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Les animaux nuisibles (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 15/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

mouton, bénéficie de l'activité humaine, qui met à sa disposition des troupeaux moins farouches et plus abondants, tout en luttant contre ses prédateurs et ses concurrents : aigles, lynx, ours notamment. Au lieu d'aurochs, il trouve des vaches, au lieu de sangliers, des cochons. Peu reconnaissant, à partir du Haut Moyen Âge, le loup croque aussi le porcher (la dernière victime française remonte à 1914). La lutte est officiellement lancée contre lui dès 813, par le capitulaire de Charlemagne, qui institue des « luparii », ancêtres des lieutenants de louveterie. Nuisible par excellence, le loup doit être exterminé. On peut considérer comme une preuve du succès de cette campagne le fait qu'il est aujourd'hui protégé partout en Europe (sans avoir malheureusement perdu son goût pour le mouton).

 

Autre espèce à profiter de conditions nouvelles, le goéland argenté (Larus argentatus) était au bord de

 

 

La corneille noire (Corvus corone) 

pille les céréales, les cerises et les nids d'autres oiseaux. Le corbeau freux (Corvus frugilerus) peut occasionner des dégâts considérables sur les semis, notamment de maïs.

 

Nuisibles pan importation

 

L'histoire présente peu d'exemples d'introductions volontaires ayant abouti aux résultats escomptés : les écosystèmes sont trop complexes et les capacités d'adaptation des nouveaux arrivants parfois sous-estimées. Ainsi la mangouste, introduite aux Antilles

pour exterminer les serpents, se reconvertit ensuite dans la volaille. L'exemple le plus célèbre d'importation calamiteuse est le lapin en Australie.

 

Il existait un précédent historique.

 

Sous l'empereur Auguste, les lapins introduits aux îles Baléares en avaient dévasté la végétation, affamant les populations. Le cas australien est encore plus frappant : en 1859, vingt-quatre lapins furent importés dans l'État de Victoria, dans le sud-est de l'Australie. Certains s'échappèrent et trente ans plus tard, ils étaient vingt millions. Dans ce nouveau milieu, la plupart des prédateurs avaient en effet déjà été éliminés par les éleveurs, craignant pour leurs moutons.

 

Les lapins mangèrent donc sans souci toute l'herbe destinée aux moutons. Désespérant d'en venir à bout, les éleveurs introduisirent des renards, qui se spécialisèrent dans les petits marsupiaux, plus faciles à capturer que les lapins. Ceux-ci continuèrent donc leur avancée au rythme de 110 km par an. Ils devaient être environ cinq

milliards lorsqu'en 1950 on lâcha sur eux la myxomatose : leurs populations furent décimées (puis celles d'Europe), mais en vain. En 1990, un autre essai de lutte virale fut tenté, avec l'introduction plus ou moins volontaire de la maladie hémorragique du lapin. Enfin, on teste depuis 2003 un virus de myxomatose génétiquement modifié pour empêcher la reproduction. On n'ose imaginer les dégâts s'il quitte l'Australie, où les lapins seraient encore aujourd'hui trois cents millions !

 

Beaucoup d'autres nuisibles ont une origine comparable : ils sont d'abord introduits en élevage, par exemple pour leur fourrure, puis se répandent 

« à se multiplier.

non-traitées, celle-ci reste limitée.

milliards lorsqu'en 1950 on lâcha sur seconde plus grande menace contre États-Unis (New York.

Long Island, Dès que les lndo-européens se lancent l:autour des palombes (Accipiter eux la myxomato se : leurs populations la biodiversité (après la destruction des Chicago) .

Sans prédateurs connus , dans l'élevage, ils se heurtent ainsi au gentilis) , accusé de raids dans les furent décimées (puis celles d'Europe), habitats, mais avant la pollution et la il s'attaque à plusieur s espèces de loup .

Celui-ci, prédateur naturel du mais en vain .

En 1990, un autre essai de surexploitation des milieux).

feuillus , comme les érables, les lutte virale fut tenté , avec l'introduction saules ou les marron niers.

Les arbres plus ou moins volontaire de la maladie NUISIBLES PAR INVASION qui abritent ses larves dépérissent hémorragique du lapin .

Enfin, on teste Dans de nombreux cas, la en quelques années .

La seule depuis 2003 un virus de myxomatose responsabilité humaine dans technique actuellement efficace génétiquement modifié pour empêcher l'apparition des nuisibles est indirecte : est la mise en quarantaine avec la reproduction.

On n'ose imaginer le ravageur n'a pas été volontairement abattage et incinérati on.

les dégâts s'il quitte l'Australie , où les transporté dans son nouveau milieu.

Quant aux animaux aquatiques , ils lapins seraient encore aujourd'hui trois Il a voyagé dans des caisses , parmi voyagent le plus souvent.

