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Andromaque résumé et analyse

Publié le 05/09/2018

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andromaque

Euripide, aura encore un fils de Pyrrhus. Du reste, Andromaque pourrait très bien se rapprocher du personnage d’une princesse du XVIIe siècle, prisonnière dans un château. 
La tragédie Andromaque de Racine est une merveille dans sa puissance dramatique, qui est au service de l’exposition des mouvements de l’âme, exprimés et stylisés en une belle langue, sobre et poétique. Le rideau se lève lorsqu’un fait, ici l’arrivée d’Oreste, donne toute son ampleur de crise aux sentiments passionnés, dont sont déjà chargés les personnages, mais qui vont atteindre leur paroxysme. A un certain moment, un personnage, en l’occurrence Pyrrhus, semble changer de décision, entraînant, à première vue, d’autres possibilités dans les rapports et les sentiments entre les personnages, mais, bientôt, ce qui transparaissait dès le début, à savoir la volonté qu’avait Pyrrhus d’épouser Andromaque, reprend sa trajectoire de plus belle, jusqu’à l’issue hautement tragique. Néanmoins le spectateur ne voit mourir ni Pyrrhus ni Hermione ; parce que ce qui compte c’est le sens profondément humain de pareilles fins, lesquelles, dès lors, sont racontées, respectivement par Oreste et par Pylade.

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« l’amour qu’elle garde pour lui, en insistant sur les cruautés dont il s’est rendu coupable et en suggérant que son infidélité pourrait encore avoir de graves conséquences (sc.

5), ce qui provoque une grande peur chez Phœnix (sc.

6). ACTE V.

Hermione ne sait plus si elle veut vraiment la mort de Pyrrhus ou non (sc.

1).

Sa furie ne fait pourtant que croître quand Cléone lui parle de la cérémonie qui se déroule et des hésitations d’Oreste (sc.

2).

Celui -ci revient annoncer à Hermione qu’il a fait assassiner Pyrrhus, mais, loin d’obtenir sa main en récompense, il se voit couvert d’imprécations (sc.

3).

Oreste est tout désemparé (sc.

4), puis, quand il apprend qu’Hermione s’est poignardée sur le corps de Pyrrhus, il est pris d’un accès de folie, tandis qu’il est emmené par Pylade (sc.

5).

II.

LES PERSONNAGES. PYRRHUS.

Il est le roi d’Epire et le fils d’Achille.

Il a combattu les Troyens et a obtenu, comme esclave, Andromaque, dont il est tombé amoureux, alors qu’il avait promis le mariage à Hermione de Sparte.

La situation amoureuse contradictoire dans laquelle se débat Pyrrhus est celle d’aimer celle qui ne l’aime pas (Andromaque) et de ne pas aimer celle qui l’aime Hermione).

Son attitude est loin d’être celle d’un « honnête homme », puisqu’il ne tient pas sa parole.

Il n’hésite pas à exercer le calcul, la manipulation et le chantage pour arriver à ses fins. Astyanax devient son otage : le dilemme auquel, par la volonté de Pyrrhus, doit faire face Andromaque est d’épouser celui-ci si elle veut que son fils soit sauvé ou de ne pas accepter ce mariage, avec pour conséquence la perte tragique de son fils.

Lorsque celle-ci lui rappelle la cruauté dont il fit preuve à la guerre de Troie, il a la sincérité de ne pas le nier, tout en faisant valoir qu’Andromaque se trouve bien traitée à la cour d’Epire et qu’il n’hésiterait pas dorénavant à combattre les Grecs au profit d’un renouveau troyen.

Mais, plus précisément, Pyrrhus est un être, hésitant, irrésolu, puisque, après avoir été déçu par Andromaque, il décide à nouveau de proposer le mariage à Hermione, avant de se rapprocher derechef d’Andromaque.

Que celle-ci accepte de se marier avec lui, voilà qui lui suffit, parce que, même si l’aimée n’éprouve pas de véritable amour pour lui, il l’aura forcée à se plier à la volonté qu’il a de forcer le réel.

Pyrrhus, remarquons le bien, lorsqu’il fait part à Hermione du fait qu’il va épouser Andromaque, sous couvert d’excuses, fait montre de cynisme.

Ses actions s’écartent du devoir comme de la prudence et, au moment où il croit être le plus proche du bonheur, sa fin est tragique, puisqu’il meurt assassiné. ORESTE.

Il est le fils d’Agamemnon, qui est roi d’Argos et de Mycènes.

Parce qu’il continue d’aimer Hermione, devenue la fiancée de Pyrrhus, il s’arrange pour être l’ambassadeur chargé de se rendre à la cour de celui-ci pour réclamer que le fils d’Hector et d’Andromaque soit livré aux Grecs.

.

La pièce s’ouvre sur ses retrouvailles avec Pylade, qui témoignent d’un sens aigu de l’amitié fidèle.

Dès cette première scène, plusieurs traits de la personnalité d’Oreste transparaissent, qui ne feront que s’aggraver tragiquement au cours de la pièce : l’insistance sur la fortune, sur le destin montre qu’Oreste est l’homme qui se sent accablé par une fatalité malheureuse ; il vit une passion amoureuse pour Hermione, dont il ne veut pas s’avouer qu’elle risque de mener à une impasse ; Pylade redoute chez son ami une « mélancolie », annonciatrice de la démence finale.

Quand, à l’acte III, suite à un revirement de sa part, Pyrrhus parle d’épouser Hermione, Oreste perd ses derniers espoirs, est désemparé et va jusqu’à ressentir non seulement la haine de tous à son égard, mais même la haine qu’il se voue à lui -même.

Aux actes IV et V, il se laisse emporter aux extrémités que sont le meurtre et la folie.

En effet, lorsqu’à l’acte IV, se prépare le mariage de Pyrrhus et d’Andromaque, pour plaire à Hermione, Oreste, contre son gré, s’engage à faire mourir Pyrrhus.

A l’acte V, scène 5, lorsque Oreste apprend qu’Hermione s’est elle-même donné la mort, se rendant compte qu’il a tout sacrifié pour elle et qu’il a été, contre sa conscience, jusqu’à assassiner ou faire. »

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