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Les arbres (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Les arbres sont les plus grands des végétaux qui poussent sur la Terre. Grâce à leur feuillage qui donne de l'ombre à toutes les autres plantes, ils bénéficient les premiers de l'action du Soleil et de l'énergie dont celui-ci est la source. Les arbres exercent une fascination particulière sur l'homme. Comme ils vivent généralement plus longtemps que lui, ils symbolisent à ses yeux la pérennité de la nature. Il existe plusieurs manières de considérer les arbres : en tant qu'individus, en tant qu'espèces ou comme éléments constitutifs des bois et des forêts. Isolés et vieux, ou associés à d'autres essences formant des forêts, il est toujours utile de protéger les arbres. Tout comme il est important d'assurer l'existence de différents types de peuplement.

« Les terrains à bâtir devenant de plus en plus rares et coûteux, les arbres qui poussent en milieu urbain acquièrent eux aussi unevaleur croissante grâce à la verdure qu'ils procurent.

Dans les centre-villes américains, ils sont inscrits au cadastre et on tientcompte de leur présence dans les plans d'urbanisme.

L'établissement d'inventaires de ces "forêts urbaines" est maintenant unechose acquise.

L'homme s'est toujours servi d'arbres pour construire des habitations et des bateaux.

Il a exploité les forêts enrecourant à diverses méthodes traditionnelles, comme la coupe des arbres à ras ou à 3 m du sol.

Là où ces modes de gestion ontcontinué d'être employés, les arbres ont bénéficié d'un entretien efficace. Le risque le plus insidieux qui pèse sur les arbres résulte de la pollution atmosphérique, produit d'une combinaison de pluies et debrouillards chargés d'acide sulfurique et d'acide chlorhydrique.

S'il est possible de soustraire les arbres aux menaces quis'exercent sur eux au sol en créant des réserves et des parcs, la pollution de l'atmosphère, fruit de l'activité industrielle, ne peutpas être combattue avec efficacité : le moyen de protéger les forêts des pluies acides n'existe pas à moins de reconsidérer lesmodes de production industriels. Destructions et maladies Lorsque l'on brûle des arbres - comme cela arrive lorsque des pans de forêt tropicale sont détruits -, on provoque undégagement de gaz.

On renforce alors l'effet de serre, ce qui risque d'affecter les arbres épargnés par la coupe. L'homme a donc un rôle à jouer dans la préservation du fragile équilibre régnant entre les gaz qui constituent l'atmosphère.Pendant son existence qui dure de 400 à 1000 ans, le douglas vert ( Pseudotsuga menziesii ) des montagnes Rocheuses, chaîne située au nord-ouest des États-Unis, retient, estime-t-on, 4000 tonnes de gaz carbonique dans ses tissus. Il est possible de protéger certains arbres de maladies naturelles, d'ailleurs parfois amplifiées par le commerce du bois.

C'est lecas de la maladie des ormes, contre laquelle les injections de fongicides font quelques effets.

Il existe cependant un grand nombred'affections plus difficiles à combattre, par exemple celles des chênes ou de l'écorce des hêtres ainsi que l'anthracnose qui attaqueles platanes des grandes villes. Des parcs nationaux ont été créés pour sauvegarder certaines espèces à la vie particulièrement longue, tel le séquoia géant (Sequoiadendron gigantum ) et le séquoia sempervirent ( Sequoia sempervirens ).

Il existe d'ailleurs des arbres encore plus vieux : une espèce de pin ( Pinus aristata ) qui pousse aux États-Unis à la frontière de l'Arizona et de l'Utah, a sans doute 4900 ans. En Angleterre, ce sont en général les ifs ( Taxus baccata ) qui sont les arbres les plus vieux.

Dans ce pays, ils sont traités avec respect et on les protège autant que faire se peut.

Plusieurs chênes, qui dateraient du règne d'Élisabeth Ire (fin du XVIe siècle), etdes mûriers noirs, qui seraient encore plus anciens, sont l'objet de toutes les attentions. On rencontre souvent de très vieux chênes dans le bocage anglais, notamment dans les parcelles clôturées après la conquêtenormande.

Il n'y a que dans ces régions que l'on trouve encore, dans de vieux troncs, des coléoptères représentant tout ce quireste de la faune de l'Angleterre d'avant Guillaume le Conquérant (v.

1028 - 1087). Il est possible de prolonger la vie d'un arbre au-delà de sa durée normale en le débarrassant de ses branches mortes et en letaillant soigneusement.

On a aussi les moyens (usage du polymère) de restaurer un arbre ayant une valeur historique en cas dedommage subi par son tronc. Aux États-Unis, un arbre sert d'emblème à chaque État.

Cette tradition attire l'attention du public sur la nécessité de protégercette forme de végétation.

Des manifestations comme la Semaine des arbres ou les Jours des arbres - chacun est tenu de planterun arbre lors de ces manifestations - sont organisées dans le même but. Des jardins pour sauver les espèces rares Un peu partout dans le monde, on fait pousser dans des jardins des arbres originaires de divers pays lointains.

En 1993, onestimait le nombre d'arbres poussant à Londres à cinq millions d'unités.

On conserve en général des espèces uniques ou desspécimens individuels en les traitant avec des antifongicides et en les isolant de tout contact avec le public.

C'est ainsi que lenombre des espèces présentes en Grande-Bretagne s'élève à 1500, alors que celui des espèces réellement indigènes ne dépassepas la trentaine.

Le rôle joué par les jardins dans le maintien de la diversité génétique est donc évident. Les arbres qui ont une valeur historique sont en général l'objet d'une protection spéciale, surtout ceux qui se dressent dans des. »

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