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LES MANGOUSTES

Publié le 29/01/2019

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La saison des amours est différente selon les espèces mais coïncide souvent, surtout dans les régions sèches, avec la saison humide. À leur naissance, les petits ont un pelage très peu fourni ; leurs yeux fermés ne s’ouvrent qu’au bout de deux semaines. D’abord très dépendants de leur mère, ils ne s’éloignent de leur lieu de naissance qu’au bout d’un mois.

 

C’est le mode de reproduction des mangoustes sociales qui est le plus connu. Chez les mangoustes rayées, plusieurs femelles appartenant au même groupe mettent bas en même temps; chacune met au monde deux ou trois petits, mais il arrive cependant qu’on en compte jusqu’à six par portée. Les nouveau-nés sont gardés ensemble dans le terrier et ils ne tètent pas seulement leur mère mais toute autre femelle susceptible de les allaiter. Le soin de garder les petits pendant que les femelles partent en quête de nourriture est confié à un ou deux mâles qui les attrapent parfois par la peau du cou pour les transporter d’un endroit à un autre.

 

Bien que les jeunes mangoustes soient de petite taille à la naissance -elles ne pèsent que 20 g-, elles se développent très rapidement. Lorsqu’elles sont en état d’absorber des aliments solides, on les leur apporte d’abord dans le terrier, puis elles font leur première sortie en groupe. C’est âgées d’environ 1 mois qu’elles commencent à apprendre à rechercher elles-mêmes leur nourriture.

 

La mangouste naine (Herpestes sanguineus), comme l’indique son nom, est la plus petite de son espèce. Facilement reconnaissable à son pelage qui varie du gris soyeux au brun, ainsi qu’à ses pattes et à sa queue de couleur sombre, la mangouste naine mesure une trentaine de centimètres pour un poids moyen de 680 g. On la rencontre dans une zone qui va de l’Éthiopie et de la Somalie au sud du fleuve Orange. Ces animaux vivent eux aussi en groupes particulièrement bien organisés mais ont un comportement différent de celui des autres mangoustes. Dans leurs communautés, la reproduction est assurée par un seul couple. Le mâle dominant occupe une position subalterne par rapport à sa compagne, celle-ci veillant à ce que les autres membres du groupe ne se livrent à aucune activité sexuelle. Cet état de chose

À Après une gestation de 11 semaines environ, la femelle suricate donne naissance à une portée de2à4petits. Elle les nourrit pendant 8 à 12 semaines. Les suricates peuvent se reproduire dès l’âge de 1 an.

a pour effet de pousser les animaux frustrés, surtout les mâles, à partir se joindre à d’autres groupes qui ne comportent qu’un ou deux mâles vieillissants, où ils trouveront peut-être l’occasion de se reproduire.

 

Lorsque la femelle dominante donne naissance à des petits, le soin de s’occuper d’eux, de les nettoyer, de les nourrir, de les tenir au chaud, est confié à des adultes de rang inférieur. À sa mort, elle n’est en général pas remplacée et le groupe est alors amené à se diviser.

« Les mangoustes ! La mangouste rayée vit en vastes groupes.

a Il est difficile de la distinguer de son environnement car les raies de son pelage sont, pour elle, un efficace camouflage.

FICHE BIOLOGIQUE Les mangoustes appartiennent à l'ordre des carnivores et à la famille des viverridés.

Il en existe 17 genres et 31 espèces.

Taille: longueur (sans la queue): de 24 à 58 cm Longueur de la queue: 20 à 45 cm Nom de certaines espèces Mangouste rayée (Mungos mungo) Mangouste de Gambie (Mungos gambianus) Suricate (Suricata Suricatta) Mangouste à queue touffue (Bdeogale crassicauda) Mangouste à pattes noires (Bdeogale nigripes) Mangouste Ichneumon (Herpestes ichneumon) Mangouste grise du Cap (Herpestes pulverulentus) Mangouste grise de l'Inde (Herpes/es EdwardsO .

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A ....-CGIIIte (Herpestes fuscus) .

