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Les habitants des lacs et des marais en Afrique

Publié le 27/03/2012

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marais

Outre un grand nombre de marécages, l'Afrique centrale et l'Afrique orientale possèdent également quelques grands lacs situés le long de la Great Rift Valley. Parmi eux, citons le lac Victoria, le lac Kyoga et le lac Turcana (appelé, autrefois, lac Rodolphe) au nord, ainsi que le lac Malawi et le lac Tanganyika, situés plus au sud. Ces deux derniers lacs sont les plus grands au monde. Ces régions abondent en mammifères, oiseaux, reptiles et batraciens de tout genre qui y sont attirés par l'épaisse végétation de...

marais

« rencontrent dans toute cette région.

Ils peuplent aussi bien les forêts épaisses que les plaines.

Ils séjournent de préférence près des marais, car ils aiment se rouler dans la boue.

La sous-espèce qui vit dans la plaine peut attein­ dre un poids de 800 kg.

C'est la seule espèce de bovidés sauvages qu'on rencontre en Afrique.

Outre les éléphants et les rhinocéros blancs, ces contrées sont également peuplées d'hippopotames.

La nuit, ces animaux se rendent aux pâturages en se frayant un che­ min à travers l'herbe.

Ils suivent presque toujours le même itinéraire.

Lors de ces déplacements, leur ventre frôle parfois le sol.

Hippopotame vient du latin hippopo­ tamus, ce qui signifie, littéralement, cheval de rivière.

Cependant, il n'est nullement parent du cheval, mais bien du porc.

Les hippopotames se rencontrent généralement Ci-dessus: Les varans se nourrissent également de poissons .

A gauche: Hippopotames émergeant à peine au-dessus d'un marais presque entièrement recouvert d'un tapis de plantes flottantes .

Les petits hérons blancs qui se posent sur le dos des hippopotames se nour­ rissent des parasites qui logent dans la peau de leur hôte.

en groupes de quinze individus.

Mais il existe aussi des groupes beaucoup plus grands.

Tout le jour, les hippopo­ tames le passent dans les marais, les rivières et les lacs.

Le mâle de l'hippopotame peut peser 3 200 kg.

Pour entre­ tenir ce corps, il doit avaler journellement 40 à 60 kg de matières végétales.

L'hippopotame se déleste de sa bouse soit dans l'eau, où elle constitue un repas appétissant pour les poissons et les oiseaux, soit sur la terre ferme, sur les berges de rivières.

Le crocodile du Nil vit aux mêmes endroits que l'hippo­ potame.

Tout comme lui, il a des yeux, des oreilles et des narines faisant saillie sur la tête et le museau, ce qui lui permet de respirer, de sentir, d'entendre et de voir, tout en restant presque entièrement plongé dans l'eau.

Entre l'hippopotame et le crocodile du Nil, règne une paix armée.

Mais, parfois, des combats éclatent, et c'est prati­ quement toujours l'hippopotame qui a le dessus.

Lorsqu'on examine la mâchoire de l'hippopotame, avec ses quatre incisives et ses deux canines, on a l'impression d'un grand fouillis, mais elle constitue, en réalité, une arme très redoutable.

L'hippopotame s'en sert surtout lors des combats pour l'appropriation d'un territoire ou d'une femelle.

Les crocodiles du Nil enterrent leurs oeufs dans des fos­ ses le long des rivières.

Dès qu'une femelle entend le bruit d'un petit, qui, bien que développé, est toujours enfermé dans l'oeuf, elle accourt pour le déterrer avec précaution.

Malgré cette surveillance maternelle, les oeufs des croco­ diles sont bien, souvent pillés par les varans du Nil.

Ces lézards, dont la longueur peut atteindre 1,80 rn, mangent également les oeufs d'un grand nombre d'oiseaux aquati­ ques, tels que les hérons, les pélicans, les ibis sacrés et les spatules.

La cigogne à bec échancré, qui est une espèce rare, reste plantée dans la boue comme une statue, attendant que des poissons ou des grenouilles viennent dans son entou­ rage.

Tout comme l'espèce commune, cette cigogne peut rester immobile pendant plusieurs heures.

On croit par­ fois qu'avec son long bec recourbé, elle déterre les diptneustes du lit des marais pour les manger.

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