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Les acariens

Publié le 15/09/2013

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acariens

Les acariens de cet ordre, souvent terrestres, ont des poils sans actinopiline.

Ce sont des acariens elliptiques, aplatis, mesurant environ 1 mm. Leurs chélicères modifiées en pinces leur permettent de capturer des collemboles, des nématodes ou d'autres acariens.

 

Les larves se déplacent sur différents insectes, comme des bousiers ou des frelons. Les adultes eux, vivent dans le sol, dans des nids de guêpes ou de rongeurs. Ils sont fréquemment utilisés en lutte biologique intégrée. D'autres gamases sont phytophages, comme citât, cassidea (0,9 mm), qui vit dans les litières de feuilles de hêtre où il se nourrit d'algues microscopiques.

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« cependant que le mâle ne se nourri sse pas, ou très peu, ou bien qu'il reste plusieurs mois sur son hôte , de manière très discrète.

Outre quelques infections locales , les tiques peuvent tran smettre à leurs hôtes plusieurs agents pathogènes.

Parmi eux, les bactéries responsables de brucelloses (fièvre de Malte pouvant déboucher sur une septicémie) ou de la maladie de Lyme (1 000 cas par an en France), les virus responsables de la peste porcine ou de méningites, les rickettsies responsables de la fièvre pourprée des Rocheuses et de la fièvre boutonneuse de Méditerranée, ou enfin les piroplasmes, protozoaires parasites des globules rouges (la pirop\asmose atteint surtout les animaux domestiques ).

Les risques de contamination dépendant de la durée du contact, il est fortement conseillé de retirer les tiques le plus rapidement possible tout en évitant que leur rostre ne se casse et ne reste dans la peau.

*·ŒiiMMŒii!H C'est un ordre très hétérogène .

Ses membres présentent de l'actinopiline dans leurs poils et plusieur s organes dont la fonction nous reste mal connue (comme des verrues génitales).

DÉMO DICIDÉS Ces acariens vermiformes présentent la particularité de vivre dans le système pileux des mammifères.

Demodex fol/iculorum (mesurant jusqu'à 0 ,5 mm), par exemple, peut s'installer dans les glandes sébacées de l'homme.

TROM BIDIONS Chez la très vaste fami lle des trombididés, les adultes (0,5 à 4 mm) se nourris sent, selon les espèces, de chenilles, de pucerons ou d'autres acariens.

Leurs larves, en particulier celles de l'aoûtat (Thrombic ulum autumna lis), parasitent les vertébrés.

Au début de l'été , ces larves , nombreuses dans l'herbe, peuvent devenir le cauchemar des pique­ niqueurs .

Elles enfoncent leurs chélicères dans la peau et y injectent une salive digestive avant d'absorber les liquides produits .

La plaie progresse en profondeur comme une aiguille et provoque, après le départ de l'aoûtat, de vives démangeaisons .

ACARIENS AQUATIQUES Les Hydrachne lles ressemb lent à des vers ou à de petits globules vivement colorés pouvant être de couleur rouge , orange ou verte.

Elles vivent le plus souvent en eaux douces , parfois dans les eaux stagnantes, ou au contraire dans les eaux thermales et minéralisées .

Elles ont une extraordinaire tolérance aux écarts de température, supportant des écarts quotidiens de plusieurs dizaines de degrés.

Certaines espèces peuvent vivre dans des eaux atteignant les 58° C.

Marcheuses ou nageuses , elles se nourrissent de végétaux ou, plus souvent, de petits crustacés ou de larves de diptère dont elles régulen t fortement les populations .

Comme elles sont plus petites que leurs proies, elles doivent les affaiblir par des morsures répétées ou les l•• ii -llÏÏ Ï attaquer en groupe.

Celles du genre Piana , qui dépassent juste le millimètre, se rassemblent ainsi pour attaquer les larves de moustiques dans les eaux peu profondes , de même que celles de Limnochares aquatica dans les tourbières .

Leur cycle de développement est complexe, mettant en jeu diverses interaction s avec des hôtes invertébrés.

Les larves du genre Arrenurus s'introduisent sous les fourreaux alaires des larves de libellule .

