Les prédateurs (Faune et Flore)

« faucon pèlerin atteindrait en vol 250 km/h.

En signe de défense, les victimes réagissent en poussant des cris d'alarme alertant lescorneilles qui assiègent les oiseaux de proie.

Elles les attaquent dans les airs en effectuant sans cesse des piqués pour perturberleur plan de vol.

La lutte qui prévaut, chez les mammifères ou chez les oiseaux, dans les relations entre prédateurs et proies,n'épargne pas le monde des insectes. Papillons et araignées Les papillons sont la proie des oiseaux insectivores.

Si leurs couleurs brillantes sont utiles lors des parades nuptiales, elles ontl'inconvénient de les signaler aux prédateurs.

Ainsi le dessous de leurs ailes est brillant alors que le dessus, c'est-à-dire la faceexposée lorsqu'ils sont au repos, est de couleur terne : ce phénomène leur sert à se confondre avec le milieu. Quelques papillons ont mis au point des stratégies pour tromper les prédateurs.

Ainsi, certains théclas portent le dessin d'unefausse tête sur leurs ailes.

Il arrive que les oiseaux visent les ailes au lieu du corps lorsqu'ils attaquent et le papillon peuts'échapper sans trop de mal.

Nombreux sont les papillons qui, tel le papillon-chouette, arborent de grandes taches sur leurs ailes.Celles-ci peuvent être confondues avec les yeux d'un gros animal dangereux observant dans l'obscurité des sous-bois.

Cela peutsuffire à repousser un prédateur. Alors que la plupart des araignées doivent tisser une toile pour attraper leurs proies, certaines ont choisi d'autres méthodes toutaussi efficaces.

Ainsi, l'araignée-crabe adopte les couleurs de la fleur qu'elle utilise comme poste d'observation pour attaquer parsurprise les insectes qui viennent se nourrir de nectar.

La période de floraison des plantes est relativement courte ; c'est pourquoil'araignée doit sans cesse déménager et changer de camouflage pour se confondre avec les fleurs de son nouveau domicile. Les poissons La vie des poissons est elle aussi conditionnée par les rapports complexes - et parfois inattendus - qui existent entre lesprédateurs et les proies. Les petites espèces végétariennes, qui se nourrissent de phytoplancton qu'elles trouvent au fond des mers, sont la proie d'unegrande variété de plus gros poissons et de mammifères marins.

Les poissons, tels que le thon, le marlin et l'espadon, chassent desbancs entiers de poissons.

L'espadon est un prédateur solitaire : il utilise son appendice nasal comme une véritable épée pourdéchiqueter ses proies. D'autres espèces de poissons carnivores ont également découvert que la ruse est souvent efficace.

Le poisson-lion se déplacetrès lentement et utilise ses nageoires pectorales pour acculer les petites proies aux recoins des récifs coralliens.

La victime,cherchant une issue possible, se précipite alors dans ce qui lui semble être un trou au milieu des nageoires.

Mais il s'agit d'unpiège, car une fine membrane transparente ferme ce qui ressemblait à une issue. Les requins qui chassent à faible profondeur ont des dents très fines et aussi tranchantes qu'une lame de rasoir, parfaitementadaptées à leur régime alimentaire (essentiellement des poissons).

En revanche, ceux qui vivent en eaux profondes sont dotés degrosses dents qui leur servent à broyer les crustacés dont ils se nourrissent.

Chaque requin possède jusqu'à 3000 dents, alignéessur 6 à 20 rangées.

Il utilise seulement les dents des deux premières rangées.

Les autres sont là en remplacement et basculentvers l'avant lorsque celles de la première rangée sont tombées ou simplement abîmées et usées.

Les dents des requins serenouvellent au bout de quelques jours, de sorte que l'animal est toujours doté d'un "outil" parfaitement tranchant.

Les mâchoiresdu requin seraient 300 fois plus puissantes que les nôtres, ce qui signifie que cet animal est capable d'exercer une force de 3000kg par centimètre carré sur ses proies. Les mammifères marins La plupart des dauphins et des baleines repèrent leurs proies au moyen d'un sonar.

Les sons extrêmement aigus qu'ils émettentviennent de glandes creuses logées dans la tête de l'animal.

Les muscles exercent une pression qui détermine la forme des glandeset, par conséquent, la place de l'air qu'elles contiennent.

Il est facile d'observer, et de reproduire, ce phénomène avec un ballongonflable dont on laisse s'échapper l'air par une petite fente. Les baleines émettent toute une série de sons différents qui se réfléchissent sur les roches et les animaux environnants etreviennent vers le récepteur de l'animal.

Ces sons sont perçus par un nerf situé dans la mâchoire et relié à l'oreille.

C'est ainsi quela baleine parvient à reconstituer mentalement la réalité qui l'entoure.. »