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Les équidés (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Il y a quarante millions d'années, les mammifères herbivores à sabots, de la famille des Équidés, étaient présents sur tous les continents, à l'exception de l'Australie. De nos jours, il n'existe pratiquement plus de chevaux à l'état sauvage. La famille des Équidés, issue du sous-ordre des Hippomorphes, regroupe seize espèces qui appartiennent au genre Equus et se répartissent en quatre sous-genres : les zèbres (7 espèces), les hémioniens ou ânes sauvages (4 espèces), les ânes (3 espèces) et les chevaux (2 espèces). Les équidés ont un cou et une tête allongés et des membres fins. La position des yeux autorise un large champ de vision. Grâce à leur mâchoire puissante - dotée de grandes incisives et de molaires imposantes -, ils absorbent d'importantes quantités de nourriture. Au cours de leur évolution, les équidés se sont adaptés à la course sur terrain mou et l'extrémité de leurs longs membres s'est modifiée. Les pattes des ancêtres des chevaux étaient dotées de trois ou quatre doigts.Peu à peu, les doigts latéraux se sont atrophiés au point de ne plus servir. De nos jours, les chevaux n'ont qu'un doigt unique terminé par un sabot qui enveloppe la dernière phalange. Cette spécialisation leur vaut une vélocité qui leur permet d'échapper aux prédateurs. L'âne sauvage d'Asie atteint 50 km/h au galop ; les chevaux et les zèbres dépassent les 65 km/h. Les zèbres sont classés en trois espèces (le zèbre de montagne, le zèbre de Grévy et le zèbre de Burchell, ou zèbre des plaines) chacune se distinguant par la forme de ses rayures, et en sous-espèces, selon un certain nombre de caractères spécifiques. La taille des zèbres peut varier entre 1,20 m et 1,60 m au garrot. Un oeil exercé saura identifier un zèbre en fonction du type de ses zébrures. Quand un prédateur menace un troupeau de zèbres, ceux-ci se dispersent et il leur faut ensuite beaucoup de temps pour se regrouper. En cette occasion, les rayures constituent certainement un signe de reconnaissance qui permet notamment aux poulains de retrouver leur mère.

« de survivre.

Les chevaux, les ânes et les zèbres peuvent subsister dans des zones où la pâture est de piètre qualité tant qu'elle esten quantité suffisante.

Quand l'herbe est de qualité médiocre, les équidés sont obligés de se nourrir tout le temps.

Mais, dans cecas, les nutriments ne sont pas aussi bien assimilés qu'ils le seraient par les estomacs des ruminants comme les bovins, les daimsou les antilopes.Lorsque le climat et le territoire naturel se dégradent, la survie des équidés devient problématique.

Ce phénomènepourrait expliquer l'extinction de si nombreuses espèces. La vie en communauté Les équidés vivent en groupes sociaux réunissant plusieurs femelles et leurs petits autour d'un mâle.

Les femelles sont répartiesselon une hiérarchie stricte.

La femelle dominante prend la tête du troupeau, tandis que l'étalon protège l'arrière ou le flanc dugroupe.

Le besoin de sociabilité des chevaux domestiques est si fort qu'ils entretiennent parfois des liens d'"amitié" avec desvaches, des chèvres et même des porcs.

Les chevaux recherchent la compagnie de leurs semblables et il n'est pas rare de voir uncheval frotter sa tête contre celle d'un de ses congénères en signe d'affection.

Des incidents peuvent survenir au sein d'un groupelorsqu'une jument est en chaleur ou lorsqu'un jeune étalon décide de mener un troupeau en défiant un étalon plus âgé.

Au coursdes combats, les étalons se ruent violemment et mordent.

Ils portent d'ailleurs souvent la marque de morsures spectaculaires aucou. Les femelles mettent bas en été, et les poulains sont capables de courir moins d'une heure après la naissance.

S'ils commencent àpâturer au bout de quelques semaines, ils ne sont totalement sevrés qu'au bout de treize mois.

C'est pourquoi les juments nedonnent naissance que tous les deux ans à un seul poulain. Lorsqu'elles ont atteint leur maturité sexuelle, les juments quittent leur famille naturelle pour suivre de jeunes étalons impatients defonder leur propre troupeau.

Généralement, les jeunes mâles abandonnent leur groupe originel bien avant qu'ils ne soient capablesde se reproduire ; ils fondent des hordes de célibataires en compagnie d'autres étalons. Cependant, il arrive qu'un vieux mâle garde avec lui un de ses jeunes quand ce dernier peut coopérer à des "raids" destinés àenlever des juments. Les zèbres de Grévy et les ânes ont une vie sociale différente.

Le troupeau ne se forme que pour quelques mois.

Les mâlessolitaires délimitent leur territoire en constituant des tas de crottin et n'accueillent que les femelles qui franchissent cette barrièresymbolique.

L'homme n'a réussi à domestiquer que deux espèces d'équidés, le cheval et l'âne sauvage d'Afrique. La protection des équidés Les races de chevaux sauvages sont sérieusement menacées.

Le cheval de Prjevalski ne subsiste plus à l'état sauvage qu'enMongolie occidentale et au Turkestan.Disparu d'Europe vers 1850, il a été redécouvert en 1879 par l'explorateur russePrjevalski.

Aujourd'hui, quelques zoos ont réussi à l'acclimater avec un certain succès. Le tarpan originaire d'Europe s'est éteint au XVIII e siècle De nos jours, des éleveurs polonais tentent de faire revivre ce cheval en sélectionnant des juments et en les accouplant avec des étalons qui ont les caractéristiques du tarpan.

De nombreux chevauxdomestiques originaires de Pologne orientale présentent des rayures sur leurs pattes et un bourrelet de poils le long du dos. Le zèbre de Burchell est très répandu en Afrique orientale, mais le zèbre du Cap ne survit que dans les parcs nationaux.

Lestroupeaux de zèbres de Grévy ont été décimés par les braconniers.

Au XIX e siècle, le quagga, un zèbre qui ne présentait des rayures que sur la tête, l'encolure et les épaules, était très répandu en Afrique du Sud, mais il a disparu vers 1880, victime de lachasse intensive. Aujourd'hui, il n'y a plus guère que les réserves qui peuvent offrir aux espèces menacées un havre de paix.

Les ânes sauvages,autrefois nombreux en Inde, ont été très vulnérables aux maladies transmises par les mulets et les chevaux.

C'est une des raisonsqui explique le fait qu'ils ne soient plus qu'un petit millier de nos jours.. »

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