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LES OTARIES

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

LE SAVIEZ-VOUS?

 

Un mâle d’otarie à fourrure septentrionale peut réunir autour de lui un harem de cinquante femelles ou parfois plus.

 

Les mâles restent indifférents aux petits qui naissent dans le harem (peut-être parce qu’ils ont été conçus par d’autres mâles l'année précédente). Il n’est pas rare que des petits se fassent écraser au cours des accouplements.

 

Les principaux ennemis des lions de mer et des otaries à fourrure (en dehors de l'homme) sont le grand requin blanc et l’orque, ou épaulard. Sur la côte orientale de la Patagonie, les otaries à crinière se font régulièrement attaquer par des épaulards qui surgissent de l’eau pour attraper leurs victimes.

 

Le lion de mer de Steller est réputé pour se nourrir d'autres espèces de Pinnipèdes. Les jeunes mâles mangent souvent des petits d’otaries à fourrure septentrionales qu’ils attaquent dans les eaux peu profondes près des plages.

 

Sur les petites plages où l’espace est limité, les otaries mâles peuvent étendre leur territoire en mer. Ils montent alors la garde sous l’eau pour repousser les intrus.

 

Le mot otarie vient du grec otarion qui signifie «petites oreilles».

 

Les moustaches des otaries, des chats ou des lions sont appelées des «vibrisses». Celles des otaries des Kerguelen mesurent jusqu’à 48 centimètres de long.

 

Les sites de reproduction des otaries sont en général difficilement accessibles aux prédateurs potentiels.

 

partie contre d’éventuels prédateurs terrestres. Les mâles arrivent les premiers sur les sites sélectionnés et délimitent leur territoire sur la grève. Plus ils sont nombreux, plus la compétition est rude. Et, bien que les mâles adultes soient protégés par une peau épaisse et une fourrure dense, les blessures sérieuses et même mortelles ne sont pas rares.

 

Une fois son territoire acquis, le mâle doit le défendre jusqu’à la fin de la saison. Il ne peut donc plus aller se nourrir en mer et traverse une période de jeûne (près de soixante-dix jours pour le lion de mer de Nouvelle-Zélande) durant laquelle il puise dans ses réserves de graisse.

 

Les femelles viennent à terre deux ou trois semaines après les mâles, grosses de l’accouplement de la saison précédente ; elles mettent bas dans les deux jours qui suivent leur arrivée. En effet, chez les otaries, les petits naissent environ un an après l’accouplement. La femelle reste six jours auprès de son petit qu’elle allaite. Une semaine après la mise bas, la femelle est de nouveau en chaleur et s’accouple avec un ou plusieurs mâles. À partir de ce moment, elle va régulièrement en mer chercher sa nourriture et revient sur la grève afin d’allaiter son petit. Celui-ci deviendra indépendant au bout de quatre à six mois. Dans nombre d’espèces, la femelle nourrit son petit pendant un an ou plus et celui-ci l’accompagne souvent quand elle retourne sur la plage pour donner naissance à un nouveau jeune à la saison suivante.

 

Une espèce menacée, puis protégée

 

Bien que les plages de reproduction offrent une protection contre la plupart des prédateurs, elles sont totalement inefficaces contre les comportements de l’homme. Après leur découverte en 1786, les immenses colonies d’otaries à fourrure septentrionales des îles Pribilof, en Alaska, ont été

décimées par les chasseurs. Les otaries à fourrure de l’Antarctique ont connu le même sort au début du xix\" siècle. Les chasseurs, surtout intéressés par les peaux à fourrure laineuse, n’étaient guère sélectifs dans le choix des animaux. Ils tuaient tous ceux qu’ils trouvaient, y compris les femelles gestantes. Il est donc peu étonnant que l’otarie à fourrure de l’Antarctique ait presque totalement disparu en 1910, et que bien d’autres espèces aient été menacées d’extinction depuis.

 

Les restrictions imposées au début du xxe siècle ont permis d’éviter leur complète disparition et, grâce à une bonne gestion, les populations sont en augmentation. Mais le commerce des peaux est toujours aussi lucratif et ouvre la voie à des abus dans certains pays. Toutefois, aujourd’hui, la plupart des espèces d’otaries prospèrent, contrairement à ce qui se passe pour la plupart des grands mammifères.

« Les otaries Comme tous les Pinnipèdes, l'otarie passe la plus grande partie de son temps dans l'eau, et son corps souple et fuselé est parfaitement adap­ té à la nage.

Les os supérieurs des membres sont intégrés au tronc.

La partie inférieu re des membres est large et plate pour assurer une pous­ sée maximale et une résistance à l'eau minimale.

L'otarie a un corps lisse qui offre une surface externe plus minime, ce qui lui permet d'éviter de trop grandes déperditions de chaleur dans l'eau de mer souvent plus froide que sa température corporelle (37 °C), et cela même sous l'équateur, autour des îles Galâpagos, où vit l'otarie à fourrure du même nom.

Une épaisse couche de graisse sous la peau améliore l'isolation et constitue en même temps une réserve d'énergie où l'animal puise pendant les périodes de jeûne ou d'allaite­ ment.

Les otaries à fourrure ont un abondant duvet qui leur offre une protection supplémentaire i Excellentes nageuses, les otaries a • volent " dans l'eau, propulsées par leurs puissantes nageoires antérieures.

L'otarie a de grands yeux et une bonne vue .......

Très sensible à la lumière verte, elle voit bien en eaux profondes.

très efficace à l'air libre.

Ce manteau permet de résister à des températures polaires, mais il a égale­ ment son utilité sous l'eau car la finesse du poil et son revêtement imperméable empêchent l'eau froide d'entrer en contact direct avec la peau.

En plongée, la valeur d'isolation décroît avec la profondeur , la couche d'air chaud emprisonnée dans les poils étant comprimée par la pression.

Cela n'empêche pas l'otarie à fourrure d'Afrique du Sud d'aller chercher ses proies à des profon­ deurs de 100 mètres et plus.

Si le lion de mer de Californie peut plonger encore plus profondé- ment après entraînement, les otaries sont en général moins bonnes plongeuses que les phoques, qui ont une plus grande capacité respi­ ratoire.

C'est ainsi qu'un phoque peut rester en apnée pendant plus de 20 minutes (le record serait de 73 minutes, en vidant ses poumons et en stockant de fortes concentrations d'oxygène dans son sang abondant et riche en globules rouges.

Les otaries, moins spécialisées, ne restent guère en plongée plus de 5 minutes d'affilée.

Nourriture et pêche Sur terre, les Pinnipèdes sont particulièrement maladroits, mais, en mer , ils se révèlent des pêcheurs élégants et rapides, dotés de l'intelli- .......

Même à terre, lions de mer et otaries à fourrure doivent se méfier des orques qui sortent parfois de l'eau pour les attaquer.

Les orques (ou épaulards) sont des cétacés à dents ; elles appartiennent à la même famille que les dauphins (Delphinidés).

Elles chassent en groupe et n'hésitent pas à s'attaquer à de grosses proies : dauphins, marsouins, oiseaux de mer, otaries et phoques.. »

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