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LES CRAPAUDS

Publié le 03/02/2019

Extrait du document

Les énormes glandes parotides situées derrière les yeux de ce crapaud géant sécrètent un mucus venimeux très actif.

 

La forme de ces glandes varie selon les espèces et permet de les différencier.

 

Ce bufonidé essaie d’attirer une femelle en lançant son cri. Amplifié par le sac vocal, cet appel est audible à plus d'un kilomètre.

 

Les crapauds déposent habituellement leur ponte (plusieurs milliers d’œufs) en longs cordons pouvant mesurer jusqu’à 2 ou 3 mètres.

 

En Arizona, les pieds-en-bêche passent presque toute l’année enterrés dans des sols meubles et sablonneux. Au moment des pluies annuelles, ils émergent par milliers pour frayer dans les flaques d’eau de pluie formant des mares temporaires. Celles-ci étant peu profondes, la température de l’eau augmente très vite, ce qui accélère le développement des têtards : ils se métamorphosent en 2 ou 3 semaines, c’est-à-dire avant l’évaporation de la flaque. Afin d’assurer la survie de l’espèce, un certain nombre de têtards deviennent « cannibales » : ils sont dotés d’un appareil buccal modifié leur permettant de dévorer leurs frères qui se nourrissent d’algues.

 

Quant aux têtards du crapaud commun, ils se tiennent souvent près de l’eau, même lorsque leurs pattes se sont développées et qu’ils ont perdu leur queue, afin de conserver leur peau humide. Dès qu’il pleut, ils quittent la mare.

 

Les soins parentaux

 

La plupart des crapauds se contentent de déposer dans l’eau un grand nombre d’œufs qu’ils abandonnent alors à leur sort. Toutefois, certaines espèces prodiguent des soins plus attentionnés à leurs œufs et à leurs têtards. La femelle du pipa conserve ses œufs collés par le mâle sur son dos, dans des cavités en forme d’alvéoles. Chaque têtard s’y développe et n’en sort qu’une fois sa métamorphose en crapaud achevée. Le mâle du crapaud accoucheur porte les cordons d’œufs pondus par la femelle enroulés autour de ses pattes postérieures jusqu’à leur éclosion, tout en veillant à les maintenir humides. Dans ces deux cas, le taux de survie des têtards est nettement supérieur, bien que le nombre d’œufs déposés soit beaucoup moins élevé.

Chez les minuscules crapauds vivipares, la fécondation est interne et les femelles donnent naissance à de jeunes crapauds déjà formés.

L’alimentation

 

Les crapauds se nourrissent de toutes sortes de proies vivantes susceptibles de tenir dans leur bouche. Les crapauds de petite taille apprécient les insectes tels que pucerons, grillons et mouches, ainsi que les vers et les larves. Ils les capturent lorsque ceux-ci sont vivants. Rendant la saison froide, les crapauds s’enfouissent et peuvent survivre à des jeûnes prolongés.

 

Avec ses 25 cm de long, le crapaud géant se classe en deuxième position par la taille derrière le crapaud de Blomberg, lequel mesure 30 cm de long. Les adultes ne font qu’une bouchée des souris, rats, serpents, lézards et de tout autre insecte se trouvant sur leur chemin. Le crapaud attrape ses proies à l’aide de sa longue langue gluante, puis l’avale d’un trait en clignant des yeux.

 

Les moyens de défense

 

La peau sèche et verruqueuse des crapauds contient des centaines de glandes minuscules qui sécrètent un mucus venimeux lorsque l’ani-

Le mâle de crapaud accoucheur féconde les œufs de plusieurs femelles en même temps. Il les porte sur son dos jusqu’à leur éclosion.

 

mal se sent en danger. Ces glandes sont situées derrière la tête du crapaud et autour de ses pattes postérieures. Ce sont des armes très efficaces qui provoquent de violents vomissements chez tout prédateur imprudent. Chez le crapaud géant, ce poison est si virulent qu’il peut même être mortel.

 

Certains prédateurs ont réussi à contourner le problème avec les petites espèces de crapauds. Le hérisson, par exemple, peut retourner un crapaud commun sur le dos et le dévorer par ses entrailles, le ventre étant dépourvu de glandes venimeuses : seule la peau n’est pas ingurgitée. L’espèce Bufo empusus, originaire de Cuba, utilise son crâne osseux épais pour bloquer l’entrée de son terrier de manière à empêcher les serpents et autres prédateurs d’y pénétrer.

 

Les crapauds et l’homme

 

Il y a 2000 ans environ, les Romains, friands de grenouilles, chargeaient leurs sujets bretons de leur en rapporter pour leurs festins. Selon la légende, un ou deux crapauds se seraient glissés « accidentellement » parmi les grenouilles, provoquant une grave intoxication chez les Romains.

 

Les crapauds sont fort utiles, notamment pour l’agriculture, étant donné le grand nombre de larves d’insectes dont ils se nourrissent. Des crapauds géants furent ainsi délibérément introduits en Australie, dans des zones de plantations de canne à sucre, afin de lutter contre les insectes et autres ravageurs. Les crapauds dédaignèrent les insectes, mais essaimèrent dans tout l’est de l’Australie, menaçant les espèces locales de grenouilles, petits mammifères, serpents et insectes, ainsi que de nombreux prédateurs indigènes, qu’ils empoisonnèrent avec leur venin. Ce type d’introduction pose un problème d’autant plus crucial que la femelle de crapaud géant peut pondre jusqu’à 30 000 œufs par an !

 

Certaines espèces de crapauds ont disparu, notamment le crapaud doré. Originaire du Costa Rica, cette espèce fort rare n’y est plus recensée. On ignore les raisons de sa disparition, mais les scientifiques pensent que le trou de la couche d’ozone et la pollution en sont responsables.

