelle que revient la tâche d'élever les petits.

Il est en outre extrêmement rare de voir un mâle en compagnie d'une femelle, excepté lors des périodes de reproduction.

La durée de gestation de la tigresse est d'envi­ ron trois mois et demi.

Au bout de cette période, la femelle s'installe généralement dans un endroit bien abrité, au fond d'une épaisse forêt, où elle donnera naissance à deux ou quatre petits.

Ces derniers ne seront allaités que très peu de temps: très rapidement, la mère leur rapporte de la vian­ de.

La tigresse est plus sociable que le tigre; elle garde ses petits auprès d'elle pendant environ deux ou trois ans, jusqu'à ce qu'ils soient suffi­ samment puissants et habitués aux techniques de chasse de l'espèce.

Durant cette période, la petite famille chasse en groupe, çouvrant des territoires de 15 à 20 km2 environ.

A mesure que les petits grandissent, ils se dispersent progressivement, à la recherche de leur propre territoire.

Les rapports avec l'homme Théoriquement, les lois russes garantissent une protection totale aux tigres de Sibérie.

Cependant, depuis le démantèlement de l'URSS, les compa­ gnies étrangères d'exploitation du bois, qui jus­ qu'alors n'avaient pas le droit de couper d'arbres dans cette région, ont défriché quatre millions d'hectares de forêt.

Cette activité est liée aux rela­ tions commerciales nouvellement établies entre la Russie, le Japon, la Corée et la Chine.

Les Japonais et les Coréens sont accusés d'enfreindre les lois nationales de protection de la nature en opérant une véritable déforestation.

En réalité, ce sont les habitants de la région de l'Oussouri eux-mêmes qui passent outre ces lois.

Le braconnage y est devenu monnaie courante.

Les peaux de tigre ainsi que leurs os font l'objet d'un commerce organisé et lucratif, qui tend à devenir de moins en moins clandestin.

La protection Il est difficile d'évaluer avec précision le nombre de tigres de Sibérie toujours en vie.

Il y a quelques années, la population s'était stabilisée autour de deux mille individus.

Aujourd'hui, l'espèce semble menacée par la médecine traditionnelle chinoise, notamment, qui utilise divers attibuts du tigre pour confectionner des remèdes.

Le seul moyen de sau­ ver l'espèce serait d'élever des tigres de Sibérie en captivité où ils se reproduisent très bien.. »

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