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Les poissons marins (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 15/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

deux eaux, entre 200 et 300 m de profondeur. Les larves leptocéphales (« à tête mince ») sont transparentes et en forme de feuilles. Elles passent deux années en mer, poussées par le Culf Stream et les vents d'ouest (ce qui explique qu'aucune anguille ne s'installe en Afrique, à part au Maroc). À l'approche du plateau continental, elles se transforment en civelles (ou pibales) plus courtes (6,5 contre 8 ou 9 cm) et pigmentées. Celles-ci remontent les fleuves, surtout sur la façade atlantique, mais aussi en Méditerranée, et jusqu'en Mer noire et en Finlande (qu'elles atteignent en 8 ou 9 ans). Elles vont y passer au moins cinq ans, plus souvent quinze ou vingt, sous forme d’anguilles jaunes, avant de subir une série de modifications morphologiques qui les transforment en anguilles argentées, qui ne se nourrissent plus mais repartent en profondeur pour se reproduire et mourir parmi les Sargasses.

poissons ne quittent le fond que pour se reproduire : le flétan plonge jusqu'à -2000 m, le carrelet recherche des eaux à 6 °C. Les larves sont pélagiques ou nedo-benthiques et rejoignent progressivement le fond (en prenant l’asped caradéristique de ces poissons).

 

Les espèces de rochers sont souvent de couleurs plus vives, avec des motifs destinés à « casser » leur silhouette aux yeux des prédateurs. Comme pour la plupart des poissons benthiques, ils ne sont pas très bons nageurs. Citons les Labridés (600 espèces de labres), les Pholidés (loups, gonelles), les Blenniidés (blennies), les Serranidés (mérous), les Murénidés (murènes), etc

 

Dans les herbiers se dissimulent les Syngnathidés, poissons « à mâchoires soudées » comme les hippocampes ou les syngnathes, que leurs couleurs ternes et leurs formes serpentines aident à se dissimuler parmi les algues, sans parler des excroissances « végétales » du dragon des mers, le Phyllopteryx australien.

« LES MIGRATIONS DE l'ANGUILLE effectuent des migrations « diadromes », qui leur font traverser des eaux douces et salées, mais contrairement à eux, elles se reproduisent dans la mer et s'engraissent en rivière.

On connaît trois zones de reproduction : -le nord-est de la Grande barrière de corail pour deux espèces japonaises ; -le nord de la Mer des Philippines pour une autre ; la Mer des Sargasses, au large de la Floride, pour les espèces européennes.

C'est un milieu chaud, tranquille , une prairie d'algues propice à la ponte, qui a lieu entre 1'« anchoveta » des côtes chiliennes, se nourrit directement de phytoplancton , particulièrement abondant à cet endroit grâce à l'upwelling du courant de Humboldt , d'où une population potentiellement éno rme : on en a pêché jusqu 'à 10 millions de tonnes en 1965 ! (Soit plus de 20% du tonnage de la pêche mondiale cette année-là.

Il a été impossible de les vendre.) SCOMBRIFORMES Il s 'agit de prédateurs de poissons plus petits : les Scombridés (maquereaux) vivent près des côtes , les Thunnidés (thons, bonites , esp~~dons ) ont une répartition mondiale : ils vivent en haute mer , dans les eaux chaudes ou tempérées chaudes.

Certaines espèces migrent près du rivage, comme le thon rouge d'Europe .

(ARAN" FORMES Ils sont caractérisés par les gros boucliers en losange qui protègent leur ligne latérale .

les plus connus sont le chinchard (genre Trachurus) en Europe et les Seriola au Japon.

DES GROUPES MAL CONNUS Deux groupes de pélagiques comp lets sont relativement mal connus : les poissons -rubans (famille des Trachyptéridés et des Régalécidés) vivent en profondeur, (entre 300 et 1 000 m pour le regalee ou « roi des harengs » , Rega/ecus g/esne).

Ils semblent solitaires et pondent de grandes quantités d 'œufs.

C'est aussi le cas des môles ou poissons-tunes deux eaux, entre 200 et 300 m de profondeur .

les larves leptoc éphales («à tête mince ») sont transparentes et en forme de feuilles .

