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Les fonds sous-marins

Publié le 05/04/2013

Extrait du document

Elles sont généralement symétriques par rapport à leur axe : ce sont les dorsales ou rides média-océaniques. Elles sont symbolisées par une dépression elle-même longitudinale en forme de gouttière : cette vallée centrale est appelée rift. C'est là que remonte le magma issu de la fusion du manteau. Les dorsales sont des zones de forte séismicité et de volcanisme intense. La lave, essentiellement basaltique, se refroidit brutalement au contact de l'eau de mer et s'accumule sur le fond de l'océan suivant une forme caractéristique. On parle de lave en coussins...

« peuvent se mettre en mouvement.

Il se forme alors une véritable avalanche de boue qui chemine à plusieurs dizaines de kilomètres/heure sur plus de cent kilomètres.

On connait bien ces phénomènes pour leurs effets sur les cables téléphoniques immergés au fond des océans (rupture).

Ces violents courants de boue (turbidites) s'épanchent à la manière de véritables avalanches dans les bassins océaniques et alimentent la sédimentation profonde.

LES BASSINS OCUNIQUES Au pied du talus continental s'étalent les bassins océaniques , encore appelés plaines abyssales, qui forment de larges cuvettes d'une profondeur moyenne de -4 000 m.

Elles s'enfoncent jusqu'à -5000 ou -6000 men leur centre.

Leur tréfonds est de type basaltique mais ils sont tapissés de sédiments variés.

reau de ces abysses est froide (température de quelques degrés, parfois même négative) et, surtout elle supporte de forte pression ce qui l'empêche de se transformer en glace.

Sa richesse en oxyde de carbone entraine une dissolution des carbonates.

Après leur mort.

la coquille calcaire des forominHères (plancton) va se dissoudre lors de leur lente chute vers le fond des océans.

Près des continents, nous aurons des sédiments terrigènes, plus loin ce sont surtout des vases d'origine organique voire résultant d'un phénomène chimique.

On peut estimer l'apport détritique annuel des fleuves dans l'océan à Tectonique des plaques profonde au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la côte.

Rift----:;:::::==::; bt- ----- ---------,,.

Fosse océanique VOLCANS SOUS-MAllNS, ATOW n GUYOTS Les bassins océaniques sont hérissés de quelques reliefs importants, parfois alignés, qui correspondent à un point d'activité volcanique.

Tout d'abord on peut avoir des volcans isolés au milieu de l'océan et dont la base repose sur le fond du bassin mais dont la grande longévité a permis d'atteindre la surface.

Ainsi 111e Hawaii dont la base est à une profondeur de près de Volcan Dorsale 5 000 m et dont la hauteur émergeant est de 4 205 m.

Nous avons un volcan dont la hauteur totale dépasse 9 000 m.

En partant d'un centre éruptif actuel, on note qu'en s'éloignant de ce «point chaud», on trouve une guirlande de zone de subduction volcans de plus en plus noyés et de ~-----------..,.------------'T"'"------------i plus en plus anciens.

On rencontre des 42 milliards de tonnes.

Ici et là, les bassins océaniques sont dominés par de petites collines.

LES DOISAllS ocUNIQUES Peu après la Seconde Guerre mondiale, des relevés bathymétriques réguliers furent réalisés entre l'Amérique du Nord et l'Europe car il existait un intérêt stratégique pour les sous-marins.

Ces relevés révélèrent la présence au milieu de l'océan d'une importante chaine de montagnes.

Presque totalement .

immergée (sauf, par exemple en Islande), elle culmine entre-2000 et -3 000 m.

D'autres mesures montrèrent ensuite que la chaine de montagnes s'étirait au milieu de l'océan du nord (Spitzberg) au sud (Antarctique) sur des milliers de kilomètres.

Par la suite, on démontra que les autres grands océans étaient aussi parcourus par d'immenses chaines de montagnes linéaires.

Elles sont généralement symétriques par rapport à leur axe : ce sont les dorsales ou rides média-océaniques.

Elles sont symbolisées par une dépression elle-même longitudinale en forme de gouttière : cette vallée centrale est appelée •rift».

C'est là que remonte le magma issu de la fusion du manteau.

Les dorsales sont des zones de forte séismicité et de volcanisme intense.

La lave, essentiellement basaltique, se refroidit brutalement au contact de l'eau de mer et s'accumule sur le fond de l'océan suivant une forme caractéristique.

On parle de lave en coussins.

Ces éruptions généralement sous-marines amènent la formation de bandes parallèles de roches volcaniques.

De temps en temps la dorsale est brusquement interrompue par une par rapport au rift.

On a pu remonter ainsi jusqu'au Jurassique (il y a 180 millions d'années) pour l'océan Atlantique Nord.

On apporte ainsi une confirmation de la date de l'ouverture de l'océan donc de la séparation Europe-Amérique du Nord.

récartement se lait à une vitesse moyenne de 0,8 à 2,5 cm par an dans l'océan Atlantique et dans l'océan Indien.

LES FOSSES OCUNIQUES Au fur et à mesure que l'on s'éloigne des dorsales, l'age du fond des océans est de plus en plus ancien.

Cette expansion des fonds océaniques connait une limite, considèrant que le volume de la Terre est constant.

Si des fonds nouveaux apparaissent régulièrement, cela signifie qu'ailleurs, les fonds les plus anciens guirlandes d11es volcaniques surtout dans l'océan Pacifique.