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La forme de ces glandes varie selon tes espèces et permet de tes différencier.

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Amplifié par te sac vocal, cet appel est audible à plus d'un kilomètre.

Les crapauds déposent habituellement leur ponte (plusieurs milliers d'œufs) en longs cor­ dons pouvant mesurer jusqu'à 2 ou 3 mètres.

En Arizon a, les pieds-en-bêche passent presque toute l'année enterrés dans des sols meubles et sablonneux.

Au moment des pluies annuelles, ils émergent par milliers pour frayer dans les flaques d'eau de pluie formant des mares temporaires.

Celles-ci étant peu profondes, la température de l'eau augmente très vite, ce qui accélère le développement des têtards : ils se métamorphosent en 2 ou 3 semaines, c'est-à-dire avant l'évaporation de la flaque.

Afin d'assurer la survie de l'espèce, un certain nombre de têtards deviennent " cannibales " : ils sont dotés d'un appareil buccal modifié leur permettant de dévo­ rer leurs frères qui se nourrissent d'algues.

Quant aux têtards du crapaud commun, ils se tiennent souvent près de l'eau, même lorsque leurs pattes se sont développées et qu'ils ont perdu leur queue, afin de conserver leur peau humide.

Dès qu'il pleut, ils quittent la mare.

Les soins parentaux La plupart des crapauds se contentent de dépo­ ser dans l'eau un grand nombre d'œufs qu'ils abandonnent alors à leur sort.

Toutefois, cer­ taines espèces prodiguent des soins plus atten­ tionnés à leurs œufs et à leurs têtards.

La femelle du pipa conserve ses œufs collés par le mâle sur son dos, dans des cavités en forme d'alvéoles.

Chaque têtard s'y développe et n'en sort qu'une fois sa métamorphose en crapaud achevée.

Le mâle du crapaud accoucheur porte les cordons d'œufs pondus par la femelle enroulés autour de ses pattes postérieures jusqu'à leur éclosion, tout en veillant à les maintenir humides.

Dans ces deux cas, le taux de survie des têtards est nette­ ment supéri eur, bien que le nombre d'œufs dépo­ sés soit beaucoup moins élevé.

Chez les minuscules crapauds vivipares, la fécondation est interne et les femelles donnent naissance à de jeunes crapauds déjà formés.

L'alimentation Les crapauds se nourrissent de toutes sortes de proies vivantes susceptibles de tenir dans leur bouche.

Les crapauds de petite taille apprécient les insectes tels que pucerons, grillons et mouches, ainsi que les vers et les larves.

Ils les capturent lorsque ceux-ci sont vivants.

Pendant la saison froide, les crapauds s'enfouissent et peu­ vent survivre à des jeûnes prolongés.

Avec ses 25 cm de long, le crapaud géant se classe en deuxième position par la taille derrière le crapaud de Blomberg, lequel mesure 30 cm de long.

Les adultes ne font qu'une bouchée des sou­ ris, rats, serpents, lézards et de tout autre insecte se trouvant sur leur chemin.

Le crapaud attrape ses proies à l'aide de sa longue langue gluante, puis l'avale d'un trait en clignant des yeux.

Les moyens de défense La peau sèche et verruqueuse des crapauds contient des centaines de glandes minuscules qui sécrètent un mucus venimeux lorsque l'ani- � ::; � ·_..:..;..:....___, � i Le mâte de crapaud accoucheur a féconde tes œufs de plusieurs femelles en même temps.

Il tes porte sur son dos jusqu'à leur éclosion.

mal se sent en danger .

Ces glandes sont situées derrière la tête du crapaud et autour de ses pattes postérieures.

Ce sont des armes très efficaces qui provoquent de violents vomissements chez tout prédateur imprudent.

Chez le crapaud géant, ce poison est si virulent qu'il peut même être mortel.

Certains prédateurs ont réussi à contourner le problème avec les petites espèces de crapauds.

Le hérisson, par exemple, peut retourner un cra­ paud commun sur le dos et le dévorer par ses entrailles, le ventre étant dépourvu de glandes venimeuses: seule la peau n'est pas ingurgitée.

L'espèce Bufo empusus, originaire de Cuba, uti­ lise son crâne osseux épais pour bloquer l'entrée de son terrier de manière à empêcher les ser­ pents et autres prédateurs d'y pénétrer.

Les crapauds et l'homme Il y a 2000 ans environ, les Romains, friands de grenouilles, chargeaient leurs sujets bretons de leur en rapporter pour leurs festins.

Selon la légende, un ou deux crapauds se seraient glissés " accidentellement " parmi les grenouilles, pro­ voquant une grave intoxication chez les Romains.

Les crapauds sont fort utiles, notamment pour l'agriculture, étant donné le grand nombre de larves d'insectes dont ils se nourrissent.

Des cra­ pauds géants furent ainsi délibérément introduits en Australie, dans des zones de plantations de canne à sucre, afin de lutter contre les insectes et autres ravageurs.

Les crapauds dédaignèrent les insectes, mais essaimèrent dans tout l'est de l'Australie, menaçant les espèces locales de gre­ nouilles, petits mammifères, serpents et insectes, ainsi que de nombreux prédateurs indigènes, qu'ils empoisonnèrent avec leur venin.

Ce type d'introduction pose un problème d'autant plus crucial que la femelle de crapaud géant peut pondre jusqu'à 30 000 œufs par an! Certaines espèces de crapauds ont disparu, notamment le crapaud doré.

Originaire du Costa Rica, cette espèce fort rare n'y est plus recensée.

On ignore les raisons de sa disparition, mais les scientifiques pensent que le trou de la couche d'ozone et la pollution en sont responsables.. »

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