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Les oasis du désert égyptien

Publié le 10/01/2015

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Au nombre de cinq, les grandes oasis égyptien-nes sont occupées par l'homme depuis la pré-histoire. Du fait de l'éro-sion, elles conservent moins de traces de leur brillant passé que la Val-lée du Nil. Pourtant, Kharga, Dakhla, Farafra, Baharia et Siouah racon-tent, chacune à leur manière, un pan de l'his-toire égyptienne.giques entreprises à proximi-té du village de Balat met¬tent au jour une importante nécropole datant de l'Ancien Empire. Constituée de cinq mastabas en briques crues, elle abrite les sépultures des gouverneurs de l'oasis. Leur forme, identique à celle des mastabas de la vallée du Nil, atteste que Dakhla était sous administration égyptienne dès la VI' dynastie. A un kilo-mètre de la nécropole, un violent khamsin (vent de sa-ble) qui souffla en 1947 per-mit de découvrir les vestiges de la Balat antique. Ces rui-nes constituent les traces de la plus importante agglomé-ration urbaine née au Ille mil-lénaire avant Jésus-Christ ! Au total, ce sont treize zones d'habitation et quatre cime-tières qui restent à explorer dans l'oasis de Dakhla.

« loin de Kharga, à Hibis, le temple d'Amon est l'un des rares sanctuaires d'époque perse que l'on puisse voir en Égypte .

Sur ses murs sont gravés ·les noms des rois Da­ rius I•', Nectanébo et Ptolé­ mée Il.

Depuis 1976, l'Institut français d'archéologie orien- tale a entrepris de nombreu­ ses fouilles dans l'oasis de Kharga.

En 1988, elles ont permis de mettre au jour le «trésor de Douch », des bra­ celets, des colliers et des dia­ dèmes enfouis dans une jarre et retrouvés à proximité du temple antique de la ville.

Dakhla, l'opulente A ccessible à partir de Kharga, Dakhla est, mal­ gré sa petite taille (50 km d'est en ouest, 10 à 20 km du nord au sud}, la plus peuplée des oasis égyptiennes.

Pour le voyageur qui la découvre, cette oasis, où le vert des cul­ tures se conjugue au rouge de la terre et aux falaises roses, est une véritable fête pour les yeux.

Les trois locali­ tés - Balat, Mout, el-Kasr - sont toutes de fondation an­ tique.

A cette époque, Da­ khla ne possédait pas de nom en propre, car elle n'était pas différenciée de Kharga.

Accidentée par des monta­ gnes, cette oasis a livré une dizaine de sites occupés au Pal éo lithique .

Entre 1968 et 1972, des fouilles archéolo- :, , · , 1 ..

.' ., - giques entreprises à proximi­ té du village de Balat met­ tent au jour une importa nte nécropole datant de l'Ancien Empire .

Constituée de cinq mastabas en briqu es crues, elle abrite les sépultures des gouverneurs de l'oasis.

Leur forme, identique à celle des mastabas de la vallée du Nil, atteste que Dakhla était sous administration égyptienne dès la VI• dynastie .

A un kilo­ mètre de la nécropole, un violent khamsin (vent de sa­ ble) qui souffla en 1947 per­ mit de découvrir les vestiges de la Balat antique.

Ces rui­ nes constituent les traces de la plus importante agg lomé­ ration urbaine née au 111• mil­ lénaire avant Jésu s-Christ ! Au total, ce sont treize zones d'habitation et quatre cime­ tières qui restent à explorer dans l'oasis de Dakhla .

Farafra, la déshéritée F arafra est la plus vaste, mais surtout la plus isolée (à 300 km de la vallée du Nil) et la plus pauvre, des oasis égyptiennes .

C'est aussi la moins peuplée, puisqu 'on n 'y. »

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