Ainsi des volcans moins élevés, comme l'ile howoïenne Mo/oldn/, voient leur rivage ceinturé d'un récif frangeant rendant impossible l'accès aux navires.

Puis on trouve des volcans encore plus petits où le récif frangeant s'est mué en un anneau, le récif barrière qui isole un lagon.

Enfin le volcan est totalement submergé et seul subsiste un anneau r-------------'"""----------- -i cassure transversale, la faille disparaissent : ils sont •recyclé• par la tectonique des plaques.

La croûte océanique formée de basalte a une densité moyenne voisine de 3,5.

Dans certaines régions du globe cette croûte océanique s'affronte avec une croûte continentale formée de granite dont la densité moyenne est de l'ordre de 2,7 .

En raison de leur différence de densité, la croûte océanique plonge sous la croûte continentale le long d'une surface inclinée qui peut atteindre corallien, l'oto// , avec un beau lagon bleu.

Dans la phase ultime, non seulement le volcan s'est enfoncé sous l'océan et le récif n'a pas survécu, mais encore le tout a été arasé : on a alors un volcan sous-marin encore nommé «guyot».

On connait plus de 2 ooo de ces volcans sous-marins dont le nombre total est estimé à 20000.

LES FUMEURS NOIRS Depuis 1979 et les plongés du sous­ marin de recherche «Alvin», on a mis en évidence, au niveau des dorsales, la présence de sources hydrothermales, preuve d'une intense circulation d'eau de mer dans les basaltes fissurés.

En circulant dans ces fissures, l'eau se réchauffe et s'enrichit en minéraux.

Elle ressort sous la forme d'émissions noiratres et très chaudes (près de 320°C à la sortie) : ce sont les «fumeurs noirs» qui s'échappent de gros évents naturels.

li faut noter qu'à moins de 100 mètres autour, la température normale de l'eau de mer est voisine de o•c.

Mais vu l'énorme pression qui règne à ces profondeurs, l'eau ne gèle pas.

La couleur noire est due à la présence d'une très grande quantité de sulfures.

Autour de ces évents et dans un rayon de quelques dizaines de mètres se développent, dans une eau à 20°C, de nombreuses colonies de bactéries vivant aux dépens du soufre.

Des animaux gigantesques que l'on ne retrouve nulle part ailleurs se nourrissent de ces agglomérats de bactéries.

On a ainsi des vers marins colorés long de près d'un mètre, des grandes palourdes de plusieurs dizaines de centimètres, des espèces d'anémones de mer.

Tous ces animaux tirent leur énergie non pas de la photosynthèse comme ailleurs dans les océans (à cette profondeur, l'obscurité est totale), mais de ces sources chaudes sulfurées.

Si pour une raison quelconque, les sources tarissent, très rapidement cette vie exubérante disparait et fait place à un désert.

Autour de ces élfellfs, on trouve aussi de vastes dépôts de sulfures métalliques (50% de zinc, 10% cuivre, fer) qui se présentent sous la forme de grandes tours cylindriques pouvant · avoir 12 mètres de haut, diversement colorées.

transformante.

En fait, cette faille déplace vers l'est ou vers l'ouest l'axe de la chaîne sur plusieurs dizaines de kilomètres.

La dérive des pôles magn étiques Les roches volcaniques issues des dorsales océaniques sont constituées de basalte.

Ceux-ci contiennent des petits minéraux aciculaires magnétiques qui sont autant de petites bouss oles s'orientant suivant le champ magnétique.

Ainsi, le champ magnétique est «fossilisé» au moment de l'éruption.

Dans les années soixan te, de nouvelles campagnes océanographiques ont démontré que de chaque coté du rift.

se trouvent des bandes parallèles dont le sens indiqué par le champ magnétique s'inverse régulièrement La conclusion de ces mesures a apporté une preuve de la dérive des continents : la direction du pôle reste fixe et ce sont les continents qui se déplacent.

D'autre part.

plus on s'éloigne de l'axe de la dorsale, plus les roches sont anciennes et ce de façon symétrique 600 km de profondeur (le plan de Benioff), «recyclant» ainsi des roches anciennes.

Ce phénomène est appelé «subduction».

Vu l'extrême viscosité des matériaux, ce mouvement se fait très lentement (de l'ordre de quelques centimètres par an) entrainant au contact des deux types de croûte une formidable dépression étroite et __ _,.._ linéaire que l'on nomme fosse océa­nique.

On rencontre des fosses océa­niques surtout _a... _.-..- autour du Pacifique .

Elles peuvent avoir une profondeur considérable.

Il faut aussi signaler que le plan de Benioff est une zone de forte tension qui sera à l'origine de très nombreux tremblements de terre.

Ils auront une origine de plus en plus lEs AllCS INSULAllES Quand on assiste à l'affrontement d'une imposante croûte continentale et d'une puissante croûte océanique, on observe au contact des deux la formation d'une fosse océanique.

Mais les compressions sont telles qu'en arrière de la croûte continentale, on observe la formation d'une série d11es arrangées en arc dans une mer peu profonde implantée sur la croûte continentale.

Ces arcs insulaires sont souvent le siège d'un volcanisme différent de celui des dorsales.

Il arrive qu'un arc insulaire, comme celui du Japon, s'intercale entre la fosse et le continent, délimitant ainsi une mer marginale.. »

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