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Les Ours

Publié le 17/09/2013

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Des régions polaires

aux forêts montagneuses d'Asie, ces mammifères sont menacés de disparition par la destruction de leur habitat.

L

a famille des ours — les Ursidés — comprend huit espèces dont une, le grand panda, était autrefois classée dans la famille des ratons laveurs. Mais, à la suite d'études génétiques, les zoologistes ont décidé que, finalement, le grand panda était un ursidé.

Plus ou moins grands selon les espèces, les ours possèdent tous un corps trapu couvert d'une épaisse fourrure de couleur variable, des mem¬bres ramassés et puissants et une queue très courte. Les pattes, larges et plates, sont pourvues de longues griffes acérées non rétractiles. Les yeux et les oreilles paraissent petits par rapport aux dimensions imposantes de la tête. Au bout du museau, ils ont une truffe humide et luisante.

Animal plantigrade (il marche sur la plante des pieds, comme l'homme), l'ours a une démar¬che pataude caractéristique. Il se déplace, en

« Les Ours w Contrairement Y à la plupart des ours, l'ours malais se nourrit la nuit.

II utilise sa longue langue flexible pour capturer des abeilles et autres insectes dans leur nid.

Le grizzli -90 est une sous-espèce nord-américaine de l'ours brun.

Tous les grizzlis creusent une tanière pour hiberner.

Elle est, en général, orientée au nord afin d'être recouverte d'une couche de neige plus épaisse et d'être, ainsi, mieux isolée.

Les ours sont très friands d'insectes et de miel, n'hésitant pas, pour cela, à s'attaquer aux ruches.

Loin de se contenter de cueillir ce qu'ils trouvent sur leur passage, ils apprécient d'agré- menter leur ordinaire de petits mammifères et de reptiles.

Il leur arrive aussi de s'attaquer à un san- glier ou à un agneau isolé de leur troupeau.

Et il n'est pas rare de les voir pêcher un saumon.

L'hibernation Quand le temps se refroidit, les ours se mettent à la recherche d'une tanière qu'ils tapissent d'her- bes, de feuilles et de mousse.

Ils élisent souvent domicile dans une grotte, une cavité entre deux rochers, ou creusent leur abri près d'un gros arbre.

Ils n'hibernent pas à proprement parler: la température de leur corps ne baisse que de 5'C, atteignant ainsi 31 °C.

Leur rythme cardiaque, cependant, ralentit et leur consommation d'oxy- gène diminue de moitié.

Durant ces six mois de vie ralentie, ils sortent de temps à autre pour s'ali- menter.

Le retour des beaux jours les tirera de leur torpeur, affaiblis et amaigris.

La reproduction Chez les ours des régions tempérées et polaires, la reproduction commence au printemps.

La durée de la gestation proprement dite est très courte (60 jours).

Mais, comme les naissances ne se produisent pas avant le milieu du sommeil hivernal, l'implantation de l'oeuf fertilisé dans la paroi de l'utérus de la femelle ne se fait pas avant octobre ou novembre, alors que l'accouplement a eu lieu entre mai et juillet.

Ce processus est appelé «implantation ou nidation différée».

Les ourses mettent au monde un ou, plus souvent, deux petits de taille minuscule; les our- sons ne pèsent que 200 à 700 grammes, ressem- blent à de petits rats et sont aveugles, sans dents et quasiment sans poils.

lis restent dans la tanière avec leur mère, se nourrissant de son lait, et ils grandissent très vite.

Aux premiers rayons de soleil printanier, âgés de quelques mois, ils sor- tent de leur gîte d'un pas mal assuré.

Les oursons vivent auprès de leur mère durant les deux ou trois premières années de leur vie.

Passé cette période, l'ourse est de nouveau prête à se reproduire.

Les femelles qui ont atteint la maturité sexuelle passent donc une bonne par- tie de leur vie avec leur progéniture.

L'ours polaire Les étendues gelées qui entourent le pôle Nord et s'étendent à la Russie, la Norvège, le Groenland, le Canada et les Etats-Unis constituent l'habitat de l'ours polaire.

Le nom latin de l'ours polaire - Ursus maritimus - signifie «ours de mer», et c'est à l'endroit où la mer glacée rencontre la terre que cet ours installe habituellement ses quartiers.

Très à l'aise dans l'eau, cet ours est un excel- lent nageur qui se déplace à une vitesse d'environ 20 km/h, et un très bon plongeur pouvant rester immergé pendant deux minutes.

Une épaisse couche de graisse isolante et une fourrure imper- méable le protègent de l'eau glaciale.

La fourrure de l'ours polaire est de couleur crème, ce qui lui permet de se fondre dans son environnement neigeux.

Elle est constituée d'un épais sous-poil recouvert d'une couche de longs poils de protection.

La plante des pieds est, elle aussi, velue, donnant ainsi à l'animal une meil- leure prise sur la glace.

Il se déplace sur des distances beaucoup plus étendues que les autres ours, longeant, la plupart du temps, la banquise à la dérive, à l'int& rieur d'une large zone dont la superficie peut être supérieure à 50000 km 2 .

Les phoques constituent la base du régime alimentaire de l'ours polaire.

Il les chasse en sui- vant leurs traces sur la banquise, les guette près des trous qu'ils pratiquent dans la glace pour res- pirer, ou bien encore s'approche discrètement d'eux, à la nage, lorsqu'ils dorment.

L'hiver, seules les femelles gravides (qui at- tendent un petit) se retirent dans une tanière, creusant, pour cela, une cavité dans de la neige (o 4, N.J s 268. »

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