Devoir de Philosophie

L'Orang-Outan et le Gibbon

Publié le 17/09/2013

Extrait du document

LES ORANGS-OUTANS

Les orangs-outans vivant à Bornéo et à Sumatra ne forment qu'une seule espèce, bien que les individus appartenant aux deux populations ne soient pas parfaitement identiques: ceux de Sumatra sont plus minces que ceux de Boméo, avec un pelage plus clair et une face plus allon-gée. Le jeune orang-outan est couvert de longs poils hirsutes et roux, qui ont tendance à foncer chez le mâle adulte. Ce dernier a la face glabre à Bornéo, mais arbore une longue barbe à Suma¬tra. D'autre part, il est beaucoup plus grand que la femelle. Les renflements adipeux qui lui enca¬drent la face, la bosse qui lui couronne la tête et le sac laryngé bien arrondi qui amplifie sa voix font de lui un animal impressionnant.

Ce singe anthropoïde (ressemblant à l'hom-me) est pourvu de bras très longs, qui lui permet¬tent de se propulser avec aisance dans les arbres malgré son poids (60 à 90 kilos pour le mâle). Avant de quitter la branche lui servant de sup¬port, il en attrape une autre et la secoue vigoureu¬sement pour s'assurer qu'elle ne cédera pas. Ses pieds munis de doigts en forme de crochets

« 40 Ro d Willa ims/ Le gibbon commun est doté de pieds aux -00 pouces nettement séparés des autres doigts qui lui permettent d'être un spécialiste de la brachiation (la capacité de sauter de branche en branche).

Hea t her Ang e l L 'Orang-Outan et le Gibbon son petit.

Le territoire des adultes mâles reste mal défini, et il arrive qu'il coïncide par endroits avec celui d'autres individus.

Son «propriétaire» n'y reste pas confiné et, lors de rencontres fortuites avec ses voisins, il tâche de les ignorer sans pouvoir toujours éviter les querelles bruyantes, lesquelles sont quelquefois très violentes.

L'orang-outan quitte rarement les arbres, où il passe même la nuit dans des nids qu'il fabrique en entrelaçant des branches; il garnit ceux- ci de feuilles et de brindilles dont il peut parfois se recouvrir la tête avant de s'endormir.

Son dé- placement dans les arbres est assez limité et, à mesure qu'il vieillit, le mâle, sans doute gêné par son poids croissant, a tendance à séjourner plus souvent au sol.

L'orang-outan est actif pen- dant la journée, qu'il consacre presque entière- ment à se nourrir.

Il a une prédilection pour les fruits (60 % de sa nourriture), mais son régime, très varié, comporte aussi des feuilles, des noix, des pousses tendres, des écorces, des insectes et même des oeufs, des oiseaux et de petits mam- mifères.

Ses dents et ses mâchoires, relativement massives, lui permettent de décortiquer les ali- ments de son choix et de broyer les plus durs.

Il trouve de l'eau dans les creux d'arbres.

La vie sociale Plusieurs femelles cohabitent sur le territoire d'un adulte mâle et, lorsque l'une d'entre elles est en chaleur, elle s'attache aux pas du maître des lieux pendant parfois plusieurs semaines: des accou- plements se produisent alors périodiquement.

Dès que la guenon est gravide, le couple se sépa- re, le mâle abandonne la future mère et prend une autre femelle pour compagne.

Après une gestation qui dure de 260 à 270 jours, la femelle donne naissance à un seul Le gibbon cendré, ci-contre (à gauche), vit dans l'ouest de Java, et le gibbon lar à pelage noir et à la face entourée de blanc (à droite) habite la Thaïlande.

Comme leurs congénères, ils se nourrissent de fruits mûrs et de feuilles.

Les gibbons -00 sont les plus rapides des primates.

Ils se déplacent d'arbre en arbre avec une telle vitesse qu'ils donnent l'impression de voler.

y Le chant joue Y un rôle très important dans la vie sociale des gibbons.

Les siamangs sont pourvus d'un sac laryngé qui amplifie considé- rablement les sons.

LES GIBBONS Toutes les espèces connues de gibbons descen- dent d'un ancêtre commun.

Huit espèces sont très proches par la taille mais diffèrent par la couleur du pelage et par le biotope.

Les siamangs forment une neuvième espèce, beaucoup plus grande; ils vivent dans les mêmes régions que deux autres espèces - le gibbon lar et le gibbon agile.

Les gibbons présentent les mêmes caractéris- tiques que les autres grands singes: des bras et des jambes plutôt longs (en station debout, les poignets touchent le sol), des pieds menus, pas de queue, un pelage épais et long.

petit.

D'abord accroché à son pelage, celui-ci reste aux côtés de sa mère pendant trois ans.

Il continue de vivre avec elle jusqu'à la mise bas suivante, laquelle se produit en général, cinq à six ans plus tard.

Les femelles sont sexuellement matures vers 10 ans et se reproduisent jusqu'à environ 30 ans.

Les orangs-outans deviennent adultes entre 10 et 15 ans.

Ceux qui ont quitté leur mère jouent ensemble en bandes avant de prendre posses- sion de leur propre territoire.

Le cri de l'orang-outan Ladulte mâle qui a atteint sa maturité pousse un appel caractéristique, très spectaculaire.

Celui-ci est habituellement précédé par le fracas de branches arrachées et jetées au sol.

Il commence par émettre une série de cris dont l'intensité s'am- plifie peu à peu pour se transformer en un long mugissement, avant de retomber à son niveau ini- tial.

L'appel dure entre une et trois minutes.

La fonction exacte de ce cri est encore soumise à réflexion.

Il semble néanmoins clair qu'il sert au mâle à marquer son territoire, ainsi probable- ment qu'à attirer les femelles en chaleur.

370. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles