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Notre planète et ses étendues marines

Publié le 26/03/2012

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Les continents occupent moins d'un tiers de la surface terrestre, et une partie seulement de ces terres sont habitables. Des milliers d'années de croyances et de conditionnement font pourtant que les gens imaginent, de prime abord, une proportion inverse. Généralement aussi, nous considérons la terre et la mer comme deux ensembles bien distincts: les continents finissent là où les océans commencent, un point c'est tout. Aussi,  lorsqu'on vous apprend que certaines "vérités" apparemment irréfutables à propos de la Terre sont totalement erronées, avez-vous toute raison de vous étonner. Essayez donc, par exemple, de répondre à ceci: "Quelle est la montagne la plus haute du globe?" Le mont Everest, dites-vous? Pas du tout, c'est le Mauna Kea, un volcan hawaiien, qui surgit du fond de l'océan Pacifique pour atteindre 10 203 mètres. Mais, bien sûr, plus de la moitié de cette montagne est immergée.

« gions sous-marines.

Néanmoins, leur relative facilité d'accès et la vie marine qu'elles recèlent leur confèrent, en termes de ressources, une importance considérable.

A l'extrémité d'une pente douce plus ou moins longue, la ligne de déclivité s'accentue brusquement, jusqu'à ce que l'on arrive au rebord du plateau continental.

Au-delà, s'étendent des pentes abruptes, les pentes continentales.

Ces pentes, qui représentent environ 17 pour cent des océans, constituent la véritable frontière entre le fond océanique et les continents: sur notre planète asséchée, nous pouvons ainsi constater que les terres s'amorcent à partir du fond océanique, à la manière de falaises gigan­ tesques dominant une plaine désertique.

La pente continentale commence à s'aplanir dès qu'elle atteint 1 400 mètres de profondeur et cette pente moins marquée qui s'étend jusqu'à environ 2 000 mètres s'ap­ pelle la "remontée précontinentale".

Cette dernière fait place, vers 3 700 mètres, à de vastes étendues horizonta ­ les, les plaines abyssales, qui, à elles seules, représentent 46 pour cent de la surface terrestre.

Les largeurs, profondeurs et inclinaisons indiquées pour A gauche : Le fond de l'océan Atlantique, débarrassé de ses eaux.

La ligne en forme deS que l'on aperçoit nellement est/a dorsale médio-at­ lantiqu e.

Les régions attenant aux côtes des différents continents ap­ partiennent aux plateaux contin entaux.

le plateau continental sont des valeurs moyennes, et les notions de pentes "douces" et "abruptes" ont une por­ tée générale.

Quelquefois, la pente continentale n'a rien d'une "chute" abrupte, car elle n'est qu'un prolonge­ ment du plateau continental, chargé de dépôts alluvion­ naires.

Ce type de pente a d'ailleurs intrigué les océano­ graphes durant de nombreuses années.

En théorie, les sé­ diments tendres qui la constituaient ne devaient lui don­ ner aucune caractéristique particulière.

Néanmoins, des Ci-dessus: Schéma montrant comment une série de câbles télégraphi­ ques transatlantiq ues furent rompus par des courants de turbidité après un tremblement de terre survenu en 1929.

Les câbles reposaient sur la pente continentale au sud de Terre-Neuve.

Les océanographes o nt pu calculer que les courant s responsables de ce glissement de terrain allei­ gnaienr une vitesse dé 80 kilomètres /heure.

sondages par ultra-sons et des photographies révélaient qu'elle devait être entaillée par des canyons et des gorges profondes rappelant certains paysages terrestres tour­ mentés.

A leur tour, les techniciens chargés des liaisons téléphoniques transocéaniques se posèrent des questions, lorsqu'on découvrit qu'une interruption soudaine des transmissions était due à la rupture d'un câble au fond de l'océan .

Comment un câble qui avait été posé en eaux profondes sur un terrain plan pouvait-il s'être brisé? A quelle force mystérieure fallait-il attribuer cette rupture? Le mystère n'a pu être résolu par une observation direc­ te,- mais par des déductions logiques fondées sur des si­ mulations faites en laboratoire, qui permirent ,je déve­ lopper une théorie selon laquelle l'eau se charge de li- 11. »

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