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Les phénomènes atmosphériques

Publié le 16/11/2011

Extrait du document

On appelle temps l'état de l'atmosphère en un certain lieu et à un certain moment. C'est un ensemble de valeurs qui se combinent dans l'éphémère : température, pression atmosphérique, vents qui découlent des variations de pression, humidité et changements d'état de l'eau : « L'arbre de mon jardin ne fleurira jamais deux fois dans les mêmes conditions « (Max Sorre). Ce temps ponctuel, que l'on cerne par de nombreuses observations à la verticale d'un lieu, se situe aussi dans une dynamique; un type de temps est un ensemble de « temps qu'il fait « : il se déroule comme un film formé de différentes séquences qui ont chacune leur originalité propre.

« les températures La température est un phénomi·ne physique; étudier ce phénomène en tant que facteur géographique nécessite des mesures qui en ren­ dent possible la cartographie.

L'analyse des cartes d'isothermes permet de relever les va­ riations de température dans l'espace et le temps et d'approcher la complexité des climats de la Terre.

L'ÉTUDE D S TURE En climatologie on mesure la température de l'air à l'abri du rayonnement du soleil et des vents, en principe à 2 rn d'un sol gazonné.

Les mesures sont faites en degrés Celsius ou, dans les pays anglo-saxons, en degrés Fah­ renheit (100 " F =: 37,8• C).

La température ainsi obtenue est la température vraie.

La température varie avec l'altitude : 0•5 en moyenne par 100 rn de dénivellation.

Aussi, pour pouvoir comparer les stations, les tempé­ ratures doivent être corrigées en éliminant l'influence de l'altitude : on calcule la tempéra­ lure qu'aurait chaque station, si elle se trou­ vait au niveau de la mer; par exemple l\'lexico (2 259 rn d'altitude) a 15"5 de température vraie, mais 26•7 de température corrigée.

La Vera Cruz (17 rn) a 25•2 de température vraie et corrigée.

Afin d'avoir une idée plus valable de l'am­ biance d'une station et pour comparer avec plus de certitude les stations entre elles, plu­ tôt que s'attacher à la température d'un mo­ ment précis, on préfère calculer les mouennes des températures corrigées (moyennes joUJ·na­ lières, moyennes mensuelles, moyennes an­ nuelles.

• Si on relie tous les points ayant la même température corrigée on obtient une ligne isotherme.

On peut réaliser les cartes d'isothermes les plus variées : isothermes à un moment donné de la journée, isothermes des tempér·atures moyennes journalières, mensuelles ou annurl­ les, isothermes des températures extrêmes.

Ces instruments de travail, très élaborés, per­ mettent et facilitent l'analyse géographique des températures.

LEUR RÉPARTITION A LA SURFACE DU GLOBE A partir de la carte des températures moyen­ nes annuelles corrigées on voit apparaîtr·e les principales zones thermiques du globe mais aussi des particularités azonales.

Les zones thermiques La température varie avec la latitude en raison de l'incidence variable des rayons so­ lair·es : tr·ois zones thermiques distinctes ap­ paraissent.

Entr·e les deux tropiques existe une zone chaude : les températures y dépassent 20•, mais la région la plus chaude (30•) se trouve légèrement au Nord de l'équateur, en­ tre 5" et 10• de latitude Nord; c'est l'équateur thermique.

Aux latitudes moyennes, la température, peu élevée, oscille entre 10• et 20• : ce sont les zones tempérées.

Aux latitudes élevées, les températures sont inférieures à 10• et même à -10" dans les régions polaires : ce sont les zones froides.

Les limites entre ces zones thermiques ne sont pas nettes et ne sont surtout pas calquées sur les parallèles : de nombreuses particularités apparaissent sur la carle des isothermes moyen­ nes annuelles qui dessinent de très nombreux crochets.

Les particularités azonales C'est le relief qui détermine à la surface de la tene les plus fortes particularités azo­ nales.

Son influence se traduit par· une dimi­ nution de la température moyenne, c'est lui qui explique en pleine zone chaude les neiges du Kilimandjaro.

Le relief agil aussi en favorisant ou en contrariant les phénomènes d'insolation.

Le rôle de l'insolation, à peu près négligeable dans les montagnes très ensoleillées de la zone intertropicale devient primor·dial dans les montagnes tempér·ées : les pentes exposées au soleil (soulane, adret) recevant les rayons suivant une direction proche de la perpendi­ culaire, bénéficient du maximum d'insolation et de chaleur.

Sur le versant opposé (ubac, envers, ombrée) l'insolation est faible, il fait froid.

Les courants atmosphériques et marins.

Sur la carle des températures moyennes les isothermes s'infléchissent sur les façades des con tin en ts.

Dans les zones inter·tropicales, à la même latitude, les façades Est sont plus chaudes que les façades Ouest; c'est remar ·quable en Afri­ que où la côte orientale est, en majeure partie, à l'intérieur· d'une zone à plus de 25", alors que sur la côte occidentale seule une frange étroite connaît la même température.

Dans les zones tempérées ce sont les fa­ çades Ouest des continents qui sont plus chan-. »

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