..

en poulaillers, a été longtemps chassé.

cents millions ! des légumes, dans des bagages, etc.

bateau, dans l'eau des ballasts.

La mouton, bénéficie de l'activité humaine, Désormais protégé, il est victime Beaucoup d'autres nuisibles ont une C'est le cas par exemple du doryphore moule zébrée (Dreissena polymorpha), qui met à sa disposition des troupeaux d'empoisonnement par les pesticides, origine comparable : ils sont d'abord (Leptine11 decemlinetd11 ).

originaire de la Mer Noire , a ainsi moins farouches et plus abondants , qui se concentrent tout au long de introduits en élevage, par exemple envahi le Saint-Laurent et la région des tout en luttant contre ses prédateurs la chaine alimentaire.

Sa raréfaction a pour leur fourrure, puis se répandent à Grands Lacs en Amérique du Nord .

et ses concurrents : aigles , lynx, ours entraîné l'essor de plusieurs de ses l'extérieur .

En Europe, c'est le cas du rat Ce petit mollusque est incroyablement notamment.

Au lieu d'aurochs, il trouve proies : le pigeon ramier , ou palombe musqué (Ondllfl'11 zibethicus) et du prolifique et capable de se fixer des vaches, au lieu de sangliers, des (Columba palumbus), se rassemble sur n'importe quelle surface : sur les cochons.

Peu reconnaissant, à partir du en bandes en hiver .

Il se nourrit aux moules indigènes , sur les bouées, Haut Moyen Âge, le loup croque aussi dépens des champs de colza, de choux, qu'il coule, dans les tuyaux des prises le porcher (la dernière victime de pois, de tournesol, et dans les semis d'eaux, qu'il obstrue, et même à française remonte à 1914).

La lutte est de maïs ; au printemps il dépouille l'intérieur des moteur s des bateaux .

officiellement lancée contre lui dès 813, les peupliers de leurs bourgeons .

Ce ravageur de la pomme de terre est Les dégâts aux activité s industrielles et par le capitulaire de Charlemagne, qui La corneille noire (Coi'VIIS corone) originaire des Montagnes Rocheuses, à la faune sont considérables .

60% institue des « luparii », ancêtres des où il consommait les feuilles d 'une des espèces de moules d'eau douce lieutenants de louveterie.

Nuisible par espèce voisine, Solanum rostratum.

d'Amérique du Nord sont menacées .

excellence, le loup doit être exterminé.

ragondin (Myocastor coypus), qui font Il a envahi les États-Unis entre 1850 et Seul s'en réjouissent les fuligules On peut considérer comme une preuve leurs terriers dans les digues .

1876 en suivant la ligne de chemin de morillons (Aythya fuligula) : ces du succès de cette campagne le fait Le vison d'Amérique (Mustela vison) , fer est-ouest nouvellement construite.

canards se régalent de moules zébrées .

qu'il est aujourd'hui protégé partout en lui aussi élevé pour sa fourrure, Puis il a pris le bateau pour l'Europe Europe (sans avoir malheureusement menace à présent son cousin, le rare avec les pommes de terre du corps NUISIBLES PAR EMPilnMENT perdu son goût pour le mouton).

vison d'Europe (Muste/a lutreola) : plus expéditionnaire américain : débarqué Des animaux dont l'espace vital se Autre espèce à profiter de conditions agressif, il occupe une niche écologique à Bordeaux en 1918, il se généralisera à réduit se trouvent contraints de nouvelles , le goéland argenté pille les céréales , les cerises et les nids identique .

Dans le sud de l'Europe, l'occasion de la guerre suivante, en modifier leurs habitudes et d'entrer (LIITUS IITgenltdus) était au bord de d'autres oiseaux .

Le corbeau freux les tortues de Floride (Tr11chemys 1940.

La lutte chimique a aujourd'hui parfois directement en conflit avec (Corvus frugilerus) peut occasionner scripta) concurrencent directement les permis d'en venir à bout.

l'homme.

À mesure que les paysans des dégâts considérables sur les semis , Une autre chrysomèle, Diabrotica défrichent la forêt l'éléphant notamment de maïs.

virgifera, préfère l'avion.

Elle se d'Afrique est obligé d'aller se nourrissait à l'origine de cucurbitacées nourrir dans leurs plantations .

NUISIBLES PAR IMPORTATION en Amérique centrale.

Parvenue C'est aussi le cas du coati l:histoire présente peu d 'exemples aux États-Unis, elle y est devenue le (Nasua nasua) en Amérique du sud.

d'introductions volontaires ayant principal ravageur du maïs.

Ses larves abouti aux résultats escomptés : les dévorent les racines, occasionnant des écosystèmes sont trop complexes et les pertes de rendement qui peuvent capacités d'adaptation des nouveaux atteindre 80 %.

Elle atterrit ensuite près :2 Il a été sauvé par des mesures de arrivants parfois sous-estimées .

