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LES PLANTES AQUATIQUES

Publié le 06/02/2019

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LES NÉNUPHARS TROPICAUX

Les fleurs des nénuphars, les plus belles de toutes les plantes aquatiques, sont en général blanches, roses, rouges ou jaunes et flottent à la surface de l'eau. Parfois bleues, celles des variétés tropicales se dressent, en revanche, sur de longues tiges. On trouve souvent des spécimens dans les bassins chauffés des jardins botaniques. Les feuilles des nénuphars sont plates et parfois très larges. Bien que celles que l’on voit généralement fleurissent le jour, il en existe qui ne s’épanouissent que la nuit. Le lotus égyptien (Nelumbo nucifera) est un nénuphar qui pousse dans les zones tropicales. On en a découvert des graines dans une tombe vieille d’un millier d'années, qui ont ensuite refleuri.

propriété de fixer l’azote, si bien qu’au Japon on l’introduit dans les rizières pour compenser l’absorption de ce gaz par les plantes.

 

Les plantes carnivores

 

Les plantes carnivores les plus célèbres sont les droséras et les dionées, ainsi que les grands népenthès exotiques. Ces plantes fascinantes et spectaculaires sont terrestres, mais il en existe aussi d’autres espèces aquatiques qui opèrent, invisibles, sous la surface de l’eau.

 

La plus connue est la grande utriculaire (Utri-cularia vulgaris), dont il existe 250 espèces et que l’on rencontre en Europe, en Sibérie, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord, dans les fossés, les mares et les marécages. Elle connaît, l’hiver, une période de quasi-hibernation qu’elle passe au fond de l’eau mais, au printemps, elle remonte à la surface et se dote de nombreux rameaux et feuilles qui se massent sous la surface de l’eau.

▼ La grande utriculaire

 

(Utricularia vulgaris), dont la tige atteint parfois 4 m de long, est une plante flottante dont les feuilles sont garnies de vessies.

▼ L’Azolla caroliniana, petite plante aquatique flottante qui pousse en Amérique du Nord et du Sud, a l'apparence d’une mousse au feuillage très dense.

*eter McHoy © Anthony Bannister/NHPA

Plante vivace, la grande utriculaire atteint jusqu’à 4 mètres de hauteur, a des fleurs jaunes et produit un fruit en capsule. Mais ce qui donne à cette plante son caractère fascinant, ce sont les petites vessies (utricules) attachées à chacune de ses feuilles par un pédoncule. Elles comportent toutes une paroi qui fonctionne comme une trappe et s’ouvre lorsqu’elle est effleurée au passage par un insecte. L’eau, qui s’engouffre dans la vessie, entraîne cette proie et celle-ci se trouve prisonnière lorsque la paroi se referme. Une glande provoque alors l’expulsion lente de l’eau et l’insecte reste enfermé, avant d’être digéré par l’action conjuguée d’enzymes et de bactéries. Cette plante remarquable pousse très bien dans les aquariums et les bassins.

 

L’aldrovandia (Aldrovandia vesiculosa) s’épanouit en Asie du Sud-Ouest, dans le nord de l’Australie, au Japon et en Europe. En 1877, le naturaliste Charles Darwin établit un parallèle entre elle et la dionée. En effet, ces deux plantes se ressemblent jusque dans la façon d’attraper les insectes, puis de sécréter des enzymes pour les digérer. De petite taille, presque diaphane, l’aldrovandia flotte à demi submergée dans les marécages et les étendues d’eau stagnante. Ses feuilles comportent des cils et des vésicules qui constituent des pièges garnis de nombreuses dents tournées vers l’intérieur. L’aldrovandia se nourrit de daphnies et de copépodes.

« Les plantes aquatiques que l'on appelle aussi jacinthes d'eau et que l'on vend pour garnir les aquariums, croissent de façon si dense à J'état sauvage qu'elles sont capables d'entraver la navigation sur les fleuves.

L'extrémité de leur tige est remplie d'air, ce qui leur permet de flotter.

Originaires des régions tro­ picales d'Amérique du Sud, elles gagnent l'Asie et l'Afrique.

Il est difficile de limiter leur croissance et elles deviennent très vite envahissantes, surtout dans les eaux chaudes.

C'est le cas de celles qui ont gagné les eaux du Nil et du Congo.

De plus, elles ne sont pas comestibles pour les animaux.

Dans les pays où leur abondance est un fléau, on s'est efforcé d'en tirer parti.

Dans certaines régions du Brésil et en Inde, on les laisse pourrir , car après fermentation elles peuvent être utilisées comme matière première pour la production de gaz combustible.

Un usage semblable est fait de la salvinia (Sa/vinia auricu/ata), dont la croissance et la multiplication sont aussi extrêmement rapides.

Cette plante a envahi le lac Kariba (Zimbabwe) dès la fermeture des écluses du barrage et elle est devenue si envahissante qu'on a dû isoler les tur­ bines à l'aide de barrières élevées.