Elles passent deux années en mer , poussées par le Gulf Stream et les vents d'ouest (ce qui explique qu'aucune anguille ne s'installe en Afrique , à part au Maroc) .

À l 'approche du plateau continental.

elles se transforment en civelles (ou pibales ) plus courtes (6,5 contre 8 ou 9 cm) et pigmentées.

Celles-ci remontent les fleuves, surtout sur la façade atlantique, mais aussi en Méditerranée, et jusqu 'en Mer noire et en Finlande (qu'elles atteignent en 8 ou 9 ans) .

Elles vont y passer au moins cinq ans, plus souvent quinze ou vingt, sous forme d'anguilles jaunes, avant de subir une série de modifications morphologiques qui les transforment en anguilles argentées, qui ne se nourrissent plus mais repartent en profondeur pour se reproduire et mourir parmi les Sargasses.

(famille des Molidés) , aussi ronds que les premiers sont longs : chaque femelle peut pondre 3 millions d 'œufs par an.

REQUINS ET RAIES les requins sont majoritairement pélagiques, qu'ils soient plandonivores comme les requins baleine (Rhynchodon typicus) et pèlerin ( Cetarhinus maximus) , ou chasseurs , comme le peau bleue (Prionace g/auca),le requin tigre (Galeocerdo),le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) , etc.

Quant à la raie manta (Manta birostris), plandophage, c'est la seule raie pélagique.

LA VIE EN BANCS Les poissons pélagiques se rassemblent en bancs pouvant comporter plusieurs millions d'individus , de même espèce et de taille identique (à l'exception des Scombridés dont les bancs accueillent parfois d'autres espèces, comme de jeunes harengs parmi des maquereaux par exemple).

Ces bancs peuvent être permanents ou temporaires, souvent plus organisés le jour et chez les adultes .

Dans le meilleur des cas, le banc se comporte comme un seul poisson , un super-organisme plus attentif au sein duquel les individus restant en contact par la vue, par des signaux chimiques et grâce à leur ligne latérale qui les renseigne avec précision sur les mouvements de leurs voisins.

la vie en bancs leur apporte plusieurs avantages : -elle facilite la reproduction dans un milieu « ouvert » où la rencontre des partenaires serait difficile et où la dispersion des gamètes serait pénalisante ; -elle apporte une résistance accrue à certains fadeurs chimiques ; -elle permet à ces espèces très prolifiques d'exploiter au mieux les ressources alimentaires disponibles ; -enfin elle diminue la mortalité due aux prédateurs.

Un banc n 'est presque jamais « pris par surprise >> et quand il est attaqué, il adopte une stratégie remarquable : un barracuda qui se jette sur un banc de harengs , très dense , le voit s'ouvrir devant lui en 1 / 2 seconde , chaque poisson fuyant dans une direction différente , d 'un seul battement de queue , sans jamais heurter ses voisins .

Face à cette dispersion, le prédateur n'arrive pas à « choisir » sa proie , ce qui rend ses attaques moins efficaces.

Beaucoup de prédateurs les attaquent donc en groupe , comme les thons ou les dauphins et, au lieu de chercher une capture directe , les « battent » indistinctement de leur corps (thons rouges) , de leur épée (espadons), ou de leur nageoire caudale surdéveloppée (renards de mer), avant de manger les morts et les blessés.

LES MIGRATIONS OdANIQUES Carrelets , harengs, thons et cabillaud, ainsi que les pêcheurs qui les suivent, effectuent des migrations océaniques.

Celles-ci sont de deux types : -d'une part les migrations annuelles de reproduction, aller et retour, appelées migrations génésiq 'ues (ou de concentration), vers les eaux chaudes et salées nécessaires à la ponte, suivies de migrations trophique s (ou de dispersion), vers les eaux plus froides où se trouve la nourriture ; -d'autre part , les migrations vertica les.

sous l'influence de la température et de la lumière, qui concernent un grand nombre d 'espèces (sardines , harengs , maquereaux, etc.).

le plus souvent les poissons passent la journée « en bas » et remontent pour la nui~ suivant ainsi les mouvements du plancton dont ils se nourrissent.

la plupart des poissons combinent les deux.

comme les harengs de la Mer de Barents, au nord de la Russie : après avoir passé l'hiver entre 150 et 200 mètres de profondeur, ils remontent au printemps pour se reproduire en surface; l'été, ils accomplissent des migrations quotidiennes pour venir passer la nuit en surface.

les œufs sont pondus en surface mais tombent progressivement vers le fond .

