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Les loups (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Il fut un temps où les loups, très nombreux, parcouraient les grandes plaines. Exterminés par l'homme dans beaucoup de pays, ils sont devenus très rares. Aujourd'hui, on en trouve encore en Asie, en Sibérie ainsi que dans quelques forêts d'Amérique du Nord et d'Europe. Absents depuis les années 1920, des loups réapparaissent en France. Intelligents et doués d'une grande faculté d'adaptation, les loups étaient très répandus dans l'hémisphère nord il y a quelques milliers d'années.Ils occupaient une grande variété d'habitats (plaines, forêts, montagnes, déserts semi-arides et toundra arctique) et se nourrissaient de toutes sortes de proies : insectes et souris aussi bien que bisons, élans et boeufs musqués. Depuis toujours, l'homme a considéré le loup comme une espèce concurrente se nourrissant du gibier des chasseurs ou tuant le bétail des fermiers. Partout, il a essayé d'exterminer cet animal, qui ne doit sa survie qu'à ses remarquables facultés d'adaptation. Les loups appartiennent à la famille des canidés et sont donc cousins du chacal, du coyote, du renard, du lycaon ainsi que des chiens sauvages et domestiques. Il ne reste plus que deux espèces de loup. Le loup roux, autrefois très fréquent dans le sud-est des États-Unis, est aujourd'hui extrêmement rare. Mais des efforts ont été entrepris et une quarantaine d'entre eux ont été introduits dans la nature, dans un parc naturel. Le loup gris, lui, est toujours répandu, bien qu'en faible densité, au Canada, en Alaska, dans l'Est européen, en Scandinavie, en Russie, au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Sibérie. Il y a plusieurs sous-espèces de loup gris : le loup de l'Arctique, le loup des forêts d'Amérique du Nord (ou loup de la Grande Prairie), le loup des steppes désertiques d'Asie centrale et le loup commun, qui hante encore les montagnes et les forêts de la Scandinavie et de l'est de l'Europe. Le loup des steppes a un pelage plus clair que celui du loup des forêts d'Europe et d'Amérique du Nord.Le loup de la toundra arctique, plus trapu, possède une épaisse fourrure blanche.

« Les loups de la toundra arctique, qui se nourrissent de rennes, ont tendance à suivre la migration annuelle de leurs proies sur desterritoires très vastes.On a pu observer une meute parcourir plus de mille kilomètres en six semaines à l'intérieur d'une zone detreize mille kilomètres carrés. Les loups des forêts, dont le territoire est bien plus petit, considèrent celui-ci comme une chasse gardée.

Ils en marquent lesfrontières avec leur urine.

Pour les loups d'un autre clan, ce message est clair : s'ils ignorent ces "messages" olfactifs ou lesrecouvrent de leur propre urine, c'est à leurs risques et périls. Les hurlements Les hurlements légendaires du loup ont constitué sa réputation.En fait, les loups possèdent toute une gamme de sons : ils hurlent,mais peuvent aussi aboyer, gronder, glapir, gémir.

Ces vocalises leur servent à communiquer entre eux, les marques odorantes n'ysuffisant pas toujours. Le hurlement sert principalement à marquer la présence d'un clan sur son territoire, et à éviter de cette façon la rencontre avecd'autres clans, source de dangereuses altercations.Ces hurlements leur servent donc de repères.

Ils s'entendent de très loin et unloup qui compte défendre son territoire ne manquera pas d'y répliquer. Ainsi, lorsqu'un loup commence à hurler, ses autres congénères à portée de voix lui répondent, dans une terrifiante cacophonie.

Ilarrive aussi qu'un clan préfère garder le silence : il s'agit souvent d'un groupe plus petit, qui doit éviter de trahir sa faiblesse.

Celaexplique le fait qu'un loup solitaire ne hurle jamais. Le clan silencieux peut également vouloir s'emparer du territoire de l'autre.

Dans ce cas, il ne participe pas au "chorus" afin depouvoir préparer une embuscade.

Enfin, quand les individus d'un même clan sont dispersés sur le territoire ou s'ils suivent unepiste, les loups hurlent pour rester en contact avec le reste de la meute. La reproduction À la fin du printemps, la meute ne vagabonde plus et s'installe près d'une base fixe, la tanière.

Le choix du lieu revient à la femellegestante, le plus souvent la louve de plus haut rang qui s'est accouplée avec le mâle dominant à la fin de l'hiver (en général, lesloups se choisissent une partenaire pour la vie).

Après une gestation de neuf semaines, la louve donne naissance à une portée dequatre à sept louveteaux aveugles et désemparés.

Les trois semaines suivantes, elle ne quitte que rarement sa tanière, et c'est lemâle qui lui apporte sa nourriture. Certains membres adultes de la meute (les assistants) aident aussi à approvisionner les louveteaux quand ils sont plus grands et lessurveillent lorsque la mère va chasser.

Trois à cinq mois plus tard, les louveteaux sont prêts à vivre avec le groupe, qui abandonnealors la tanière. Les jeunes restent avec les parents plusieurs années et apprennent à chasser.

Certains, les plus forts et les plus agressifs, quittentle clan et partent à l'aventure pour former leur propre meute, d'autres restent et deviennent "assistants". La chasse Le loup n'est pas très exigeant en matière de nourriture.

Pendant l'été, il peut se contenter d'oiseaux, de grenouilles, d'insectes,sans bouder la salade, les fruits et les lichens.

Il se nourrit également de charognes - la mauvaise réputation du loup dans le passéest peut-être due au fait qu'il s'attaquait aux cadavres humains.

Si un loup doit chasser, il choisit une proie adaptée à ses forces.Ainsi, un loup seul poursuivra un petit renne ou un mouton, alors qu'une meute visera plutôt un groupe de rennes ou un bison.Cette chasse demande à la fois de la force, de la détermination et un travail d'équipe. Les loups se servent de leur odorat.

Quand un groupe repère une odeur, il s'arrête et hume, tous les membres de la meute battantde la queue avec joie.

En plaine, ils se lancent immédiatement à l'attaque.

En forêt, ils ont de grandes chances d'approcher laproie sans se faire repérer, surtout s'ils avancent contre le vent.

Ils progressent en file indienne et tendent leur embuscade. Avec un animal solitaire, un élan par exemple, les chances de réussite sont grandes, mais souvent la victime les repère et se metsur la défensive.

S'il s'agit d'un animal de grande taille, il peut tenir tête et se défendre à coups de sabot.

Dans ce cas, les loupsbattent en retraite et vont chercher une proie plus aisée.

Si l'animal s'enfuit, les loups se lancent à sa poursuite, mais abandonnentlorsque la course s'avère trop longue.. »

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