Les Plantes curieuses

« 1 Les Plantes curieuses Les géantes et les naines Les plus grandes fleurs de la planète appartien­ nent à des plantes parasites , les rafflesias , qui poussent dans les forêts humides d'Asie du Sud­ Est.

La fleur mesure jusqu 'à 1 m de diamètre et pèse près de 7 kg.

Le nectaire en forme d'urne, au centre de la plante, peut contenir plus de cinq litres de nectar.

Les rafflesias attirent les pollinisa­ teurs en produisant une odeur semblab le à celle de la viande pourrie.

Pour mieux les appâ ter, les fleurs de couleur brunâtre sont couvertes de pro­ tubérances jaune vif.

À l'autre extrémité de l'échelle , on trouve des plantes à fleurs minuscules: la lenticule sans racines (Wolffia arrhiza) est une lentille d' eau qui mesure entre 0,5 et 1 millimètre de diamètre , les fleurs proprement dites étant encore plus petites .

Les parfums et les odeurs De nombreuses fleurs émettent un parfum agréable pour attirer les insectes pollinisateurs.

D'autres, comme le rafflesia qui pousse en Malai­ sie, exha lent au contraire une odeur de viande pourrie qui attire les mouches.

Parmi les plantes malodorantes , l'arum sauvage, ou gouet tacheté (Arum maculatum) , porte une étrange inflores ­ cence qui se compose d'un épi , ou spadice, cen­ tral noir entouré d'une feuille formant une gaine , ou spathe , vert jaunâtre.

Les fleurs sont minus­ cules et situées à la base du spadice qui éme t une odeur désagréable lorsque la partie supérieure de la spat he se déroule.

Ce parfum attire les mouches et les petits scarabées.

La température qui règne à l'intérieur de la spathe est supérieure de 5 à 1 0 degrés à celle de l'air amb iant , ce qui assure une meilleure dispersion de l'odeur.

La serpentaire (Arum dracunculus ) est une autre espèce d 'arum malodorant , pouvant atte in­ dre 1 m de haut.

Avec sa grande spathe viole tte et son spad ice pourpre nojrâtre , elle se distingue par son allure sinis tre.

Aux Etats-Unis , on a dénombré dans deux serpen taires 298 scarabées apparte ­ nant à 15 espèces différentes.

Parmi les arums, on trou ve égalemen t des espèces cultiv ées comme p lantes ornementales.

Ainsi, la Zantedeschia aethiopica, origina ire d' Afr iqu e austra le et cultivée dans le Midi , produit l es fleurs d'arum blanc .

Les balais de sorcière Les balais de sorcière sont un foisonnement de petits rameaux courts et désordonnés qui se développent dans les arbres à la suite d'une irrita- 556 ! Ces étranges a rameaux sont des balais de sorcière dus à une prolifération de champignons.

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Ces boules de mousse sont des galles du rosier dues à des larves de cynips.

' La dionée , ou attrape-mouche , capture les insectes en les emprisonnant entre ses lobes épineux.

tion des tissus sur un poin t donné , généra lem ent causée par des champignons .

La maladie ainsi provoquée , qui porte aussi le nom de balai de sorcière, se rencontre sur les ceris iers , les pru­ niers et surtout sur les sap ins (roui lle du sapin).

L'attaque parasitaire entraîne la formation de grappes de bourgeons e t de pousses rabougries .

Au fil des années , il s'ensuit une prolifération anorma le des rameaux dont l' enchevê trement, vu de loin , ressemble un peu à un nid d' oiseau.

Les galles du chêne et du rosier Les galles du chê ne sont des excro issan ces curieu­ ses , semb lables à des pet its fruits , qui poussent sur les feui lles.

Elles apparaisse nt à la suite d 'une infestation de la plante par des cynips , ou guêpes. »