Les Caviomorphes
Publié le 17/09/2013
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Les caviomorphes sont des rongeurs dont il existe environ 200 espèces aux modes de vie et aux habitats très divers. Le plus connu d'entre eux est le cobaye, originaire d'Amérique du Sud, qui joue un rôle d'animal de compagnie un peu partout dans le monde.
L
e nom de caviomorphe a été donné au sous-ordre qui, au sein de l'ordre des rongeurs, regroupe les animaux apparentés au cobaye. Ils se distinguent par une disposition très caracté¬ristique des muscles de la mâchoire. Ils ont aussi dans l'ensemble la tête relativement grosse, le corps massif, les membres minces et la queue courte. Certains d'entre eux ressemblent à des rats ou à des souris. La période de gestation est longue chez la plupart, les portées étant chez eux peu nombreuses. Les petits, qui sont bien développés à la naissance, quittent le nid très rapidement.
Les caviomorphes vivent pour la plupart dans l'hémisphère Sud — surtout en Amérique mais aussi en Afrique et en Asie. Une espèce originaire
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Les Caviomorphes
d'Amérique du Nord et quelques autres ont été
introduites dans cette partie du monde et s'y sont
très bien acclimatées.
Les cobayes et leurs alliés
Des évolutions diverses ont conduit les cobayes et
leurs alliés à s'adapter à des habitats variés
- savanes, pampas humides, déserts, brousses -
de sorte qu'ils sont les rongeurs les plus nom-
breux et les plus répandus d'Amérique du Sud.
Le
plus connu d'entre eux, le cobaye, n'existe plus à
l'état sauvage.
Quatre espèces appartenant au
genre
couic,
qui lui sont apparentées, ont comme
lui une tête large, de grandes oreilles et un corps
massif.
Cette famille compte aussi parmi ses
membres les marasque l'on rencontre en grand
Y
Porc-épic
d'Amérique
centrale et du Sud
à la queue préhensile.
Il s'accroche à une
branche avec sa
queue et ses pattes
postérieures tout en
cherchant un nouvel
appui avec celles
de devant.
Le pelage
du porc-épic
canadien se
compose de
longs poils rudes
qui dissimulent des
piquants.
Solitaire et
nocturne, il passe
la journée dans
les arbres ou dans
des creux naturels.
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L'athérure
(Atherurus macrourus)
est originaire d'Asie du Sud-Est.
Il vit
dans les forêts tropicales et se distingue
du porc-épic par un groupe de piquants
qui garnit l'extrémité de sa queue.
nombre dans les pampas d'Argentine.
Cs unique
chez les mammifères, ils sont monogames et gar-
dent donc le même partenaire leur vie durant.
Les porcs-épics
du Nouveau Monde
On trouve des porcs-épics en Amérique centrale,
en Argentine, en Alaska et au Canada.
Ils sont
arboricoles et nocturnes, et dorment le jour dans
des nids aménagés dans le creux des arbres ou
entre leurs racines.
Les épines pointues qui cou-
vrent tout leur corps se dressent en cas de danger.
Pour grimper aux arbres, les porcs-épics enroulent
leur queue autour des branches et s'aident de
leurs pattes qui sont pourvues de griffes.
Les porcs-épics
de l'Ancien Monde
Bien qu'ils portent le même nom que leurs congé-
nères du Nouveau Monde, les porcs-épics de l'An-
cien Monde ne sont que de lointains parents.
On
les rencontre en Afrique et en Asie du Sud-Est.
Ce
sont des rongeurs nocturnes et fouisseurs.
Tous
ont une fourrure comportant au moins quelques
longs poils dorsaux durs et piquants qui consti-
tuent leur seule défense face aux prédateurs.
La
plupart sont de grande taille et pèsent de 20 à 30
kg.
Les porcs-épics se nourrissent de végétaux
(bulbes et racines) et se réfugient le jour dans de
profonds terriers.
Il en existe 11 espèces, dont
certaines sont forestières et arboricoles.
Les pacaranas
Cette famille ne comporte qu'une espèce qui vit
dans les forêts des Andes où elle se nourrit de
fruits, de feuilles et d'herbes.
Ses représentants
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à d'énormes cobayes.
Ils s'en distin-
guent toutefois par les deux bandes blanches qui
ornent le pelage noir ou brun foncé de leur dos,
de part et d'autre de leur colonne vertébrale, et
par les deux courtes rangées de points blancs qui
ornent leurs flancs.
Ces animaux sont nocturnes
et se déplacent lentement, en se dandinant.
Les pacas
Ces animaux, dont il existe deux espèces - l'une
vivant dans le nord-ouest du Venezuela, en
Colombie et en Équateur et l'autre au sud du
Mexique et au Brésil -' se plaisent dans les forêts
qui bordent les cours d'eau.
Moins massifs que
les pacaranas, ils ont cependant le corps trapu et
les pattes épaisses.
Quatre rangées de points
blancs disposées sur leurs flancs, sur toute la lon-
gueur de leur corps, agrémentent leur pelage
d'un brun qui tire parfois sur le roux.
Les ragondins
Le seul représentant de cette famille est un gros
herbivore originaire du sud de l'Amérique latine
qui a été introduit dans d'autres parties du
monde, notamment en Europe, où il s'est repro-
duit facilement.
Le ragondin ou coypou, qui res-
semble à un rat, est aquatique.
Il est très grégaire
et creuse, avec ses congénères, des terriers sur
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