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Les rapaces nocturnes (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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On dénombre plus de cent espèces de strigiformes (hiboux, chouettes...), adaptées à presque tous les types d'habitat. La plupart présentent des caractéristiques physiques nous permettant de les distinguer facilement. On pense que le premier oiseau de l'ordre des strigiformes a vécu pendant la dernière partie du mésozoïque (-248 à - 65 millions d'années). Différentes espèces semblent avoir existé en Europe au cours de l'éocène (-65 à - 40 millions d'années). Mais les strigiformes proches des espèces actuelles apparurent il y a 10 à 25 millions d'années environ.

« Un grand duc peut pousser son cri jusqu'à six cents fois dans la nuit à cette époque.

Il dispose lui aussi d'un grand répertoire decris, certains ressemblant à des pleurnichements de bébé, d'autres semblables à des rires bruyants et discordants.

La chouettenaine, ou chevêchette, avec une taille maximale de 15 cm, pour être le plus petit strigidé d'Europe, n'en est pas moins bruyante :elle possède en effet une large gamme de cris territoriaux et de sifflements d'excitation variés. L'alimentation Les strigidés se nourrissent presque exclusivement de proies vivantes.

Ils peuvent aussi consommer des charognes, mais ils sefient la plupart du temps à leur technique de chasse pour satisfaire leur appétit.

Leur alimentation varie selon leur environnement,mais inclut de petits mammifères tels que souris, campagnols, musaraignes, rats, lemmings, lapins et lièvres des montagnes, ainsique vers de terre, insectes, petits serpents et autres reptiles, poissons et crustacés - on a même évoqué le cas de certainesespèces se nourrissant de faons.

Nombre de strigidés mangent des oiseaux, y compris des strigidés de petite taille.

Les grandsducs apprécient les hérissons et savent détacher la peau et les piquants pour dévorer la chair. Les méthodes de chasse varient selon la proie.

Les insectes sont généralement attrapés par l'aile.

Les strigidés mangeurs depoissons, tels que la chouette pêcheuse d'Afrique australe, s'installent sur une grande branche au-dessus de l'eau et observent lesrides indiquant la présence d'un poisson.

Alors elles glissent au ras de l'eau, et d'une frappe précise, emprisonnent le poisson dansleurs serres.

Elles chassent également, le long du rivage, des crabes et de petits crustacés. La grande majorité des strigidés qui chassent de nuit cherchent leurs proies en volant silencieusement au-dessus du sol, qu'ilsdivisent en sections et ratissent systématiquement : on parle de "quadrillage".

Ils peuvent aussi scruter le sol en s'installant,immobiles comme des statues, sur un perchoir choisi avec soin.

De là, aucune musaraigne ne peut échapper à leurs sens les plusdéveloppés : la vue et l'odorat. La plupart des proies sont avalées en une seule bouchée, les petits mammifères et les poissons par la tête.

Les parties indigestes -petits os, poils, fourrure, plumes, serres, dents, becs et élytres - sont compressées et éjectées sous forme de boule compacte parla bouche : la pelote de réjection.

Les strigidés éjectent deux pelotes par jour, très souvent au pied du perchoir diurne. Beaucoup d'oiseaux de proie diurnes ont un jabot qui fait office de magasin alimentaire.

Ce n'est pas le cas des strigidés, quidoivent donc se procurer de petites quantités de nourriture à intervalles réguliers.

La plupart des espèces européennesconsomment quotidiennement l'équivalent de 15 à 50% de leur poids - le hibou petit duc scops étant une exception, puisqu'il luifaut davantage.

De fait, les espèces de strigidés les plus petites semblent devoir manger plus, proportionnellement, que lesespèces plus grandes. La reproduction La disponibilité de nourriture et le climat local jouent un rôle prépondérant sur la période de reproduction.

Si la nourriture estabondante, ils commencent plus tôt dans l'année et leurs couvées comptent plus d'oeufs.

Lorsqu'il y a pénurie de nourriture, ils nepondent qu'un ou deux oeufs, ou même s'abstiennent. Certaines espèces de chouettes et de hiboux semblent former des couples à vie ; en revanche, chez d'autres, le mâle s'accoupleavec des femelles différentes d'une année sur l'autre. Rares sont les strigidés qui se bâtissent un nid.Ils reprennent plus souvent un nid abandonné par des oiseaux d'autres espèces, ouencore s'approprient des trous d'arbres et autres cavités naturelles.

Par souci de leur confort, certaines espèces apportent despaquets d'herbes sèches pour rembourrer leur nid.

Le hibou du Cap niche au sol dans un tunnel de végétation, et les espèces dudésert pondent généralement leurs oeufs dans des nids souterrains, le plus souvent des terriers abandonnés par des rongeurs. Après avoir choisi leur site de nidification, les strigidés peuvent y pondre de un à quatorze oeufs, en fonction des disponibilités denourriture essentiellement.

Ces oeufs, plus sphériques que ceux des poules, sont pondus à quelques jours d'intervalle.Contrairement à beaucoup d'oiseaux, les femelles de strigidés commencent à incuber dès qu'elles ont pondu leur premier oeuf.Aussi les oeufs n'éclosent-ils pas tous en même temps et, si les temps sont durs, les derniers-nés meurent de faim car leurs aînésaccaparent toute la nourriture.

Le temps d'incubation varie, selon les espèces, de vingt-quatre à trente-six jours, et celle-ci esteffectuée par la femelle exclusivement.

Quant au mâle, il est chargé de la nourrir pendant cette période. Les poussins naissent avec les yeux et les oreilles fermés, couverts d'un doux duvet floconneux.

Ils acquièrent un second plumageduveteux avant l'apparition des vraies plumes.

Leurs yeux s'ouvrent habituellement au cours de la deuxième semaine.

Au début,. »

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