Devoir de Philosophie

Les palmiers

Publié le 10/01/2015

Extrait du document

Le palmier doum A la mort de Coquebert, c'est à Raffeneau-Delile que revient l'étude de la flo¬re égyptienne. Elle débute par une description du pal¬mier Boum de Haute-Égypte. Dressant sa majestueuse sil-houette aux abords des tem-ples de Thèbes, de Denderah ou de Philae, cet arbre croît dans les grandes oasis qui émaillent les déserts ainsi que sur les rives du Nil. Une des îles du fleuve, à proximité de Girgeh, porte même son nom, Doum, parce qu'elle est en couverte. Dans le Nord, le doum se fait plus rare. « Il forme, par son tronc ra-meux, une exception remar-quable dans la famille des palmiers. Il s'élève d'ordinai-rement à huit ou dix mètres et se partage d'abord près du sol en deux branches, de cha Détails des fruits du palmier doum. Leur pulpe a une saveur mielleuse et aromatique », mais elle est si fibreuse qu'on en consomme peu. tune desquelles il en sort deux autres qui quelquefois se bifurquent plus haut. » Pourvu d'un tronc puissant, de « un mètre de circonfé-rence, presque uni et marqué d'anneaux que les pétioles forment en se détachant du bois », le doum est couronné d'un « faisceau de vingt à trente feuilles palmées lon-gues de deux mètres ou deux mètres et demi » qui abritent « des fruits soudés par la ba-se, sur lesquels une même écorce passe de l'un à l'autre, et dans lesquels se trouve une semence parfaite ». Ce fruit cache sous son enveloppe dense une « pulpe d'une sa¬veur mielleuse et aromati¬que » mais si fibreuse qu'on en consomme peu, bien que les enfants en raffolent. Son bois, plus solide que celui du dattier, sert à confectionner des planches et des portes La « Flore d'Égypte » s'ouvre sur une introduc¬tion intitulée « Réflexions sur quelques points de comparaison, à établir, entre les plantes d'ɬgypte et celles de France, par feu M. Coquebert ». Ce jeune naturaliste, membre de l'expédition d'Égypte, avait succombé à l'épidémie de 1801. Son mémoire, conservé dans la « Description de l'ɬgypte », devait faire l'ob¬jet d'une lecture à l'une des séances de l'Institut d'Égypte.

« des lebbek et des napeca.

En­ fin, conclut-il, « s'il est vrai que la France offre des tribus de plantes dont l'Égypte est privée, il faut avouer aussi que l'Égypte présente beau­ coup de dattiers ; tandis que la France n'en contient pas de nature ls à son sol ».

Le palmier doum A la mort de Coquebert, c'est à Raffeneau-Delile que revient l'étude de la flo­ re égyptienne.

Elle débute par une description du pal­ mier doum de Haute-Égypte .

Dressant sa majestueuse sil­ houette aux abords des tem­ ples de Thèbes, de Denderah ou de Philae, cet arbre croît dans les grandes oasis qui émaillent les déserts ainsi que sur les rives du Nil.

Une des îles du fleuve, à proximité de Girgeh, porte même son nom, Doum, parce qu'elle est en couverte.

Dans le Nord, le doum se fait plus rare.

« li forme, par son tronc ra­ meux, une exception remar­ quable dans la famille des palmiers.

Il s'élève d'ordinai­ rement à huit ou dix mètres et se partage d'abord près du sol en deux branches, de cha- Détails des fruits du palmier doum.

Leur pulpe a une " saveur mielleuse et aromatique "· mais elle est si fibreuse qu'on en consomme peu .

" cune desquelles il en sort deux autres qui quelquefois se bifurquent plus haut.

» Pourvu d'un tronc puissant, de « un mètre de circonfé­ rence, presque uni et marqué d 'anneaux que les pétioles forment en se détachant du bois » , le doum est c;ouron.né d 'un « faisceau de vingt à trente feuilles palmées lon­ gues de deu x mètres ou deux mètres et demi » qui abritent « des fruits soudés par la ba­ se, sur lesquels une même écorce passe de l'un à l 'autre, et dans lesquels se trouve une semence parfaite ».

Ce fruit cache sous son enveloppe dense une « pulpe d'une sa­ veur mielleuse et aromati­ que » mais si fibreuse qu'on en consomme peu, bien que les enfants en raffolent .

Son bois, plus solide que celui du dattier, sert à confectionner des planches et des portes. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles