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Les fourmis (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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La fourmi est un insecte social. Elle doit sa fascinante adaptabilité, son intelligence collective à la cohésion complexe et organisée de sa colonie. Appartenant à l'ordre des Hyménoptères (regroupant notamment les abeilles et les guêpes) et à la famille des Formicidés, les fourmis ont réussi la conquête de tous les milieux naturels de la planète, mises à part les régions froides qui en sont totalement dépourvues. Elles forment le groupe d'insectes comptant le plus grand nombre d'individus sur terre. On trouve trace de la première fourmi (Sphecomyrma freyi) au Crétacé supérieur, il y a environ 100 millions d'années. Elle partage alors des caractères communs avec la guêpe solitaire. Mais il faudra attendre l'ère tertiaire pour voir augmenter le nombre des espèces. Aujourd'hui, les entomologistes en recensent plus de 6 000.

« Une société hiérarchisée L'étude des fourmis et de leurs colonies permet de constater une véritable organisation sociale en caste.

Comme les abeilles, lesfourmis forment des colonies dont les individus exercent des fonctions distinctes.

D'un côté, il y a les ouvrières, femelles aptères(dépourvues d'ailes) généralement stériles et, de l'autre côté, la ou les reines (à la différence des abeilles qui n'en ont qu'une parnid) qui sont sexuées et ailées, tout comme les mâles, jusqu'au vol nuptial.

Chez la plupart des espèces, les reines font office depondeuses tout au long de l'année.

Elles seules assurent la reproduction de l'espèce.

Leur longévité peut atteindre une dizained'années, alors que les ouvrières ne vivent que quelques semaines.

Celles-ci sont chargées de l'élevage du couvain, de laconstruction et de l'entretien du nid, ainsi que de la récolte de nourriture. Les fourmilières D'une importance capitale pour la survie des fourmis, les fourmilières sont le fruit d'un véritable savoir-faire.

Elles peuvent abriterdes colonies comptant quelques fois jusqu'à un million d'individus.

La fourmilière peut atteindre 2 m de haut.

Mais le dôme visibleau-dessus du sol n'en est souvent qu'une infime partie.

La plupart du temps, les fourmis colonisent des trous déjà existants dans lesol et les maçonnent, en quelque sorte, à l'aide de leur salive.

Une fois ces cavités préparées, elles y installent leur nid élaboré enun système de galeries aux accès multiples.

La terre dégagée vient alors s'amonceler en une gigantesque butte qui se mélange auxdébris végétaux (aiguilles, feuilles, graines) soutenant l'ensemble.

Une colonie de fourmis pouvant s'accroître très rapidement, lesfourmis se mettent à la recherche d'un autre lieu favorable à la création d'un habitat plus spacieux.

Ce dernier reste toutefoisétroitement lié à la première fourmilière par un réseau de liaisons souterraines. La myrmécologie La myrmécologie est l'étude des moeurs des fourmis.

Le premier à les avoir étudiées fut le physicien et naturaliste français RenéAntoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), qui consacra un mémoire à l'histoire des fourmis.

Cette étude ne fut publiée qu'en1925 par le myrmécologue américain William Morton Wheeler.

C'est toutefois l'ouvrage de Pierre Huber (1777-1840), paru en1810, qui fut longtemps considéré comme la bible de la myrmécologie.

Ces études ont permis aux entomologistes de nommer lesfourmis en fonction de leurs moeurs, tant certaines sont spécialisées : fourmis chasseresses (fourmis rousses, fourmis visiteuses,magnans d'Afrique), moissonneuses, champignonnistes, éleveuses (de pucerons, notamment), esclavagistes, tisserandes.. »

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