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Les belettes (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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La belette, l'hermine, le vison, la martre, le putois et le furet sont des mammifères carnivores qui appartiennent à la famille des Mustélidés. Généralement de petite taille, ils vivent sur tous les continents, excepté l'Australie. Dotés d'un corps allongé et souple, les mustélidés ont des pattes courtes munies de fortes griffes, non rétractiles et acérées. Ils se répartissent en cinq sous-familles : le groupe des martres, putois et apparentés (dont la belette), le groupe des blaireaux, le groupe des moufettes, le groupe des ratels et le groupe des loutres. La plupart des espèces qui appartiennent au groupe de la belette habitent dans les régions froides et tempérées de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique. L'espèce la plus courante, la belette, vit dans toute l'Europe (sauf en Irlande), dans le nord de l'Asie, en Afrique et en Amérique du Nord. C'est le plus petit des mustélidés, son corps à la fois allongé et très souple évoque celui d'un serpent, surtout lorsqu'elle se déplace. La belette commune est l'espèce la plus répandue, mais on a rarement l'occasion de l'observer, car elle vit cachée dans les haies et à la lisière des bois. Comme tous les mustélidés, elle est surtout active de nuit. Il lui arrive cependant de sortir le jour, notamment quand le temps est couvert ou pluvieux. L'Amérique du Nord est le domaine de la belette pygmée (une sous-espèce de la belette commune) et celui de la belette à longue queue. Une autre espèce, la belette de Sibérie, vit dans le centre et le nord de l'Asie. On lui donne parfois le nom d'hermine car, comme chez cette dernière, la fourrure blanchit en hiver.

« lesquels il prolifère.

Il vit tout aussi bien dans les fourrés et les haies que dans les terrains rocheux ou les bois, et n'hésite pas à seréfugier dans les maisons inhabitées.

Le putois marbré se distingue de ses congénères, car il creuse lui-même son terrier à l'aidedes larges griffes de ses pattes antérieures. Le furet est une forme albinos (blanc, avec les yeux rouges) et semi-domestique du putois.

On l'utilise pour chasser de petitsanimaux comme les lapins et les rats, qu'il fait sortir de leur terrier.

Il dérive soit du putois européen, soit du putois d'Eversmann.

Ilaurait été apprivoisé au Moyen-Orient en l'an 1000 avant notre ère, puis introduit en Europe à partir de l'Afrique du Nord par lesRomains.

Le furet à pattes noires est une espèce nord-américaine rare, davantage apparentée aux belettes qu'aux putois. De redoutables chasseurs Les belettes et leurs parents proches sont tous d'excellents chasseurs.

Tenaces, ils poursuivent leurs proies dans les fourrés lesplus épais, et n'hésitent pas à traquer leurs victimes à l'intérieur même de leurs terriers.

La belette d'Europe chasse les rats, lessouris, les campagnols, les taupes, les grenouilles, les petits oiseaux et même les poissons.

Opiniâtre et courageuse, elle capturesouvent des animaux plus gros qu'elle.

Elle est capable de nager pour attraper des proies comme le campagnol amphibie, maisaussi de grimper aux arbres pour dénicher des oeufs ou des oisillons.

En Amérique, la belette à longue queue est considérée parles agriculteurs comme une alliée précieuse, car elle élimine les rongeurs. Les hermines chassent volontiers sous terre, dans les galeries creusées par les campagnols ou les rats.

Les lapins constituent unepart non négligeable de leur régime alimentaire ; elles chassent aussi les oiseaux et volent leurs oeufs.Il leur arrive de s'attaqueraux volatiles domestiques. Les visons chassent le long des rivières, où ils capturent des campagnols amphibies, des rats musqués, des canards, des poulesd'eau, des écrevisses, des grenouilles et même des poissons (truites ou saumons) - ils peuvent en effet rester immergés jusqu'àdeux minutes.

Les martres capturent leurs proies dans les arbres.

Très agiles, elles réussissent à attraper des écureuils ; durant lesmois d'hiver, elles doivent descendre au sol pour chasser.

La martre de Pennant attrape des castors, des porcs-épics (qu'elle faitrouler sur le dos) et même des martres d'Amérique. La reproduction Les belettes vivent en couple, mais la plupart des autres membres du groupe sont des animaux solitaires.

Les mâles et les femellesse rencontrent brièvement, à seule fin de s'accoupler, et ce sont les femelles qui élèvent les petits.

L'accouplement a généralementlieu au début de l'année, bien que les hermines soient capables de s'accoupler jusqu'en juillet.

La plupart de ces mustélidés n'ontqu'une portée par an, à l'exception des belettes, qui en ont deux.

Il y a en général de deux à sept petits par portée (le furet peuten avoir jusqu'à dix).

La gestation dure entre quarante et soixante-cinq jours, mais, dans certains cas, comme chez l'hermine,l'implantation est retardée : après une première phase de division de l'oeuf durant quatorze jours, le développement de l'embryonne recommence qu'au printemps suivant, neuf à dix mois après la fécondation, et ne prend alors que vingt et un à vingt-huit jours.La gestation peut ainsi durer trois cents jours au total. Les jeunes mustélidés naissent dans des nids composés de feuilles mortes, de mousse ou d'herbe, installés dans des terriersabandonnés, des rochers ou des arbres creux.

Les martres utilisent parfois des nids de corneilles ou d'écureuils.

Les visonsbâtissent leur nid à l'aide de poils ou de plumes.

Les petits naissent aveugles, leurs yeux s'ouvrent au bout de trente jours environ.Ils restent dans le nid pendant plusieurs semaines et sont sevrés au bout de sept semaines environ. Des fourrures recherchées Les mustélidés, du fait de leur petite taille, ont tendance à perdre facilement leur chaleur.

Les espèces qui vivent sous des climatsfroids sont protégées par une fourrure épaisse et soyeuse. Indispensable à leur survie, cette fourrure est également la principale cause des chasses impitoyables dont elles sont l'objet depuisdes siècles. L'une des fourrures les plus recherchées par les hommes est celle du vison d'Amérique.

Après l'avoir longtemps chassé, commetous les animaux à fourrure, on s'aperçut au XIX e siècle qu'il pouvait très bien être élevé en captivité.

En 1866, la première ferme d'élevage de visons voyait le jour aux États-Unis et, moins d'un siècle plus tard, les Américains à eux seuls vendaient deux millionsde fourrures par an.. »

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