Lorsque celles-ci sortent de l'eau pour se nymphoser, les Hydrachnelles se fixent sur les nervures alaires ou sur le thorax de l'adulte grâce à leurs pièces buccales .

Il s'agit d 'une simple phorésie puisque la larve ne profite de la libellule que pour se déplacer.

Dès que celle-ci rejoint l'eau , l'acarien se détache de son hôte et se métamorphose en larve prédatrice .

Dans d'autres cas, l'insecte sert non seulement de véhicule mais aussi de garde-manger.

Certaines larves parasitent les gerris, les moustiques adu ltes, mais aussi de nombreux arthropodes qu'elles attendent sur les plantes émergées .

Les larves d'Hydrachna geographica, acarien aquatique géant (5 à 8 mm) , se développent sur les dytique s ou sur les nèpes, dans lesquels elles émettent des prolongements ramifiés pour s'alimenter.

Enfin, certaines de ces larves vivent sur les branchies de mollusque s.

L'alternance de phases phorétiques (ou parasitaires) et de phases prédatrices est parfois doublée d'une alternance de générations, avec pontes d'hiver et pontes d'été.

Cela permet aux Hydrachnelles de survivre à l'assèchement des points d'eau temporaires et de conquérir ainsi de nouveaux milieux.

Les Halacaridés, majoritairement marins et carnassiers, sont uniquement marcheur s.

Étant inaptes à la vie aérienne, leur domaine s'étend du niveau du rivage (où certaines espèces sucent les algues vertes) jusqu 'à une profondeur de 4 ooo mètres .

ACARIENS PHYTOPHAGES Les Tétranyques ou " araignées rouges » sont de redoutables phytophages : ils tissent une toile de soie sur les végétaux dont ils aspirent la sève grâce à leurs chélicères modifiées en stylet.

Un bon exemple est celui de Epitetranychus urticae (0,2 à 0,4 mm ) qui attaque les plantes de serre et d'appartement.

Leurs prédateurs naturels sont des insectes (panorpe s) et des acariens de la famille des Phytoxidés .

Les membres du genre Eryaphyes vivent à \'intérieur des galle s, manifestations épidermiques caractéristiques de la réaction d e défense de multiple s espèces végétales à l'attaque d 'un parasite.

Un exemple parlant est celui de Eryophye s vitis (0,16 à 0,22 mm), responsable du court-noué de la vigne .

En recroquevillant les feuilles il provoque d'importants dégats pouvant entraîner jusqu'à 30 % de diminution de sa productivité .

D'autres s'attaquent aux peupliers , prunelliers, pommiers, tilleuls , érables, jeunes tiges des pins , etc.

PARASITES DES ABEIUES Deux des pires ennemis des apiculteurs sont des acariens parasites .

La femelle de la « mite trach éale » Acarapis woodi (0,1 mm), pénètre dans les trachées des abeilles de moins de cinq jours et, de là, éventuellement dans ses sacs aériens.

Une fois à \'intér ieur, la mite donne naissance, en moins de quinze jours , à une nouvelle générat ion.

Adultes et larves se nourrissent d 'hémolymphe, affaiblissant l'abeille et lui rendant la respiration difficile .

D'autant que leur salive toxique peut provoquer chez elle une septicémie.

Les insectes atteints n'arrivent plus à voler et, dans les cas extrêmes, la colonie tout entière peut être détruite.

Le parasite , pour sa part , meurt en quelques heure s lorsqu 'il n'est pas à l'intérieur de l'abeille.

Un acarien plus dangereux encore, le varroa (Varroa jacobsom) , sévit en France dep uis 1982 .

C'est une espèce originaire d'Asie du Sud-est, où elle parasite l'abei lle résistante Apis cerena .

Celle-ci a malheureusement migré vers l'Europe en s'adaptant à notre familière Apis me/litera.

La femelle , qui fait environ 1 mm , est assez plate pour s'insinuer entre les plaques ventrales de l'abeille et la piquer au niveau de ses fines membranes inter segmentaires .

Mais c'est surtout dans le couvain que le varroa fait des dégâts .

La femelle, qui s'y laisse porter , pond à \'intérieur de l'alvéole des œufs qui donnent naissance à quelques mâles et à une multitude de femelles .

