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MYRIAPODES - MÉROSTOMES - ARACHNIDES

Publié le 25/10/2011

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Si le groupe des Mérostomes (ou Mérostomacés) apparaît comme ayant une représentation très réduite dans la faune actuelle puisque quatre espèces seulement en faisant partie, son importance est considérée comme capitale car une parenté singulière l'unit au groupe considérable des Trilobites qui ont caractérisé la faune du Primaire ct dont l'extinction s'est produite brutalement à la fin du Permien. En effet, cette affinité, en dehors de nombreux points de détail a·pparaît aussi bien dans l'aspect extérieur que dans la structure larvaire; la larve de la limule malaise (Trachypleus gigas) ressemblant étrangement à la larve Protaspis des trilobites.

« insectes, notamment de microlépidoptères, dans nos habitations où elle peut s'introduire et courir par terre, sur les murs e t même aux plafonds.

Le plus grand myriapode européen est la Scolopendre (Scolopendra morsitans) pourvue de 21 paires de pattes et qui peut atteindre 15 cm de longueur.

Elle vit dans le Midi de la France et dans la zone méditerranéenne de l'Europe.

C'est un animal venimeux dont la morsure est douloureuse sans être toutefois mortelle pour l'homm e.

Elle se nourrit d'insec­ tes et d'araignées.

Dans les murs , les endroits sombres et humi­ des, nous rencontrons les Lithobies dont la nourriture est principalement composée d'in­ sectes et de petits mollusques.

Enfin dernier groupe intéressant à mentionner, celui des fili­ formes Géophiles qui ne sont plus carnivores, mais phytophages, attaquant les racines des betteraves ou des pommes de terre.

Une espèce , le Geophilus linearis possède la curieuse pro­ priété d'émettre une faible lueur phosphores­ cente persi stante sur sa trace.

Chilognates A titre de défense , lorsqu'ils sont inquiétés , ces myriapodes généralement inoffensifs s'en­ roulent en spirales comme les iules ou en boule presque parfaite (Gloméris) rappelant par là les cloportes qui appartiennent eux -m êmes au groupe très différent des crustacés isopodes, exemple frappant d'un phénomène de conver­ gence .

En France, les chilognates sont représentés par l'Iule terrestre, petit animal noirâtre de 5 cm de longueur nuisible aux betteraves , mais les formes tropicales atteignent une vingtaine de cm et certains dégagent des odeurs violen­ tes parfois nauséabondes.

Parmi les Glomeris, citons spéciale ment le Glomeris limbat a remar­ quable par la bande jaune qui souligne le bleu­ noir profond de son corps.

MEROSTOMES Si le groupe des Mérostomes (ou Mérostoma­ cés) apparaît comme ayant une représentation très réduite dans la faune actuelle puisque quatre espèces seulement en faisant partie, son importance est considérée comme capitale car une parenté singulière l'unit au groupe consi­ dérable des Trilobites qui ont caractérisé la faune du Primaire ct dont l'extinction s'est produite brutalement à la fin du Permien.

En effet, cette affinité, en dehors de nombreux points de détail a ·pparaît aussi bien dans l'as­ pect extérieur que dans la structure larvaire; la larve de la limule malaise (Trachypleus gi­ gas) ressemblant étrangement .à la larve Pro­ taspis des trilobites.

Les mérostomacés autrement dit les limules, apparaissent donc, suivant la formule de Jean­ ne!, comme un de ces « fossiles vivants » qui se rencontrent encore dans le monde actuel, reliques vivantes du passé ayant traversé les âges, toujours semblables à elles -même s .

A ces limules, qui forment la classe des Xiphosures, il faut ajouter un groupe éteint depuis le Primaire, les Gigantostracés, l'ensem­ ble représentant les mérostomacés.

Ressemblant à un crabe par sa carapace chi­ tinisée, bien que dépourvue de calcaire, la li­ mule s'en distingue par sa structure essentiel­ lement constituée d'un céphalothorax, un abdo­ men à 6 segments coalescents et d'une tige, le « telson », semblable à un poignard et d'une Limule, vue de profil. »

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