Les courants océaniques

« quateur pour être remplacé par de l'air froid soufflant à partir du nord et du sud.

On aurait donc, dans ce cas, un simple écoulement nord-sud.

Mais, alors, on aurait un excès de chaleur à l'équateur et un déficit aux pôles; les tropiques se réchaufferaient en permanence, tandis que les pôles ne cesseraient de se refroidir.

En fait, la Terre tourne, de sorte que l'axe d'écoulement nord-sud des courants d'air est infléchi sous l'effet d'une force dite de Coriolis.

C'est aux pôles que cette force s'exerce avec un maximum d'intensité et à l'équateur qu'elle est la moins perceptible.

Dans l'hémisphère boréal, cette force a pour effet de faire souffler les vents du nord-est vers le sud­ ouest.

Dans l'hémisphère austral, la force de Coriolis pousse les vents à souffler du sud-est vers le nord-ouest.

Cette force s'exerce également sur le déplacement des eaux.

Dans ce cas, au lieu de suivre la direction du vent à la surface, les courants océaniques sont déviés vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans l'hé­ misphère sud.

Au nord et au sud de l'équateur, on voit ainsi apparaître deux courants s'écoulant vers l'ouest et vers l'est.

Ce sont les courants nord-équatorial et sud­ équatorial, qui parcourraient le monde entier s'il n'y avait les terres.

Si on prend un bol d'eau et que l'on souffle à sa surface, Ci-dessus: Une bouée dérivante, ap­ pareil destiné à indiquer fa direction des courants .

Un espar et un paviffon fa surmontant permettent de suivre plus facilement sa trajectoire , à partir d'un navire ou d'un pont situé à ter­ re.

A gauche : Une équipe de chercheurs étudiant les courants.

Les océano­ graphes utilisent des teintures colo­ rées pour déceler les mouvements des courants dans tes couches d'eau.

L 'é­ paisseur de ces couches n'est souvent que de quelques centimètres .

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