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Les crustacés (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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La classe des crustacés regroupe des espèces très diverses allant du zooplancton microscopique au crabe-araignée géant du Japon. Leur point commun : un squelette externe rigide et articulé qui renferme leurs organes et les protège. Les crustacés appartiennent à l'embranchement des arthropodes, c'est-à-dire des animaux .Les arthropodes sont essentiellement représentés par les insectes, les araignées et les crustacés. Ils possèdent une carapace articulée complexe, qui renferme et protège leurs organes internes, et leurs membres sont constitués d'un tube rigide, à base de chitine, et dotés d'articulations. Ces caractéristiques les distinguent, par exemple, des mollusques à coquille telles les coques et les moules. Certains arthropodes issus d'autres groupes sont très semblables aux crustacés : le scorpion, par exemple, ressemble beaucoup à l'écrevisse. Les recherches ont toutefois montré qu'ils descendent d'ancêtres très différents et qu'ils ont simplement adapté leur morphologie, propre aux arthropodes, afin de résoudre un même problème : comment soutenir et protéger des tissus corporels délicats. La solution choisie - l'exosquelette - réside essentiellement dans une couche de peau épaisse et dure appelée cuticule, dont la composition varie selon les espèces. Chez les insectes, elle est constituée en grande partie de chitine, une substance organique souple apparentée à la cellulose des plantes (le principal composant du bois). Chez bon nombre de grands crustacés marins, comme les crabes et les homards, la chitine est renforcée avec du calcium, ce qui explique la rigidité et la solidité de leur carapace. Celle-ci les protège contre la plupart des dangers et soutient leur poids au cours de leur développement.

« Mis à part les cloportes, presque tous les crustacés sont aquatiques.

Certains vivent sur le fond de la mer ou des rivières, d'autresse fixent aux rochers, mais beaucoup se contentent de se laisser flotter passivement au sein du plancton. On trouve parmi ces derniers quelques-uns des crustacés les plus primitifs : les anostracés.

Répandus dans les mares temporaireset les étangs d'eau douce, ils ont conservé la structure de base des premiers crustacés : leur tronc est divisé en une vingtaine desegments bien définis portant chacun une paire de membres foliacés presque identiques, affectés à plusieurs fonctions.

Lesanostracés nagent en position dorsale, par un mouvement rythmé de toutes leurs pattes, qui filtrent simultanément les particules denourriture en suspension dans l'eau à l'aide de leurs soies.

Ces particules flottantes sont retenues par les sécrétions poisseuses desmembres de la région buccale, puis introduites dans la bouche de l'animal.

En même temps, les pattes en mouvement absorbentl'oxygène de l'eau à travers leur fine cuticule, agissant comme des branchies : c'est pourquoi les anostracés et leurs parents sontclassés parmi les branchiopodes (étymologiquement, ). Puces d'eau et copépodes D'autres branchiopodes ont un aspect tout à fait différent.

C'est le cas de la minuscule puce d'eau ou daphnie, commune dans lesétangs et les lacs, dont tout le corps, excepté la tête, est enveloppé dans une carapace.

Ses pattes sont également muniesd'appendices branchiaux, mais elles ne servent pas à la nage, celle-ci étant assurée par la deuxième paire d'antennes.

Lesbattements vigoureux de ces antennes permettent aux pattes, équipées de peignes fins, de filtrer l'eau et de porter la nourriture àla bouche de l'animal.

La carapace de la puce d'eau est transparente : ses organes internes sont par conséquent visibles,notamment la poche incubatrice où se développent les oeufs.

Les sexes sont séparés, comme chez la plupart des crustacés, maisla femelle de la puce d'eau est capable de se reproduire par parthénogenèse, c'est-à-dire sans être fécondée par un mâle. Ce mode de reproduction permet à la population des puces d'eau d'augmenter rapidement au début de l'année, quand lesconditions sont idéales pour satisfaire les besoins liés à l'alimentation et à la croissance ; souvent, ces oeufs ne donnent naissancequ'à des femelles. À la fin de l'été et en automne, les changements climatiques favorisent la production de mâles qui vont féconder les femelles pourproduire des oeufs très résistants à la sécheresse et au gel.

Ceux-ci survivront pendant l'hiver, tandis que les puces d'eau adultespériront.

Ces oeufs écloront au printemps suivant, marquant le début d'un nouveau cycle. Les mares où prospèrent les puces d'eau sont également peuplées d'une quantité de minuscules crustacés de forme fuselée, munisd'antennes démesurées. Ce sont des copépodes, qui forment une vaste sous-classe regroupant plus de huit mille quatre cents espèces répandues dans leseaux douces et les mers du monde entier. Pendant une grande partie de l'année, les copépodes marins se nourrissent d'autres animaux planctoniques.

Au printemps, lors del'éclosion des plantes microscopiques qui constituent le phytoplancton, ils s'alimentent par filtrage, utilisant leurs secondesantennes pour canaliser l'eau enrichie en substances nutritives dans leurs membres aux soies plumeuses. À cette époque, ils se multiplient très vite, formant d'immenses essaims : on estime que les copépodes représentent à eux seuls laplus grande réserve mondiale de protéines animales.

Ils jouent donc un rôle fondamental dans la survie de la plupart des animauxmarins et constituent la principale nourriture de poissons grégaires tels que les anchois et les harengs, qui sont eux-mêmes mangéspar de plus gros poissons prédateurs comme la morue et le thon.

L'immense requin pèlerin, le requin-baleine et la mante de merse nourrissent presque exclusivement de copépodes, et nombre de grands cétacés en consomment plusieurs tonnes par jour, enparticulier dans les mers boréales riches en plancton. Les copépodes ne sont pas tous des formes libres.

Certains ont subi une adaptation poussée pour devenir des parasites.

C'est lecas du pou des poissons qui est équipé d'appendices particuliers pour se fixer sur les proies afin de leur sucer le sang.

Desespèces apparentées, pouvant atteindre la taille respectable de 30 cm, s'attaquent aux cétacés.

D'autres, encore plus spécialisées,élisent domicile dans les branchies des poissons et se régalent du sang qui circule dans les tissus branchiaux richement irrigués. Les cirripèdes La spécialisation atteint un degré encore plus poussé chez les différentes espèces de cirripèdes qui s'incrustent dans les rochers etles poteaux en bois immergés des rivages marins.. »

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