Les jeunes se développent eux aussi en bancs , selon un cycle tout à fait différent de celui des adultes .

Les bancs de maquereaux européens (Scomber scombrus) hibernent eux aussi vers le fond , entre 150 et 180 m.

pratiquement sans manger .

Quant aux thons, ils parcourent des milliers de kilomètres de leurs quartiers d 'hiver à leurs quartiers d'été .

On pense que ces poissons se dirigent grâce au champ magnétique terrestre et à ceux induits par les courants , ainsi que grâce au soleil et à la lune .

Ils ont en outre une mémoire « chimique » excellente , servie par un odorat aiguisé .

les espèces côtières (blennies , gobies , cycloptères) effectuent également des migrations, mais de moindre amp litude.

POISSONS NECTO-BENTHIQUES À l'âge adulte, ces poissons nagent quelques mètres au-dessus du fond .

C'est le cas des Gadidés , 60 espèces comprenant le merlan (Mer/angus mer/angus), la morue ou cabillaud (Gadus morhua) ,les lieux jaunes ou noirs (Pollachius pollachius et P.

virens ), de l'églefin (Melanogrammus aeglefinus), etc.

Ils évoluent dans des zones variées , mais toujours de forte salinité.

C'est tout le contraire chez les Sparidés, plus strictement côtiers mais souvent capables de tolérer des eaux peu salées , voire saumâtres .

Ce sont les daurades (Sparus aurata) , les bars (Dicentrarchus /abrax), les dentés (genre Dentex), les pagres , pageots , etc.

Vivant dans un milieu moins vaste que les poissons pélagiques, les poissons nedo-benthiques peuvent former des bancs, mais ceux -ci sont rarement permanents : dans les eaux froides de l'Atlantique, les morues se dispersent la nuit.

POISSONS BENTHIQUES Ce sont les plus variés.

En Antarctique , par e xemple , ils représentent 75% des espèces .

On distingue généralement l'étage littoral , où les poissons sont relativement petits, le plateau continental , domaine des poissons « rouges » (grondins , surmulets), entre 50 et 300 m, et le benthos profond , où les espèces sont plus grandes et vivent plus longtemps en raison des basses températures .

L:asped , les couleurs et la morphologie des poissons benthiques dépendent directement de leur substrat.

les fonds sableux, mous , hébergent des espèces brunes ou beiges qui s'y camouflent ou s 'y enfouissent : les Ammodytidés (lançons), les Trachinidés (vives), les Triglidés (grondins ), certains Gobiidés (gobies) , etc.

C'est aussi le domaine de prédilection des raies , ainsi que des poissons plats (ordre des Pleuronediformes , comportant 570 espèces) comme la plie ou carrelet (Pleuronectes platessa) , la sole (Solea solea), le flétan (Hippoglossus hippoglossus).

À l'âge adulte, ces poissons ne quittent le fond que pour se reproduire : le flétan plonge jusqu'à -2 ooo m , le carrelet recherche des eaux à 6 •c.

Les larves sont pélagiques ou nede-benthiques et rejoignent progressivement le fond (en prenant l'aspect caractéristique de ces poissons).

Les espèces de rochers sont souvent de couleurs plus vives, avec des motifs destinés à « casser » leur silhouette aux yeux des prédateurs.

Comme pour la plupart des poissons benthiques, ils ne sont pas très bons nageurs.

Citons les Labridés (600 espèces de labres), les Pholidés (loups , gonelles ), les Blenniidés (blennies) , les Serranidés (mérous) , les Murénidés (murènes) , etc.

comme les hippocampes ou les syngna ­ thes , que leurs couleurs ternes et leurs formes serpentines aident à se dissimuler parmi les algues , sans parler des excroissances «végétales » du dragon des mers, le Phyllopteryx australien .

LE CŒLACANTHE : UN FOSSILE VIVANT On croyait le cœlaca~ disparu depuis 70 millions d'années.

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