La pistia (Pistia stratiotes) garnit, elle aussi, par­ fois les aquariums et, en été, les bassins exté­ rieurs.

Elle se multiplie à une vitesse fabuleuse à partir de plantules qui se développent sur des marcottes (rameaux horizontaux), se séparent ensuite de la plante mère pour devenir indépen­ dantes.

Sous les tropiques, on la rencontre sou­ vent sur les lacs et les rivières à cours lent et elle se reproduit si rapidement qu'après avoir entière­ ment couvert la surface de l'eau, Je massif qu'elle forme envahit parfois les rives.

Les fougères flottantes L'adjectif "flottant'' semble mal s'appliquer aux fougères car elles ne ressemblent pas aux vraies plantes flottantes.

La salvinia, dont il a été ques­ tion plus haut, est pourtant bien une fougère, ainsi que l'azolla (Azol/a caroliniana).

Elles font toutes les deux partie de la famille des salvinia­ cées.

On rencontre l'azolla dans les mares et les eaux stagnantes de l'ouest de la France.

De petite taille, J'azolla se multiplie rapidement lorsque J'eau est chaude et elle en couvre très vite la sur­ face.

Elle présente J'intéressante caractéristique de vivre en symbiose avec une bactérie qui a la LES NÉNUPHARS TROPICAUX Les fleurs des nénuphars, les plus belles de toutes les plantes aquatiques, sont en général blanches, roses, rouges ou jaunes et flottent à la surface de l'eau.

Parfois bleues, celles des variétés tropicales se dressent, en revanche, sur de longues tiges.

On trouve souvent des spécimens dans les bassins chauffés des jar­ dins botaniques.

Les feuilles des nénuphars sont plates et parfois très larges.

Bien que celles que l'on voit généralement fleurissent le jour, il en existe qui ne s'épanouissent que la nuit.

Le lotus égyptien (Nelumbo nucifera) est un nénuphar qui pousse dans les zones tropi­ cales.

On en a découvert des graines dans une tombe vieille d'un millier d'années, qui ont ensuite refleuri.

propriété de fixer l'azote, si bien qu'au Japon on J'introduit dans les rizières pour compenser J'absorption de ce gaz par les plantes.

Les plantes carnivores Les plantes carnivores les plus célèbres sont les droséras et les dionées, ainsi que les grands népenthès exotiques.

Ces plantes fascinantes et spectaculaires sont terrestres, mais il en existe aussi d'autres espèces aquatiques qui opèrent, invisibles, sous la surface de l'eau.

La plus connue est la grande utriculaire (Utri­ cu/ana vulgaris), dont il existe 250 espèces et que l'on rencontre en Europe, en Sibérie, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord, dans les fossés, les mares et les marécages.

Elle connaît, l'hiver, une période de quasi-hibernation qu'elle passe au fond de J'eau mais, au printemps, elle remon­ te à la surface et se dote de nombreux rameaux et feuilles qui se massent sous la surface de l'eau.

' La grande ' L 'Azolla utriculaire caroliniana, (Utricularia vulgaris), petite plante aquatique dont la tige atteint flottante qui pousse parfois 4 m de long, en Amérique du Nord est une plante et du Sud, flottante dont a l'apparence les feuilles sont d'une mousse garnies de vessies.

au feuillage très dense.

"' � B ë: � � ., c "' ë: ';::- " � 8 � z Plante vivace, la grande utriculaire atteint jus­ qu'à 4 mètres de hauteur, a des fleurs jaunes et produit un fruit en capsule.

Mais ce qui donne à cette plante son caractère fascinant, ce sont les petites vessies (utricules) attachées à chacune de ses feuilles par un pédoncule.

Elles comportent toutes une paroi qui fonctionne comme une trap­ pe et s'ouvre lorsqu'elle est effleurée au passage par un insecte.

L'eau, qui s'engouffre dans laves­ sie, entraîne cette proie et celle-ci se trouve pri­ sonnière lorsque la paroi se referme.

Une glande provoque alors J'expulsion lente de l'eau et J'in­ secte reste enfermé, avant d'être digéré par J'ac­ tion conjuguée d'enzymes et de bactéries.

Cette plante remarquable pousse très bien dans les aquariums et les bassins.

L'aldrovandia (Aidrovandia vesicu/osa) s'épa­ nouit en Asie du Sud-Ouest, dans le nord de J'Australie, au Japon et en Europe.

En 1877, Je naturaliste Charles Darwin établit un parallèle entre elle et la dionée.

En effet, ces deux plantes se ressemblent jusque dans la façon d'attraper les insectes, puis de sécréter des enzymes pour les digé rer.

De petite taille, presque diaphane, J'aldrovandia flotte à demi submergée dans les marécages et les étendues d'eau stagnante.

Ses feuilles comportent des cils et des vésicules qui constituent des pièges garnis de nombreuses dents tournées vers J'intéri eur.

L'aldrovandia se nourrit de daphnies et de copépodes.

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