Ainsi cistudes indigènes (Emys orpicu/aris) .

de Belgrade en 1992, lors de la guerre € protection et a pris son essor grâce la mangouste , introduite aux Antilles Rejetées illégalement dans les étangs, qui met fin à l'ex-Yougoslavie.

Peu E~ à la multiplication des décharges elles leur disputent les sites où elles mobile par elle-même, elle s'étend ~ -~ .., ..

d'ordures , au point de devenir un se chauffent au soleil et une partie lentement aux régions limitrophes, tout :n 1 fléau.

Il devrait décliner avec les de leurs proies.

Quant à l'écrevisse en continuant ses voyages aériens : "$ -~ 1 nouvelles politiques de gestion des rouge de Louisiane (Procambarus elle a été capturée dans plusieurs pays En Europe, le sanglier, qui bénéficie ~~~ déchets biodégradables .

c/arkii), introduite pour sa chair sur d'Europe , toujours à proximité des pourtant d 'une grande surface boisée , ~ ·~s tous les continents, non seulement aéroports internationaux .

Extrêmement est victime d'un phénomène récent : i~ ~ Comment le milieu peut-il être elle transforme les digues en gruyère , surveillée , elle constitue une menace la multiplication des autoroutes :;:... ! 8.-8 d modifié? mais elle transmet une maladie permanente pour la filière maïs.

et des lignes TGV , qui constituent ~il? { Une des façons les plus dangereuses fongique , la« peste de l'écrevisse » , Citons aussi le longicorne asiatique autant d'obstacles à ses déplacements.

'~ .

de modifier un milieu est de supprimer pour exterminer les serpents , se aux espèces autochtones .

(Anoplophora g/abripennis) , qui Les jeunes sangliers, refoulés par leurs ' "0 .,-w D " .

.

des prédateurs .

On assiste alors , dans reconvertit ensuite dans la volaille .

On voit là à l'œuvre ces phénomènes conquiert le monde dans des palettes aînés en bordure des forêts, ne .c ' ~~q le meilleur des cas, à une réduction l:exemple le plus célèbre d'importation d 'invasions biologiques que l'Union en provenance de Chine .

Il est arrivé peuvent en rejoindre d'autres ~~ ~ significative du nombre d 'espèces calamiteuse est le lapin en Australie .

Internationale pour la Conservation de récemment en Allemagne, en Autriche et sont d'autant plus tentés d'aller ..,g ~ animales et végétales.

Dans le pire, Il existait un précédent historique .

la Nature (UICN) considère comme la et en France, ainsi qu'au Canada et aux visiter les champs environnants .

~-8 - .;, "~ à l'apparition de ravageurs Sous l'empereur Auguste , les lapins !y ~ incontrôlables.

Les cens et les introduits aux iles Baléares en avaient Quelques exemples d'animaux classés nuisibles dévasté la végétation, affamant les -Ba .~ g.;,J populations.

Le cas australien est ~~ ~ encore plus frappant: en 1859, vingt - Animaux nuisibles Nuisances de la faune Nuisances de la 5-E quatre lapins furent importés dans N < flore/agriculture !;(!::: ~ l'État de Victoria , dans le sud-est de ~ ~ -~ l'Australie .

Certains s'échappèrent et dégâts à la pisciculture dégâts causés par son terrier et son 2~& trente ans plus tard , ils étaient vingt Ragondin appétit vorace : maïs, blé, bulbes ...

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millions .

Dans ce nouveau milieu , la -w " ' @ ~ ~ plupart des prédateurs avaient en effet >·c: « ::; c.~ chevreuils , privés de leurs ennemis déjà été éliminés par les éleveurs , entraîne des dommages aux son terrier dévaste les champs de ::;§œ naturels , peuvent menacer l'avenir des craignant pour leurs moutons .

Rat musqué forêts en broutant les jeunes pousses.

Les lapins mangèrent donc sans souci piscicultures .

maïs, de blé, des bulbes ...

Les rongeurs prolifèrent et causent les toute l'herbe destinée aux moutons .

prend la place d'espèces autochtones plus grave s dégâts aux récoltes .

Désespérant d'en venir à bout , les Vison d'Amérique d'Europe (come le Vison d'Europe).

En ce qui concerne les insectes , les éleveurs introduisirent des renards , exemples abondent de traitements qui se spécialisèrent dans les petits Corneille noire pille les nids d'autres oiseaux.

pille les céréales, cerises.

phytosanitaires n'éliminant pas l'espèce marsupiaux, plus faciles à capturer que détruit les champs de colza , maïs , visée, mais ses prédateurs : on les lapins .

Ceux-ci continuè rent donc assiste alors à une explosion de la leur avancée au rythme de 110 km Pigeon ramier choux.

pois , tournesol ; nuisance , tandis que sur les parcelles par an.

Ils devaient être environ cinq dépouille les peupliers de leurs bourgeons.. »

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