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Les Chiens de race

Publié le 11/09/2012

Extrait du document

Malgré les nombreuses variations observées dans leur morphologie, les chiens possèdent tous une anatomie très semblable. Les principales différences résident dans leurs mensurations: la hauteur des pattes; la longueur du museau ; la taille et le port des oreilles; la longueur, la forme et le port de la queue; la longueur, l'épaisseur, la couleur et la qualité du poil. La fourrure est constituée de poils longs ou courts, raides ou ondulés, et présente ou non un sous-poil. Certtaines races, comme le chien nu du Mexique, sont presque entièrement dépourvues de poils. De même, l'aboiement - la voix -varie beaucoup selon les chiens: le basenji n'a pratiquement pas de voix, tandis que le chien de Saint-Hubert et le beagle sont réputés pour leur aboiement sonore, proche du hurlement...

« Les Chiens de race nourrir de restes, il est possible que ce soient eux qui aient cherché à entrer en contact avec les humains, et non le contraire.

Mais une fois que l'homme et le chien se sont alliés, l'homme a très vite contr ibué à développer le potentiel de cet animal intelligent, doué et généralement docile.

Les premiers croisements sélectifs Après leur domestication, les chiens ont fait l'ob­ jet de croisements sélectifs spécifiques qui ont produit les chiens de race pure que nous connaissons aujourd'hui.

Si, de nos jours, l es chiens ne sont généralement que de simples ani­ maux de compagn ie, dans le passé , on les élevait en tant que chiens de travail , sauf en Chine où certaines races étaient -et sont encore -desti­ nées à la consommation humaine.

Même les caniches étaient, à l'origine, des chiens dressés pour rappo~ter le gibier d'eau.

Dans l'Egypte ancienne , plusieurs races dis­ tinctes sont apparues, entre 3 000 et 2 000 ans avant J.-C., notamment un type de lévrier et un chien apparenté au terrier.

Cyrus le Grand , roi de Perse au VI' siècle av.

J.-C. , possédait des meutes de molosses (orig inaires de la rég ion correspon­ dant à l'Albanie actuelle), qui l'accompagnaient ill au combat.

Les chiens domestiques sont souvent Ji: cités dans la littérature grecque et romaine et, au cours des derniers siècles avant notre ère, on sait que les Romains ont eu des chiens de compa­ gnie, des chiens de berger, des chiens de chasse et des chiens de garde pour protéger leurs temples e t l eurs édifices publics.

Les chiens de race Dans la nature , les chiens présentent des carac­ tères génétiques très variables, d'où la grande diversité morphologique et psychologique par ­ fois observée chez les sujets d'une même portée.

Les chiens issus d'un accouplement naturel entre deux races distinctes, sans intervention humaine, sont appelés bâtards.

À l'inverse , les chiens qui sont croisés par l'homme présentent des carac­ tères physiques particuliers et tout à fait recon­ naissables: ce sont des chiens de race.

704 ! Fox-hounds à la chasse.

Les chiens a courants ont un odorat très fin, un aboiement caractéristique et se prêtent très bien à la chasse.

On les utilise d 'ailleurs depuis des siècles pour traquer le renard.

Les croisements sélectifs visent à développer et à renforcer chez les chiens les caractères qui leur permettent d'exercer leurs talents dans tel ou tel domaine .

Par exemple, les bouviers Pembroke et Cardigan, deux variétés de welsh-corgi aux pattes très courtes, sont parfaitement à même de rassembler le bétail.

Il leur est très facile, en effet, de mordiller l'arrière des pattes d'une vache en évitant les coups.de pieds , car la trajectoire des sabots du bovin passera au-dessus de leur tête .

C'est ainsi que l'on a destiné le welsh-corgi à la fonction de bouvier.

Aujourd'hui, en France , la Société centrale canine reconnaît environ 330 races de chiens différentes .

Celles·d peuvent être divisées en deux grandes catégories: les chiens de chasse et les autres.

Chacune de ces catégo­ ries est divisée à son tour en plusieurs groupes: ill rants, les chiens d'arrêt , les rapporteurs, les tec­ kels et les terriers; la deuxième catégorie regrou­ pe, entre autres, les chiens de travail , les chiens de compagnie et les chiens d'utilité.

Les chiens de chasse Comme leur nom l'indique, les chiens courants sont utilisés pour poursuivre le gibier lors d'une chasse à courre.

La plupart d' entre eux sont dres­ sés pour chasser un animal en particulier.

On trouve ainsi des chiens de lièvre ou harriers, des beagles , également utilisés à l'origine pour la chasse au lièvre, des chiens de renard ou fox­ hounds , etc .

Les chiens d'arrêt localisent le gibier en se servant de leur flair, puis «marquent l'arrêt •• afin de l'empêcher de fuir.

Les chiens d 'arrêt les plus connus sont les braques , les épagneuls, les setters et les pointers .

Dans la chasse au faisan et à la perdrix , lorsqu 'un oiseau est tiré, il tombe parfois à plusieurs dizaines de mètres de distance du chasseur.

Un chien de chasse doit alors retrou­ ver le gibier et le rapporter à son maître sans l'abî­ mer ni le manger.

Les retrievers sont spéciale­ ment dressés pour rapporter le gibier abattu.

Les chiens soumis au travail, d'utilité et de compagnie Si n'importe quel chien de taille moyenne ou grande peut servir de chien de garde, les races que l'on privilégie pour cette fonction sont les .......

Un retriever avec son gibier.

Comme les chiens courants, les retrievers sont appréciés pour leur odorat très fin.

Mais contrairement aux autres, ils traitent le gibier mort avec délicatesse et le rapportent à leur maitre sans l'abîmer.

' Un berger allemand.

Cette race de chiens est parfois considérée comme agressive, en raison sans doute de sa ressemblance avec le loup.

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