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Prosimiens et Toupayes

Publié le 17/09/2013

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Les adaptations particulières

Chaque espèce de lémurien est adaptée à une niche écologique. Laye-aye vit ainsi dans les forêts tropicales du nord et de la côte est, Où il se nourrit en majorité de larves d'insectes. Pour ce faire, il arrache l'écorce des arbres avec ses puissantes incisives; puis il utilise son majeur, très long et très fin, pour explorer les trous, en extraire les larves et les porter à sa bouche. Il apprécie également les noix de coco et pille souvent les plantations proches des villages. Lorsqu'il se déplace au sol, il relève les doigts pour ne pas les abîmer, mais, dans les arbres, il progresse sur ses quatre pattes.

 

L'indri mangeur de feuilles est si intimement lié à son environnement de forêt tropicale qu'il est incapable de vivre dans un autre milieu: son alimentation ne compte pas moins de quatre-vingts espèces de plantes différentes, toutes inféo­dées à son biotope forestier, qui lui procurent un régime équilibré et rendent l'élevage en captivité de cet animal pratiquement impossible.

« Prosimiens et Toupayes A On trouve le mirza de Coquerel dans les forêts côtières de l'ouest et du nord-ouest de Madagascar.

li est beaucoup plus grand que les deux autres espèces de microcèbes, avec un corps de 21 cm et une queue de 33 cm.

Il se nourrit de petits fruits, d'arthropodes et de petits vertébrés.

espèces végétariennes, tel le maki macaco, se nourrissent de fleurs, de feuilles et de fruits, selon la saison.

Certains habitants de la forêt tropicale.

comme le maki varié, sont principalement frugi- vores, d'autres, comme l'indri, consomment davantage des feuilles.

Le loris, essentiellement nocturne, est insectivore.

Sa patte antérieure, étrangement semblable à notre main, lui permet d'attraper ses proies et de les porter à sa bouche.

Les adaptations particulières Chaque espèce de lémurien est adaptée à une niche écologique.

L'aye-aye vit ainsi dans les forêts tropicales du nord et de la côte est, où il se nourrit en majorité de larves d'insectes.

Pour ce faire, il arrache l'écorce des arbres avec ses puissantes incisives; puis il utilise son majeur, très long et très fin, pour explorer les trous, en extraire les larves et les porter à sa bouche.

Il apprécie également les noix de coco et pille souvent les plantations proches des villages.

Lorsqu'il se déplace au sol, il relève les doigts pour ne pas les abîmer, mais, dans les arbres, il progresse sur ses quatre pattes.

L'indri mangeur de feuilles est si intimement lié à son environnement de forêt tropicale qu'il est incapable de vivre dans un autre milieu: son alimentation ne compte pas moins de quatre- vingts espèces de plantes différentes, toutes inféo- dées à son biotope forestier, qui lui procurent un régime équilibré et rendent l'élevage en captivité de cet animal pratiquement impossible.

352 Le propithèque de Verreaux vit dans les déserts épineux du Sud, et ne peut accéder à l'eau des rivières ou des ruisseaux.

C'est en absor- bant la rosée présente sur son pelage au petit matin qu'il réussit à survivre.

Les moustaches sensibles du museau des lémuriens entourent une truffe à l'extrémité humide, que l'on appelle rhiriarium.

L'olfaction est extrêmement importante chez ces animaux, à tel point qu'elle constitue, à sa manière, un moyen de communication.

Tous les lémuriens sont pourvus de glandes odoriférantes qu'ils utilisent pour marquer leur territoire.

Le maki catta frotte ses glandes sur sa queue striée qui lui sert alors de diffuseur pour répandre son odeur.

De nombreuses informa- tions concernant l'identité de l'individu sont contenues dans les substances ainsi véhiculées, que l'on appelle phéromones.

Pendant la saison de reproduction, les makis cattas mâles se livrent à une véritable compétition odorante lorsqu'ils cherchent à attirer les femelles Une large gamme de cris Il existe une très grande variété de cris chez les lémuriens.

Le maki macacu lance un cri d'alarme qui ressemble à un rire sardonique.

Le chirogale mignon gazouille littéralement quand il est dérangé, tandis que le propithèque siffle.

Mais le cri le plus curieux est celui de l'aye-aye: lancé au milieu de la nuit, il résonne de façon étrange, à la A Le mâle du maki macaco est noir fuligineux, tandis que la femelle est brun-rouge ou brun doré, avec de grosses touffes blanches sur les oreilles.

-00 llyadeux espèces de propithèques: le propithèque de Verreaux et le propithèque diadème.

La couleur du pelage de ces espèces varie entre le blanc très pur et le brun ou le noir.

manière d'un tambourin.

Enfin, l'un des cris les plus harmonieux du règne animal est celui de l'indrï, qui chante en decrescendo quand il défend son territoire.

La vie de famille Quelques espèces.

telles que le lépilémur et le chirogale mignon, sont de moeurs plutôt soli- taires.

Mais l'organisation sociale de la plupart des lémuriens est si complexe qu'elle a fait l'ob- jet d'études très poussées de la part de primato- logues qui essayaient de découvrir les origines de l'homme.

Le maki catta vit dans un univers de compéti- tion, dont la stricte hiérarchie est dominée par les femelles.

Les mâles suivent les femelles du groupe lorsqu'ils se déplacent pour former un territoire, et se combattent pour obtenir le droit de couvrir une femelle.

Ils boivent toujours en dernier, et meurent les premiers en cas de famine.

En revanche, le jeune propithèque naît dans un clan où les violences sont rares.

Les galagos ont plusieurs portées, mais la plu- part des lémuriens ne mettent au monde qu'un seul petit.

La mère l'emmène tout d'abord dans les arbres, agrippé à son ventre.

Lorsqu'il grandit, le jeune passe sur son dos et, à partir de là, fait ses premières incursions dans les branches.

Les jeunes lémuriens tombent parfois à terre au cours des premiers jours de leur vie, mais ils appren- nent vite à suivre le groupe.. »

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