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Les coléoptères (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Les insectes occupent la première place dans le règne animal par leur variété de formes et leur nombre. Les coléoptères, qui comptent près de trois cent mille espèces, sont les plus répandus d'entre eux. L'ordre des Coléoptères regroupe une quantité prodigieuse d'espèces, qui ne cessent de nous surprendre par leurs particularités anatomiques ou par leurs moeurs insolites. On a constaté que certaines espèces rongeaient les bouchons des bouteilles de cyanure, alors que ce poison est fatal à la plupart des animaux ; d'autres luisent dans le noir pour attirer l'attention de leur partenaire sexuel. Ces insectes font preuve d'une ingéniosité sans bornes pour croître et se multiplier autour de nous. La taille des coléoptères est très variée, puisqu'ils peuvent mesurer quelques millimètres de long ou dépasser 18 cm. Il en va de même pour leur forme. Leur corps est tantôt long et fin, tantôt court et trapu ; chez les tourniquets (gyrins), qui décrivent des cercles à la surface des lacs et des étangs, il a la forme d'une barque. Souvent, le nom commun des coléoptères reflète une particularité anatomique. Ainsi, le rhinocéros et le dynaste hercule ont la tête ornée de cornes ; celle du cerf-volant est prolongée par une paire de gigantesques mandibules, en forme de ramures de cerf. On se représente souvent les coléoptères comme des insectes rampants ; pourtant, bien des espèces peuvent voler, tandis que d'autres vivent en eau douce, à la surface des étangs ou en profondeur. Pour se défendre, les coléoptères ont recours à toutes sortes de dispositifs. S'ils ne possèdent jamais d'aiguillon, ils sécrètent fréquemment des substances chimiques venimeuses qui entraînent l'apparition de cloques sur la peau de ses adversaires ; l'étonnant bombardier libère même un nuage brûlant de substances caustiques qui décourage le plus vaillant des adversaires!

« transforment en une sorte de bouillie, qui est ensuite aspirée par le coléoptère.

Dans ce cas, les aliments sont prédigérés àl'extérieur de l'organisme. Les coléoptères phytophages dévorent quasiment toutes les parties des plantes : pollen, feuilles, racines et pétales.

Ils serepaissent aussi de matières végétales mortes ou en cours de putréfaction.

Certains coléoptères consomment de préférence desdenrées transformées par l'homme, même s'ils dévorent à l'occasion d'autres aliments.

Ils infestent différents produits - fourrures,plumes, tabac, lard, thé, chocolat ou biscuits - et se révèlent nuisibles à double titre : non seulement ils dévorent le produit, maisils provoquent une réaction de rejet chez le consommateur qui ne songe plus qu'à s'en débarrasser. Les moeurs alimentaires des larves sont aussi variées que celles des adultes.

Les larves de certaines cicindèles attrapent leursproies lorsque celles-ci s'aventurent dans les galeries où elles ont élu domicile.

Les larves des coléoptères xylophages (qui rongentle bois) vivent sous l'écorce et dans le tronc des arbres.

Les galeries qu'elles creusent pour se nourrir s'organisent en réseauxcomplexes, aux formes décoratives, qu'on peut observer sous l'écorce des arbres infestés.

Certaines espèces s'attaquent à l'ormeet facilitent la propagation d'un champignon parasite qui a ravagé les forêts européennes. Le doryphore dévaste les champs de pomme de terre européens.

La larve, de même que l'adulte, rongent les tubercules et lestiges de la plante, en la détruisant totalement.

Originaire d'Amérique du Nord, le doryphore s'est répandu avec l'extension de laculture de la pomme de terre ; à la fin du siècle dernier, il a été introduit par accident en Europe, où il cause encore des dégâtsimportants.

En Amérique, le problème est moindre car la propagation de l'insecte est enrayée par les prédateurs locaux.

Sicertains coléoptères détruisent les cultures, d'autres jouent un rôle bénéfique, en s'attaquant à des insectes nuisibles.

Lescoccinelles et leurs larves consomment les pucerons qui dévastent les récoltes et transmettent des maladies. Parmi les coléoptères utiles, les silphidés débarrassent les campagnes des déchets animaux.

Friands de chairs mortes ou en coursde décomposition, ils participent à la désagrégation des cadavres d'animaux et remplissent ainsi une fonction essentielle dans lecycle de la vie sur terre.

Certains coléoptères, appelés fossoyeurs ou nécrophores, participent encore plus activement à ladésagrégation des cadavres.

Les adultes creusent une cavité sous le cadavre d'un petit oiseau ou d'un mulot et l'enfouissentprogressivement sous terre en appuyant sur le corps.

Une fois l'animal enterré, la femelle dépose ses oeufs.

Elle revient sur leslieux quelques jours plus tard, lorsque les larves sont sorties de leur coquille, et les nourrit à l'aide d'aliments régurgités jusqu'à cequ'elles soient capables de s'alimenter seules. La reproduction Les coléoptères ont un cycle biologique varié et complexe, qui se déroule selon le schéma commun à l'ensemble des insectes.L'oeuf se transforme en larve (pourvue ou non de pattes), puis en nymphe ; durant cette période de repos, la métamorphose seproduit et l'insecte passe de l'état de larve à celui d'adulte.

Enfin, l', ou imago, émerge du cocon.

Après l'accouplement, lesfemelles pondent des oeufs et le cycle recommence. Les lucioles, que l'on confond généralement avec les vers luisants, émettent de brefs éclairs lumineux pour attirer les mâles.Chaque femelle envoie un message codé constitué d'éclairs et de pauses, comparable à un signal en morse, pour s'assurer qu'elleattire un mâle de son espèce.

Dans certains cas, ces messages sont destinés à leurrer des mâles : la femelle imite un code qui nelui appartient pas, de façon à attirer un mâle d'une autre espèce ; et lorsque le malheureux insecte parvient à sa portée, elle ledévore promptement. Les femelles des lampyres ont des ailes atrophiées et sont incapables de voler, d'où leur nom de .

Postées sur une tige d'herbe,elles émettent des signaux lumineux en réponse à ceux, plus faibles, que leur envoie les mâles. La lutte biologique En dévorant les parasites et autres insectes nuisibles pour les récoltes, les coléoptères remplissent une fonction indispensable.Certaines espèces jouent même un rôle essentiel dans la .

C'est ainsi qu'on appelle la technique consistant à utiliser un animal (ouparfois un végétal) pour restreindre les populations de parasites et pour enrayer leur propagation. La coccinelle a été introduite dans certaines régions pour lutter contre les pucerons, tandis que certains histéridés prédateurs ontpermis d'éliminer de dangereux parasites tropicaux, comme le charançon du bananier. Un rhizophagidé se révèle actuellement très efficace dans les plantations de conifères, où les arbres sont infestés de scolytes.

Lecoléoptère s'engage dans les galeries creusées par les scolytes et y tue leurs larves.

Cette méthode de lutte biologique présente de. »

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