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ATREE ET THYESTE CREBILLON

Publié le 22/09/2018

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crebillon

Soucieux de créer une tragédie de l'horrible, Crébillon emprunte le sujet de sa pièce au mythe des Pélopides et d’Atrée — qui dans la légende grecque tue les trois fils de son frère Thyeste et les lui fait manger — et porte sur la scène un assassin animé par l’espoir de tirer du crime une jouissance nouvelle.

 

Atrée, roi d'Argos, poursuit d’une vengeance implacable son frère Thyeste, roi de Mycènes, qui a jadis séduit sa femme. De cette liaison coupable est né un fils, Plisthène, élevé à Argos. Atrée révèle à Thyeste l’identité du jeune homme et feint de vouloir pardonner. 

crebillon

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Tragédie, 1707.

Soucieux de créer une tragédie de l'hortible, Crébillon emprunte le sujet de sa pièce au mythe des Pélopidas et d'Atrée -qui dans la légende grecque tue les trois fils de son frère Thyeste et les lui fait manger -et porte sur la scène un assassin animé par l'espoir de tirer du crim e une jouissance nouvelle.

Atrée, roi d'Argos, poursuit d'une ven­ geance implacable son frère Thyeste, roi de Mycènes, qui a jadis séduit sa fe mm e.

De cette liaison coupable est né un fils, Plisthène, élevé à Argos.

Atrée révèle à Thyeste l'identité du jeune homm e et feint de vouloir par­ donner.

Mais il fait égorger Plisthène et remplir de son sang la coupe qu'il pré­ sente à Thyeste en gage de réconcilia­ tion.

t c Corneille avait pris le ciel, Racin e la terre, il ne me restait que l'enfer.

• Ce propos prêté à Crébillon ( 167 4-1762) illustre sa volonté de renouveler la tragé­ die classique en la centrant sur la barba­ rie et la terreur.

Il obtient son premier succès avec Idoménée (1705) où un père tue son fils et, après le triomphe d'Atrée et Thyeste, poursuit sa collection de héros crimin els avec Électre ( 1708), où un fils assassine sa mère, et Rhadamiste et Zénobie {171U, où un père tue son fils, puis se suicide.

La gloire de Crébillon, traité de • Wisigoth • par Boileau, décline rapidement, malgré le soutien d'une cabale hostile à Voltaire.

Ce dernier récrit l'une après 1 'autre les tragédies de son rival -et reprendra en 1773 le sujet d'Atrée et Thyeste dans les Pélopides.

La sauvagerie frémissante d'Atrée fait son­ ger à la Cléopâtre de Corneille ou aux héroïnes de Shakespeare; sa complai­ sance mélodramatique pour le crim e et le sang témoigne d'une trans ition entre le théâtre classique du :xvttt siècle et le dram e romantique.

É omoN: Crébillon p ère, Atrée et Thyeste, dans Théâtre du XVII� siècle.

t.

1, éd.

J a cques Trochet, Gallimard.

• La Pléi a de •.

1972.

Éroo Es J a cques Morel.

La Tragédie, Armand Colin, 1964.. »

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