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(Herpesles jtluonicus) Certaines semblent ne pas craindre de s'aven­ turer à découvert tandis que d'autres vivent à la lisière des forêts et quittent rarement l'abri des sous-bois ou de la savane.

D'autres espèces habi­ tent dans des régions marécageuses ou sur les bords de cours d'eau.

C'est le cas de la man- gouste des marais qui est semi-aquatique et n'habite que les endroits où elle est sûre de ne jamais manquer d'eau, telles les rives des estuaires.

Elle élit domicile dans les roseaux des berges mais passe le plus clair de son temps dans l'eau.

C'est une excellente nageuse qui plonge remarquablement bien.

Le mode de vie La plupart des mangoustes sont des animaux ter­ restres, c'est-à-dire qu'elles vivent surtout au sol.

Toutefois, certaines d'entre elles sont de très bonnes grimpeuses.

Les individus appartenant à deux espèces, les mangoustes rouges à queue noire et les mangoustes à queue rayée, que l'on ne rencontre qu'à Madagascar, sont les seuls à séjourner longtemps dans les arbres.

Les mangoustes ne sont pas difficiles pour le choix de leur terrier .

Cert aines creusent des réseaux complexes de galeries, d'autres s'ins­ tallent dans les terriers abandonnés par des animaux appartenant à d'autres espèces, notam­ ment des oryctéropes.

Elles sont relativement sédentaires même si quelques espèces changent constamment de place, ne restant pas plus de deux jours au même endroit.

Elles prennent pour abris troncs d'arbres évidés, interstices entre les racines, crevasses, murs fissurés, bûches creuses, aussi bien qu'anciennes termitières, égouts ou rigoles créés par les eaux de ruissellement.

Elles sont actives de nuit ou de jour selon les espèces; en général, celles qui sont actives la nuit sont solitaires tandis que celles qui vivent en groupe ont généralement des mœurs diurnes.

Les espèces nocturnes, et parmi elles les mangoustes à queue blanche, à queue touffue, à pattes noires, les mangoustes des marais, les mangoustes de Meller et les mangoustes de Selous, sont en général solitaires, bien qu'on en voie parfois en couples ou en petits groupes familiaux.

Les mangoustes grises du Cap, les mangoustes à cou rayé et les mangoustes rouges ! Ce suricate monte la garde a pendant que ses compagnons cherchent de la nourriture.

L'animal surveille les alentours pour détecter la présence de prédateurs.

à queue noire sont, elles aussi, solitaires mais, au contraire, extrêmement actives le jour.

Trois des mangoustes de Madagascar , la man­ gouste à queue rayée, la mangouste à raies étroites et la mangouste brune, sont diurnes mais vivent en général seules ou en couples tandis que les autres sont nocturnes.

La plupart des mangoustes vivent dans un domaine bien délimité mais l'instinct du territoire ne semble pas très développé chez aucune d'entre elles: elles tolèrent, en effet, la présence d'animaux d'espèces différentes et même celle d'autres mangoustes.

L'étendue de leur habitat varie selon la quantité d'aliments disponible et elles marquent leur territoire à certains endroits, roches, troncs d'arbres ou bûches, en y déposant des sécrétions produites par leurs glandes anales; dans bien des cas, elles créent de véritables latrines où elles viennent uriner et déféquer.

Les mangoustes qui vivent en groupes, les naines, les jaunes, les rayées et les suricates, for­ ment des communautés très bien organisées.

Les · jaunes et les suricates, qui vivent dans les mêmes régions d'Afrique occidentale et centrale, creu­ sent des terriers très élaborés ou utilisent ceux préparés par d'autres espèces de mangoustes ou par des spermophiles.

Il arrive fréquemment que ces trois sortes d'animaux vivent côte à côte dans d'immenses garennes, pacifiquement, mais en s'ignorant.

Les mangoustes naines et rayées occupent plus souvent d'anciennes termitières.

Elles y percent plusieurs ouvertures par où elles peuvent entrer et sortir et aménagent de grands dortoirs dans les chambres principales.

Dans ce genre de communauté, tandis que certains individus partent, souvent en groupes en quête de nourriture, un ou deux adultes res-. »

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