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Alexandre Sergueievitch POUCHKINE : La Dame de pique

Publié le 23/09/2012

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pouchkine

2. Quel écrivain russe manifesta son admiration devant cette oeuvre ?

3. Qui servit de modèle pour la comtesse Anna Fédotovna *** ?

4. Quelles sont les trois cartes magiques ?

5. Comment s'appe lle la gouvernante de la comtesse *** ?

6. Quels sont les écrivains français qui traduis irent La Dame de pique ?

« La Dame de pique est sans doute l'oeuvre de Pouchkine que le public français connaît le mieux. Mérimée en a donné une traduction qui reste, malgré quelques erreurs de détail , un exemple inimitable. Son style rapide, incisif, nerveux comme un coup de cravache sur une botte élégante, rend à merveille la prose vive de l'original. «

pouchkine

« Pouchkine écrit La Dame de pique en /833 dans son do­ maine de Borlino .

Publi é en 1834 dans la rev ue le Cabinet de lec tur e, ce récit fut traduit en 1849 par Mérimée à /'in­ tention des lecte urs de l a Rev ue des Deux-Mondes et, e n 1 926 , par Gide.

En cartoman cie , la dam e de pique sig ni­ fie "sec rète mal­ veillance ".

.

~, Les R ége ntes (d étail ), F.

Hal s Photo U n edi-L.

Ricciarini.

Milan Le livre Trois, sept, as, le tiercé fatal D es officiers russes jouent au x cartes des nuit s e ntièr es, ta ndi s que le ur compag no n Herm ann l es rega rde passio n­ n é ment san s j amais participer .

L 'un d'e ux évoq ue la m ysté­ rieuse combin ai son gag n ant e qui permit à sa grand-mère, d es années auparavant , de r égle r un e dett e d'honn eur considér a bl e.

Hermann projette d 'arracher son sec ret à la v ie ill e comte sse et, à seule fin de la re ncontrer, fait une cour empr essée à sa gou­ vernant e Li zavéta Ivanov na ; celle-ci donne un re ndez-vo us c land estin à H erman n qui s'introduit nuit amm ent dan s le palai s.

Il implore 1 'aristocra te de lui indiqu er les trois cartes magiqu es et, d eva nt son muti sm e, la mena ce de son revolv er : l a com tesse meurt s ubit ement...

La nuit s uivant 1 'ente rrem ent , l a d éfunt e, vêtu e de blanc , appa raît à H erm ann et lui donn e le tiercé, trois, sept, as, à l a condition formelle qu'il ne jouera qu ' un e fois ch acu ne des cartes e t qu 'il épou sera Lizavé ta.

Grisé, H e rmann mise une g rosse somme , gag ne par deu x foi s ...

A la trois iè m e partie , au lie u d e l'as , c'es t la dam e de pique qui sort ; elle a le visage de la comtesse ! H e rmann pe rd tout , d ev ie nt fou ; on 1 'interne .

La force du destin C ette brève no uvell e inspir ée, dit-on , par les aventures de la princesse Golitsyne , dit e "prin cesse Mousta c he", obtint un su ccès immédiat ta nt auprès du publi c qu e de la cri­ tique; elle s uscit a notamment l'admiration de Do stoïev ski qui voyait dan s la peinture du carac tè re d'H e rmann un mod èle .

Ce conte fantas tiqu e exe rce une véritable fasc ination sur le lec­ t e ur.

Très habil em ent , l'auteur la isse planer le doute ; en effet, on peut trouv er un e exp lication r a tionn elle a ux évé nem e nts é tran ges qui marquent les étapes de la tragéd ie .

H e nnann a-t-il r êvé l'appa rition n oct urne de la comte sse? D an s sa hâte , s'es t­ il tromp é e n cro yant choi sir 1 'as ? N 'est-ce pas plutôt la ven­ gea nce posthum e de la défunte frappant un coupable san s remords o u un châtim ent divin qui conduit le je une homm e à la cha mbr e 17 de 1 'as ile d'a lié nés? L e dénouement, in atte ndu , t om b e comm e un couperet.. »

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