Ces mâles vivent aux dépens de la larve d' apis puis de la nymphe de \'abeille , tout en ne cessant de se reproduire .

Les chélicères du mâle étant modifiées pour \'acco uplement , elles ne lui permettent pas de se nourrir une fois que \'abeille a quitté son alvéole.

Seules les femelles fécondées peuvent survivre et propager l'espèce .

Les ruches atteintes donnent naissance à des abeilles déformées, aux ailes atrophiées qui, par conséquent, dépérissent rapidement.

Pour l'heure, il n'existe aucun traitement véritablement efficace et qui ne laisse pas de résidu dans le miel.

ACARIENS DÉTRITIVORES lis appartiennent le plus souvent à la famille des Tyroglyphidés .

Jusqu'au XVII' siècle Tyroglyphus cira était le plus petit organisme connu, mesurant 0,6 mm .

C'est le ciron des " Pensées » de Blaise Pascal, qui fourmille sur la croûte du Cantal, de la tomme de Savoie, de certains jambons crus et de saucissons secs.

Contrairement à Tyroglyphus farinae , qui se nourrit de farine ou de céréales, et aux Glycyphagidés , qui préfèrent les produits sucrés (Clycyphagus domesticu s, 0,4 mm), Tyraglyphus ciro fait peu de dégats .

Dermatophagoides pteronyssus est « l'aca rien des poussières », familier à tout allergologue.

Il mesure 0,35 mm et se nourrit de squames, de pellicules et de déchets de peau que nous perdons (au rythme de 3 g/j).

Son milieu de prédilection est un substrat fibreux à 24 •c et à 75 % d 'humidité relative .

li trouve donc des conditions idéales à la surface de nos oreillers et de nos matelas (surtout s'ils contiennent aussi la moisissure Aspergillus penicilloides).

Un seul gramme de poussière de matelas peut contenir entre 2 000 et 15 000 acariens ! Ses déjections sont de la taille d'un grain de pollen.

Flottant dans la poussière , elles sont responsables des très connues " allergies à la poussière » de certains asthmatiques (tout comme les " allergies aux chats » ont pour cause les déjections des acariens vivant sur les chats).

Notons que nos matelas abritent souvent un autre acarien, Cheyletes eruditus (0,75 mm) qui, muni de redoutab les pinces, capture les Dermatophagoides.

SARCOPTE S Leurs chélicères broyeuses se terminent par une pince qui permet à certaines espèces de se fixer dans le plumage des oiseaux.

Le plus connu mais aussi l'un des rares acariens à être parasite permanent est Sarcoptes scabiei, le vecteur de la gale de l'homme .

La femelle se déplace sous la peau pour y pondre des œufs provoquant ainsi d'atroces démangeaisons.

Ses larves y grandissent et s'y reproduisent.

La gale se transmet par contact prolongé (rapports sexuels, draps de lit , étoffes souillées).

Napoléon lui-même fut contaminé en 1793 par les vêtements d'un canonnier au siège de Toulon .

Chats , chiens, chevaux et moutons peuvent également être atteints par des variétés de gales.

0RIBA TES Les oribates font partie du seul groupe d'acariens à ne contenir aucun parasite.

lis sont globuleux, minuscules (entre 0,3 et 1,6 mm) et possèdent un tégument très dur, d'où leur surnom d'« acariens cuirassés ».

Certains peuvent s'enrouler complètement en bou le, d'autres possèdent des boucliers latéraux destinés à protèger leurs pattes .

Leurs larves se dissimulent parfois en couvrant leur dos d'une couche de détritus, comme celle d 'Oribata geniculata (1 à 1,5 mm).

Leur rôle écologique est indispensable car ils se nourrissent de débri s organiques qu'ils émiettent.

facilitant de cette façon leur assimilation par les micro­ organismes du sol.

Ils constituent jusqu'à 90 % de la microfaune de l'humus forestier , avec des densités pouvant atteindre 400 000 individus au m ' (contre 10000 pour l'ensemble des autres acariens).

Cycle du Sarcoptes scabei hominis chez l'homme •om"'"'OO" ;@ ...

Accouplement ® Individu parasité épiderme Enfouissement de 1-2mm1 jour Ponte de 3-5 oeufs 1 jour. »

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